Jeudi 21 novembre 2024

Politique

Les Pays-Bas toujours engagés dans l’appui du peuple du Burundi

08/02/2018 9

«Le soutien néerlandais continue, nous appuyons le pays avec un montant d’environ 40 millions d’euros par an», a indiqué Robert-Jan Siegert envoyé spécial du royaume des Pays- Bas dans la région des Grands Lacs.

Robert-Jan Siegert, les Pays-Bas sont un ami du peuple burundais.

C’était au terme de sa visite effectuée du 5 au 7 février. Il était venu s’enquérir de la situation sur le terrain et échanger avec les autorités burundaises.

Cet émissaire a noté des soucis au niveau de l’espace politique, de la dégradation de la situation socio économique et de l’impunité de graves violations. «Nous sommes convaincus que l’accord d’Arusha reste la base pour un futur stable du Burundi, et que la seule piste pour aller vers une ouverture de l’espace reste le processus de dialogue parrainé par la Communauté de l’Afrique de l’Est », a-t-il affirmé.

Pour lui, le royaume des Pays-Bas garde la porte ouverte pour un dialogue constructif entre les deux pays. Pour cet envoyé spécial, son pays est prêt à accompagner le Burundi dans la recherche des solutions durables à la crise. D’autant plus que ce pays fait partie du Conseil de sécurité depuis janvier 2018.

Les relations de coopération entre le Burundi et les Pays-Bas touchent les secteurs de l’Etat droit, de l’investissement durable, la sécurité alimentaire et la santé reproductive. Néanmoins, les financements octroyés ne transitent pas par l’Etat du Burundi. Ces sont des appuis directs aux projets de développement.

Robert-Jan Siegert va poursuivre sa tournée dans les régions des Grands Lacs notamment en Tanzanie.

Forum des lecteurs d'Iwacu

9 réactions
  1. Jean Habonimana

    DES MILLIARDS D’ARGENT DES CONTRIBUABLES HOLLANDAIS ONT ETE DEPENSES DANS L’ESPOIR DE « CIVILISER » LA POLICE DD ET A L’ARRIVEE LA POLICE DD EST RESPONSABLE DE CRIMES CONTRE L’HUMANITE. LA HOLLANDE PAYS SANS PAREIL EN TERMES DE TOLERANCE, DE SIMPLICITE SOCIALE (PREMIER MINISTRE QUI VA AU TRAVAIL A VELO), D’HUMANITE ET DE BEAUTE EST INCAPABLE DE SAISIR QU’ELLE A A FAIRE AVEC UN REGIME CRUEL ET IMPERMEABLE A LA NOTION D’HUMANITE ET A LA SACRALITE DE LA VIE HUMAINE.
    P/S
    SORRY I HAVE NO FRENCH ACCENTS.

  2. Rurihose

    Et Monsieur Ayubu
    Pourquoi vous ne parlez pas en même temps des sommes faramineuses que les dirigeants: Kabila,M7 Paul Biya amassent par corruption.
    Ces sommes ne devraient pas servir au développement?
    Je n’ai pas osé parler de milliard de Fbu ponctionnés pour construire des palaces des mille et une nuit à Bujumbura
    Allez une fois au fond de ta logique, cher Ayubu????
    Au moins cet argent des contribuables hollandais est comptabilisé et n’atterit pas dans les poches d’un Mutama X

  3. Ayahu Jean Pierre

    « le soutien néerlandais continue, nous appuyons le pays avec un montant qui avoisinent 40 millions d’euros par an » aurait dit Robert-Jan Siegert…Ce genre de propos me rappelle bien d’autres, ceux du représentant d’un autre pays, la Suisse, qui lors d’un des multiples séminaires sur le Burundi disait, approximativement ceci, au sujet de l’aide au développement: l’aide est aussi ce que nous sommes entrain de faire. C’est-à-dire des billets d’avion, des hébergements dans des hôtels x étoiles, des diners et autres banquets à longueur des journées. C’est l’aide au développement. Il y a quelques temps, la presse nous informait que Pacifique Ninihazwe, sa femme et ses 4 enfants ont été pris en charge par une ONG de droit hollandais…De 1993 à environs 2010, l’aide au développement a consisté au financement des différents rounds de négociation, à la consolidation de la paix avec ce que cela implique et représente comme masse d’argents et du confort matériel que les plus placés, les élus du monde – j’entends par là, la société civile- y tire. Je laisse tout observateur apprécier dans quel confort matériel les membres de cette société vivent! Personne n’ignore le surnom donné à certains quartier où vivent ceux qui ont participé aux différents rounds de négociation!
    Ces 40 millions, peuvent être gardé. Le peuple burundais ne s’en rendra pas compte…Non,une infine partie, moins d’1 pour cent s’en rendra compte…
    Pour dire que finalement, ces occidentaux confondent aide humanitaire et developpement!

