L’armée burundaise se dit réconfortée par le renforcement des troupes présentes en Somalie pour traquer les insurgés Shebab. 5 pays africains dont bien sûr le Burundi et l’Ouganda composent désormais l’Amisom. <doc2868|right>« Avec l’envoi des troupes éthiopiennes en Somalie par le sud-ouest dans la région de Baidoa et l’entrée dans le bourbier somalien [des troupes kenyanes par le sud dans la région de Kismaayo->http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/10/18/le-kenya-entre-dans-la-guerre-en-somalie_1589711_3212.html] ; sans oublier le contingent djiboutien, qui vient de rejoindre récemment les troupes ougandaises et burundaises de la Mission Africaine en Somalie déjà présentes à Mogadiscio pour appuyer le Gouvernement de transition, on peut affirmer aujourd’hui qu’il y a un léger mieux », fait remarquer le Colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l’Armée burundaise. Et de pointer le fait que l’action combinée de toutes ces forces présentes sur le terrain ne facilite pas la tâche aux Shebab. « Ils sont dans l’incapacité de mieux s’organiser, car ils subissent le feu nourri de toutes parts et sur presque touts les fronts » fait savoir le Colonel Gaspard Baratuza. Quant aux actions kamikaze, « cela se prépare et cela prend du temps », souligne le porte-parole de l’armée burundaise. Selon lui, le moral des troupes burundaises présentes en Somalie dans le cadre de l’AMISOM est au bon fixe, surtout avec l’arrivée de ces contingents additionnels. Même si des sporadiques sont menées par ces insurgés shebab autour de la capitale Mogadiscio : « La Somalie a connu des problèmes depuis 1991 et ce n’est pas en quelques mois que ce pays peut être complètement pacifié », déclare le Colonel Gaspard Baratuza. Il appelle la Communauté internationale à tout faire pour que l’appui logistique promis soit concrétisé. « Des avions adaptés à la spécificité de notre mission en Somalie permettraient à nos troupes d’être plus efficaces », conclut le porte-parole de l’Armée burundaise.