Certaines sources situent les Shebabs somaliens au Burundi, où ils seraient recrutés par le M23. Même si la collaboration entre les deux mouvements est avérée, la présence des islamistes au Burundi est jusqu’aujourd’hui une vue de l’esprit. Pour autant le danger n’est pas à écarter.
L’implication de combattants islamistes est confirmée dans le dernier rapport des experts de l’ONU consacré à la situation à l’Est du Congo. Le document, daté du 20 juin, et soumis au Conseil de Sécurité, relève que l’ADF (Forces démocratiques alliées) est un mouvement rebelle ougandais opérant dans les Monts Ruwenzori, s’étendant sur l’ouest de l’Ouganda et le « Grand Nord » du Kivu. ADF bénéficierait de réseaux de recrutement en Ouganda et au Burundi, qui tous ramènent les nouvelles recrues vers le Congo. Les services d’information ougandais et burundais interrogés par les experts onusiens ont confirmé la collaboration entre l’ADF et les Shebabs somaliens. (Le carnet de Colette Braeckman,11 juillet 2013).
Cette faiblesse structurelle est accentuée par une absence de coopération entre les différentes forces de l’ordre et de sécurité des pays de la sous-région. S’ajoute à cela une volonté hégémonique plus ou moins affirmée de certains pays. Créant ainsi des failles sécuritaires dans la sous-région par lesquelles les islamistes peuvent passer.
D’après le site www.operationspaix.net, des éléments des Shebabs somaliens sont recrutés par le M23 depuis plusieurs semaines au Burundi, dans le but de renforcer ses capacités d’intervention et ses techniques de guérilla en vue des prochaines offensives annoncées contre la brigade d’intervention de la Monusco.
Pourtant, bien qu’il ait affirmé à Jeune Afrique que des rebelles islamistes Shebabs sont entrés en action aux côtés des groupes armés qui pullulent dans l’est de la RDC, notamment le M23 et l’ADF-Nalu, Julien Paluku, le gouverneur de la province du Nord Kivu ne parle de recrutement fait au Burundi.
Pas de Shebabs au Burundi !
Salomon Banamuhere Baliene, ambassadeur de la RDC au Burundi, confirme : « Il n’a jamais été question dans les rapports du gouvernement congolais d’un recrutement des Shebabs somaliens au Burundi. » Pour l’ambassadeur Banamuhere Baliene, l’amitié entre le Burundi et la RDC peut fâcher certains qui veulent l’impliquer dans la guerre au Kivu. « Le Burundi ne peut accepter que des hommes de la brigade d’intervention passent par l’aéroport de Bujumbura et abriter en même temps des Shebabs qui combattent avec le M23, ce serait contradictoire. »
Avis partagé par le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de la Force de Défense Nationale du Burundi : « Nous n’hébergeons pas les Shebabs et il n’y a aucun Burundais identifié qui fait partie de ce groupe. Et si c’était le cas, nous ne le laisserions pas être recruté par le M23. » Pour le colonel Baratuza, une telle affirmation n’engage que son auteur. Et d’ajouter qu’il ne voit d’ailleurs aucun lien idéologique entre les Shebabs et le M23.
komera kw ibanga ntimutinye turabe ko twozitira turaronerwa mbega har uwundi yovyubahuka kubivuga atar iwacu.leta nigabe ntiyijajare bapfume bakura nos troupes a l etrange nakare atar ukubadandaza ata n inyugu ntakindi
Madirisha : voici un « update » de tes informations ou un cross check du fondement de cette histoire.
1. Voici le démenti d’un des membres des M23 datant du 15 Juillet 2013 :
http://congodrcnews.com/2013/07/15/droit-de-reponse-de-mr-ali-musagara-a-colette-braeckman/
2. Voici une correction ou changement d’histoire de notre soit disant célèbre journaliste belge:
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/07/16/a-goma-rebelles-et-gouvernementaux-jouent-le-tout-pour-le-tout/
« Dans un contexte aussi explosif, la partie gouvernementale réitère ses accusations faisant état de la présence de « shebabs » d’origine somalienne, ou de recrues d’origine musulmane aux côtés des forces combattantes, mais cette évocation suscite de violents démentis : Masudi Kadogo, le représentant provincial de la communauté musulmane du Nord Kivu, réitère son attachement à la paix et il énumère les nombreuses actions menées pour mettre fin à la guerre, dont un voyage à Bunagana en compagnie d’autres chefs religieux pour demander au M23 de déposer les armes. Quant à Ali Musagara, chef du département « jeunesse » du M23, il a lui aussi démenti, avec plus de fermeté que de courtoisie, toute présence de shebabs somaliens aux côtés du mouvement rebelle et tout recrutement de jeunes appartenant à la communauté musulmane.
A noter que, si des shebabs se trouvent au Nord Kivu, ils auraient plutôt été recrutés par le mouvement rebelle ougandais ADF qui fait régner l’insécurité autour de Beni. Rappelons cependant que des sources humanitaires, présentes sur le terrain, assurent n’avoir aucune connaissance de cette intervention de shebabs qui assurent-elles, seraient très facilement reconnaissables…
La virulence des réactions aux informations de ce type et la vigueur des démentis montre aussi à quel point les évènements actuels portent à nouveau à incandescence les sentiments d’appartenance communautaire… » from Collette Braeckman 16 Juillet 2013 voir le link en haut
Mutanga amakuru meza ,muduhe aya Rwasa nayo nimba ahari
Aho ni sawa mwandika amakuru meza vraiment sinzi ico babahora .Nimuduhe amakuru ya Rwasa nayo nimba ahari.
None umu journnalsite Lucien Rukevya ba n’uryo mu politicien w’umunyejenda bafungiwe iki??? S’ukubera recrutements z’aba El Shabab zigirwa na M23 Rukevye arabizi neza kandi na surete y’i Burundi iabizi. Urwanda nirwo ruriko rurenyegeza, rugashigikira n’uurndi muri izo recrutements
Ntaco urwanda rutazotuyoza tutaravye neza duakwa kurwa mukajagari nka kabo !!! Que nos journalistes restent vigilant!!!
Nous combattons les shebabs en somalie depuis quelques années et vous dites qu’ils seraient hébergés par le Burundi pour destabiliser le Congo??quelle absurdité..
Un Patriote dit l’information correctement !
Wooow…. Ewana, dushitse kure kabisa…
@ Iwacu voila du journalisme responsable et patriotique! komera kuruyo murongo!!!