Les directeurs des écoles à régime d’internat affirment que les subsides accordés à leurs établissements restent toujours insuffisants même s’il y a eu une augmentation. Cela fait suite à l’annonce du ministère de l’Education des 100 BIF ajoutés sur les 800 BIF de subsides destinés aux écoles à régime d’internat.
Mardi 6 septembre, à l’Ecole technique de Kamenge. A voir les élèves venus voir les orientations, les préparatifs de l’année scolaire 2022-2023 semblent aller bon train.
La direction de cet établissement, elle, confie que l’année scolaire s’annonce avec des difficultés. Il a soulevé les problèmes liés à la logistique et la restauration. « Ajouter 100 francs sur 800 avec les prix sur le marché qui ne cessent de monter, ce n’est comme rien faire », a indiqué Jean Bosco Nzitonda, directeur de cet établissement.
Cependant, ce responsable garde espoir que cette somme va être augmentée compte tenu de la cherté de la vie.
Un espoir non partagé avec le directeur de l’Ecole d’excellence de Ngagara. Pour Tharcisse Bendantokira, directeur de cet établissement, rien n’a changé malgré cette augmentation. « Comparer les prix sur le marché et une augmentation de 100, les subsides restent toujours insuffisants », confie-t-il.
Pour joindre les deux bouts du trimestre, le directeur de cette école d’excellence de Ngagara révèle que la direction passe des commandes de nourriture à crédit.
Avec les prix au marché qui ne cessent de monter, ce directeur demande que les subsides accordés aux établissements publics à régime d’internat puissent être augmentés jusqu’à 1500 BIF.
Les écoles à régime d’internat venaient de passer environ 10 ans à bénéficier les subsides de 800 BIF par élève.