Des engins des Setemu seraient loués à des privés, dans des conditions floues. Alors que le travail de ces services est remis en question, leur direction indique qu’ils ont le droit de louer ces machines.
Le flou plane sur l’utilisation et la gestion des nouveaux engins donnés aux Services Techniques Municipaux (Setemu) par le gouvernement japonais, et qui sont loués à des privés. Une somme variant entre 200.000 Fbu et un million de Fbu : c’est à ce montant que ces engins des Setemu sont loués par jour. Pourtant, les usagers de ces machines en location verseraient, en collaboration avec les responsables de Setemu, une somme de deux à cinq jours de location seulement. Alors que ces engins peuvent passer quatre mois et plus loués à l’intérieur du pays.
Le directeur général des Setemu déclare que ses services ont le droit de procéder à la location des ces engins pour générer des revenus aux Setemu, et constituer un fonds. « En cas de catastrophe naturelle, ils pourraient contribuer à la réparation, sans même demander beaucoup de choses à l’Etat », indique Jean Paul Mpawenayo. Il ajoute que ces machines ne sont pas destinées à la collecte des déchets solides. « Ces engins ne sont pas appropriés pour le transport des déchets, mais nous pouvons les réquisitionner à tout moment. »
Des locations douteuses …
Même s’il y’a lieu de se demander si les Setemu n’ont pas dévié de leur objectif premier, l’assainissement et l’entretien de la voirie à Bujumbura.
Sur cinq camions benne Hino, trois sont loués par l’entreprise Ercom dans la zone Gatumba, en commune Mutimbuzi, province Bujumbura. Deux autres sont loués par la CTB (Coopération Technique Belge). Depuis quatre mois, une niveleuse et un bulldozer se trouvent dans la province Ruyigi. Un rouleau contacteur est à Kayanza et une pelle excavatrice se trouve à Bubanza.
Selon la RPA, certaines sources précisent que des entrepreneurs versent parfois des sommes équivalentes à deux ou six jours de travail, alors que ces engins continuent à travailler bien au-delà de ce délai.
Un document indique les tarifs pour la location du matériel aux Setemu, hors TVA. Un camion benne, type HINO, est loué à 200.000 Fbu à Bujumbura, et à 250.000 Fbu à l’intérieur du pays. Un camion porte-chars est loué à 500.000 Fbu dans la mairie de Bujumbura. Le même document indique qu’au-delà de 500 km, les tarifs de ces engins est à négocier entre la direction générale des SETEMU et l’entrepreneur. La machine pelle excavatrice est louée un million de Fbu dans la mairie, 1.100.100 Fbu à l’intérieur du pays. Un bulldozer est loué à 800.000 Fbu dans la mairie et un million à l’intérieur du pays. Une seule niveleuse est louée à 600.000 Fbu et 700.000 Fbu à l’intérieur du pays. A Bujumbura, un rouleau contacteur est loué à 500.000 Fbu et 600.000 Fbu à l’intérieur du pays.
bravo au moins il existe encore des personnes conscientes et raisonnables et courageuses qui denoncent les bavures commises par les soit disant responsables. Abarundi si ibijuju iriko barumiwe. ntaco ibintu bizoteba bihinduke les autorités insensées seront un jour demasquees et humilliees par le mauvais service qu’ elles ont rendu à leur patrie. Voir une capitale économique e t politique devenue poubelle ç ‘est écoeurant. Comment voulez- vous qu’on se développe avec cette égoïsme aveugle des décideurs .
Kanku,
Urabaza ico uzi, akuzuye ntikamurikwa. Faire louer ivya leta, amahera ntashika yose ntibibaho…..
Chers habitants de Bujumbura, nous devrions signer une pétition demandant que les autorités municipales soient élues au sufrage universel car il y a un manque flagrant de leadership au niveau de la gouvernance de cette Ville. M. le maire, si vous lisez ceci, sachez que ce n’est pas personnel! C’est un appel au réveil. Prenez vos responsabilités à légard des citoyens de la Ville de Bujumbura, la capitale politique et économique du Burundi! Le seul port du pays s’y trouve. Encore faut-il savoir s’il appartient encore au Burundi. Le seul aéroport s’y trouve. C’est la porte d’entrée, le visage de notre chère patrie. Mais allez voir! Où sont les politiques cohérentes pour l’améliorations des conditions de vie de ses habitants ? Où sont les politiques de création d’emploi, attirer des investisseurs…? Où sont les politiques intégrées de lutte contre la criminalité ? Existe-t-il une polique de construction, d’entretien et de planification des infrastructures de la Ville ? Qu’en est-il du plan d’urbanisme, de mobilité durable etc. ? C’est un vrai gâchis. Les manifestations d’incivilités sont vraiment désolentes; ex. des hommes urinent, en plein jour dans les imondices du marché Jabe alors qu’à côté, des commerçantes préparent des mets consommés sur place! Et personne ne semble s’en soucier. Est-ce de la résignation ou cela fait partie de la fameuse « culture burundaise » ? Que quelqu’un me réponde svp! On dirait que le temps s’est arrêté en 1815!
Il faut exiger que les taxes perçues servent à entretenir les infrastructures de la ville! Si la Ville n’est plus capable de le faire, que les politiques laissent le privé s’en charger au lieu de lui mettre les bâtons dans les roues! Ce serait un moindre mal. Excusez-moi mais je suis vraiment dégoûté. Dégoûté par la puanteur des égouts, le taux de criminalité qui caractérise certains coins de la ville où l’État semble plutôt absent, la corruption, le racket policier, la dégradation environnementale et j’en passe! Bravo à ceux qui se lèvent et dénoncent ces maux dont souffre notre ville. C’est un devoir citoyen.
Ca c’est vraiment honteux pour un DG….. Le ridicule ne tue pas!!!!
Oui, louer pas de problem, mais la question Ayo mahera yoba aja mu Kigega ca L’Etat canke mu mifuko yabamwe? None hoho ko mukotesha ayo ma Machine, mbega iyarara ryose mwagomba gukura hirya no hino riba rirahava. Jewe ndabona atagukunda Igihugu n’aBarundi, ubu umucafu kugira ukurwe Abanyagihugu batangisha Double nizo za Prives, birababaje tugowe tukiriko. Iwacu perereze mumenye ko izo Cash zinjira imisi yose ou apres 3 ou 4 jrs yinjira muri Caisse Publique.