«Au cours de l’année 2017, nous avons pu enregistrer 2.289 entreprises et celles-ci comptent créer 19.410 emplois », a déclaré Léonard Sentore, directeur général de l’Agence de Promotion des Investissements (API). C’était ce vendredi 12 décembre, lors d’une conférence de presse.
Comparativement à l’an 2016, a-t-il dit, le nombre de sociétés créées a connu une évolution de 5,3%. Et la prévision d’emplois accrue de 10,6%.
D’après lui, plus de 67% de sociétés créées en 2017 évoluent dans le secteur du commerce et des services. 8% sont dans le secteur de la santé et 7% sont du domaine de la construction.
Avant d’ajouter que les secteurs de l’agri-élevage ainsi que les mines et énergie occupent respectivement 4 et 5% des sociétés créées.
M. Sentore souligne que 24 certificats ont été octroyés aux entreprises éligibles aux avantages du code des investissements. « Ces projets ont eu un capital prévisionnel équivalent à près de 200 milliards de Fbu et comptent créer 2.777 emplois».
Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome met en cause ce bilan. « Comment parle-t-il de création d’emplois alors que le chômage couvre 65% au Burundi ?»
Il soutient par ailleurs que l’Api offre moins de facilités aux investisseurs au Burundi. « Notamment dans l’octroi des crédits, la lutte contre la corruption et dans l’octroi des facilités des affaires ».
Cet activiste de la société civile exhorte l’Api à revoir sa façon de travailler avec les investisseurs. Au gouvernement, il recommande notamment de créer un environnement favorable des affaires. Entre autres bonne gouvernance, baisse des taxes et impôts, lutte contre la corruption.
Quels sont ces investisseurs étrangers qui sont interessés à investir dans un pays où la corruption est banalisée,sans électricité et où le concensus politique sur la gouvernance du pays est inexistant,où la croissance économique est négative. Bref, l’Olucome a raison, ce rapport est plus politique que technique.
Il n’ya plus de coupure d’electricite au Burundi Mr peut etre tu es tres loin du Burundi. Nous qui vivons au Pays, nous savons la realite. De toutes les facons, tu ne peux pas parler de rumeurs sur ton propre pays et esperer un avenir honorable mon Freres. Un blanc peut le faire, je comprendrais, mais quand un compatriotes se met a salir son propre pays qui heberge ses parents ca me rend vraiment malade.
Pouriez-vous nous donner quelques exemples de ces entreprises créees en 2017 Mr Sentore !! Ngira ni utubaret