Quarante millions d’euros par an, telle est l’enveloppe que les Pays-Bas accordent chaque année au Burundi. Harry Verweij, ambassadeur des Pays-Bas, l’a fait savoir ce mercredi 25 avril lors d’une conférence de presse.
C’est dans le cadre de la célébration du jour de la fête du roi des Pays-Bas. Elle était centrée sur la «planification familiale au Burundi».
Il justifie le choix de cette thématique par les témoignages des couples sur la reproduction. Notamment, des hommes demandent l’approbation des femmes pour faire la vasectomie. «Ils étaient victimes des grossesses non désirées déjà».
Il se félicite de cette décision : «Leur choix est un succès pour moi». Car, en plus de la sécurité alimentaire et de l’Etat de droit, son pays s’investit pour le planning familial. «Nous injectons plus de 7 millions d’euros dans ce domaine». Il évoque l’appui aux organismes œuvrant pour la santé reproductive, entre autres Population services international (PSI).
Ce diplomate s’étonne du tabou autour de la sexualité au Burundi. Il plaide pour une communication dans ce domaine. Ni la religion ni la culture ne doivent influencer le comportement sexuel. «La sexualité est une affaire personnelle. Chacun doit avoir l’information en la matière pour savoir comment gérer sa reproduction».
La fête du roi des Pays-Bas sera célébrée ce vendredi 27 avril.