La Parcem, au cours d’un point de presse, ce 16 février, a tiré la sonnette d’alarme.
Elle vient d’adresser une correspondance aux différents chefs de partis et coalitions pour les interpeller à « prendre le taureau par les cornes », les incitant ainsi à trouver une solution aux véritables défis qui minent le pays en cette période électorale.
Dans cette correspondance, Faustin Ndikumana, président de la Parcem, n’y va pas par quatre chemins : « Le constat actuel est amer. Au lieu d’organiser des débats sérieux sur les défis qui hantent le pays, vous nous embarquez sur le terrain de faux débats ». Il fait allusion aux drapeaux enlevés, aux divisions inopportunes au sein des partis politiques, au mauvais comportement de certains jeunes membres des partis.
Selon lui, certains politiciens devraient, d’ores et déjà, préparer des projets d’avenir pour les jeunes désespérés plutôt que de les envoyer « à l’abattoir. »
Pour ce, la Parcem demande au parti au pouvoir de présenter son bilan et d’assumer ses échecs et, aux partis de l’opposition, de montrer le changement dont ils sont porteurs et surtout de prouver la compétence pour y parvenir.
Cette parole ne doit pas interpeller les hommes politiques, mais bien les électeurs pour leur rappeler que nous devons bien peser notre bulletin avant de le laisser tomber dans l’urne.
Nous devons nous poser en âme et conscience ce que vaut le programme du parti et de l’homme politique (pour nous personnellement et pour la communauté burundaise) auquel nous allons donner notre suffrage.
Nous devons dans le quotidien interpeller nos élus pour leur demander de nous dire comment leur action va améliorer notre quotidien.
Les peuples ont le leadership qu’ils se donnent. Si le nôtre est médiocre, c’est que dans l’ensemble nous acceptons la médiocrité
Etre compétent ce n’est pas seulement avoir de l’éloquence. Il faut plus que cela!
A parcem il n’ y a qu’une personne compétente pour parler publiquement: Faustin qui n’a ni suppléant, ni porte-parole, ni secrétaire. urazi ko hari igihe ahora avuga agwaye hamwe wumva n’ijwi risohoka vyanka. Ntawe yizeye yomuvugira neza,
« Basekabatikwije yavyaye Ndabakwaje »
Bonjour à tous! Je vous invite à lire un document que je viens de publier à ce sujet sur l’adresse suivante: http://www.labogabon.net/burundi/.
Bonne lecture !
Monsieur Parcem a probablement raison; mais il faudra qu’il se munisse d’un bon « compétençomètre » dans son labo!!! Car aussi longtemps que cette notion relèvera de la subjectivité, on aura des compétences à toutes les sauces!!!
Merci Faustin;
Le changement des hommes et des postes oui mais quels sont les objectifs des nouveaux, quelles activités pour développer le pays? avec quelles ressources? Je soutiens, il faut harceler nos politiciens avec ce genre de questions?
Faustin,
Tu es un patriotes.
Voilà le vrai débat qui devrait occuper le terrain à 3 mois des éléctions!