Les personnels de l’université du Burundi dénoncent l’injustice de la part du ministère ayant les finances dans ses attributions après presque dix ans de gel des annales et de blocage administratif de carrière.
Dans un communiqué du 19 avril 2024, les personnels de l’Université du Burundi ont dénoncé une politique de deux poids, deux mesures de la part du ministère des Finances. Les annales des employés de la Fonction publique ont été débloqués depuis 2022, hormis les institutions à statuts spéciaux. Raison invoquée : un décret est nécessaire pour que ces dernières puissent être débloquées. Ce qui n’a pas été un préalable pour les employés de la Fonction publique. « Une première injustice », dénoncent-ils.
Après une année de lutte acharnée, un décret a été signé par le président de la République le 1er septembre 2023. Quelques-unes des institutions concernées ont commencé à le mettre en application. Le ministre des Finances a expliqué que ce décret a besoin d’un autre décret pour une application complète.
Par la suite, un second décret a été signé en date du 22 mars 2024. Dans la foulée, d’autres institutions ont commencé à le mettre en application. Hormis les personnels de l’Université du Burundi. Le ministre des Finances a instruit tous les ministres de fournir les résultats de l’actualisation de l’impact budgétaire des institutions sous leur tutelle. Cela a été fait à l’Université du Burundi.
Afin de renforcer ses services, Audace Niyonzima, le ministre des Finances a demandé au Premier ministre de mettre à sa disposition des conseillers pour lui apporter une assistance technique en vue de mettre en application ledit décret. Le ministre a invité les responsables des ressources humaines et de la gestion des salaires dans les institutions à statuts spéciaux à bien vouloir participer à une séance de clarification et d’interprétation du décret et de calcul de l’impact budgétaire.
Les personnels de l’Université du Burundi dénoncent les correspondances répétitives du ministre qui ne sont que des manœuvres dilatoires pour retarder ou refuser la mise en application des décrets présidentiels.
Ils avertissent qu’ils ne resteront pas les bras croisés aussi longtemps qu’ils ne seront pas rétablis dans leurs droits.
Contacté, un cadre à la cellule communication au ministère des Finances n’a pas voulu se prononcer sur le sujet.
le tonneau des Danaïdes
on y va tout droit
Plus d argent dans les caisses et le navire tangue, bientôt il risque de sombrer
Et de plus de voir son personnel surtout professeurs et assistants aller voir ailleurs.
Encore des intellectuels tant décriés qui quitteront le navire
1. Vous ecrivez:« ls avertissent qu’ils ne resteront pas les bras croisés aussi longtemps qu’ils ne seront pas rétablis dans leurs droits… »
2. Mon commentaire
Si jamais cette situation mene a une fuite des cerveaux, nos dirigeants burundais vont crier qu’il y a manque de patriotisme.