    • Stan Siyomana

      @Ayuhu Jean Pierre: « Ces quarante millions peuvent etre gardes. »
      Je me souviens que dans les annees 60, quand notre College Don Bosco (aujourd’hui Lycee de Ngozi) etait encore en construction, les Pays-Bas nous avait envoye un architecte (et sa femme nous enseignait l’anglais). Je suis toujours reconnaissant pour cette aide.

      • Gacece

        @Stan Siyomana
        J’aimerais bien savoir ce qu’est devenu votre lycée de Ngozi ces temps-ci! Il paraît qu’à l’époque de Bagaza, on avait remplacé les vitres des fénêtres par des tôles… pas de vrais tôles!… mais des barrils (ou tonneaux) métalliques détordus!… et rouillés.

        • Stan Siyomana

          @Gacece
          Quand j’ai pu visiter mon ancienne ecole, je n’y ai passe qu’une quinzaine de minutes.
          J’ai pris quelques photos ET TOUT ME SEMBLAIT NORMAL.
          C’est quand meme agreable d’entendre que l’equipe de basketball du Lycee de Ngozi a recemment battu le Lycee de Gisanze (je crois) environ 100 points sur zero!!!.

          • Gacece

            @Stan Siyomana
            Cela veut-il dire que même si on en parle que rarement ou pas du tout, des choses changent. Puisqu’entre les années 1980 et actuellement, on a pu remettre au Lycée de Ngozi ses fénêtres en vitres?

    • kabingo dora

      @Ayahu
      Sacré ayahu ?
      D’abord les occidentaux ne sont pas responsables seuls de la confusion entre l’aide humanitaire et le développement , nous sommes les principaux complices . Il nous appartient , à nous en tant que bénéficiaires de l’aide , de refuser toute aide de nature à créer la dépendance , toute aide non assortie d’une composante de développement doit être refusée. C’est ce qui exige certains pays plus malins que nous lorsqu’ils exigent lors de contrats importants le transfert de technologie, ils éxigent par exemple la construction d’usine de montage sur place , ce qui a un intérêt certain en terme de main d’oeuvre et de revenus pour les populations locales .
      Lorsqu’on analyse comment l’aide occidentale a été faite au Burundi , on se rend compte en effet car il y a eu beaucoup de soucis et ceci n’est qu’un euphémisme:
      – par exemple les sociétés de développement ont été pendant longtemps aux mains des occidentaux sans l’émergence de techniciens locaux , nous sommes aussi responsables
      – lorsque nous avons eu des responsables locaux ( burundais) les moyens de ces organismes ont été détournés ! Nous sommes responsables aussi .
      Que dire maintenant des ONG ou des organismes du système onusien qui affectent dans la plupart des cas 70% de leurs budgets aux frais de fonctionnement et 30 % ou moins à l’aide proprement dite ! Eh bien je suis contre ce type d’aide mais il nous appartient d’agir pour la modifier , les pays occidentaux ne la modifieront pas d’eux memes . Mais il faut souligner d’autre part que certains pays sont parvenus à s’en sortir . Le meilleur exemple est le Japon qui , au 19 e siecle a eu une aide des pays européens et est parvenu à s’en passer .Que dire des chinois , ils ont grandi tous seuls. Et les européens après la seconde guerre mondiale ? Ils ont eu le plan Marshall .
      Qu’est ce qui nous empêche , à nous Burundais de faire la même chose ?
      Je vais vous le dire : la mauvaise gouvernance et la corruption . Les Européens n’y sont pour rien

      • Stan Siyomana

        @Kabingo Dora: « Lorsque nous avons eu des responsables locaux (burundais) les moyens de ces organisms ont ete detournes. »
        1. Au Burundi, quand l’aide parvient a atteindre le niveau local de la colline, vous apprenez que le chef de colline s’est servi le premier ALORS QU’IL N’EST JAMAIS LE CITOYEN LAMBDA LE PLUS VULNERABLE DE CETTE COLLINE
        2. C’est tres etonnant pour moi de voir comment les juifs americains contribuent genereusement pour un projet de reboisement en Israel ou comment la diaspora indienne (aux Etats-Unis) leve des fonds pour promouvoir l’education (surtout dans les milieux defavorises) en Inde, J’EN AI CONCLU QUE CES BIENFAITEURS DOIVENT ETRE SURS QUE LEUR AIDE VA ATTEINDRE SON BUT.

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