Compris naguère entre 900 et 1200 Fbu, le prix des pommes de terre a considérablement diminué. Il varie désormais entre 500 et 750 Fbu. Tels sont les témoignages des commerçants recueillis ce jeudi 18 janvier au marché ’’Bujumbura City Market’’ communément appelé ’’Kwa Siyoni’’ situé en commune Ngagara.
Cette baisse concerne également le haricot. Le prix de la 1ère qualité dite ’’jaune’’ est passé de 1800 à 1200 Fbu. Celui du haricot appelé ’’Kirundo’’, consommé par un bon nombre de Burundais, qui était de 1200 Fbu en août dernier est passé aujourd’hui à 850 Fbu.
Selon ces commerçants, cette diminution est due à une augmentation de la production de ces deux cultures : «La dernière saison culturale a été bonne».
N’eut été la pénurie du carburant, affirment-ils, les prix auraient sensiblement chuté. Cependant, ils confient que cette baisse n’implique pas l’augmentation de la clientèle pour autant : «Les marchés sont devenus nombreux et la clientèle est partagée».
Du côté des consommateurs, c’est la satisfaction. Ils se félicitent que les prix aient baissé. Néanmoins, ils regrettent que cette baisse se limite à ces deux produits seulement : «Les prix des autres dont ceux importés ont sensiblement augmenté». Ils parlent entre autres du riz importé de la Tanzanie.
Noël Nkurunziza, président de l’Association burundaise des consommateurs (Abuco), exhorte les producteurs à éviter le gaspillage. Les prix montent pendant les mois de février, de mars et d’avril. M. Nkurunziza appelle le ministère de l’Agriculture à aider les producteurs dans la conservation.
Il devrait leur apprendre les techniques pour que cette production ne soit détériorée.