A la veille des élections de 2025, Iwacu analyse les partis politiques au Burundi, leurs forces et faiblesses : Combien sont-ils aujourd’hui ? Quels sont leurs moyens d’actions et ancrage national ? Iwacu a rencontré des chefs des partis. Voyage au cœur des vraies formations et des partis sur papier.
Connaissez-vous le parti pour la Promotion et la Solidarité des Masses Laborieuses (PML-Abanyamwete) ? Ou encore le Parti pour l’Indépendance Economique du Burundi (PIEBU-Abanyeshaka). Non plus ? Et le Mouvement des Patriotes Humanistes (MPH) ?
Ces trois formations, prises au hasard, font partie des 35 partis politiques enregistrés au sein du ministère ayant la gestion des partis politiques dans ses attributions. Ils sont parfaitement inconnus. Pourtant, quand vous discutez avec leurs « leaders », tous, l’air sérieux vous disent : « mon parti est représenté dans toutes les provinces et communes du pays. Les comités statuaires du parti à tous les niveaux sont à l’œuvre. Nous effectuons “régulièrement” des descentes sur terrain pour redynamiser les organes du parti ».
Bien entendu cette profusion de partis politiques est très bonne pour la « consommation » extérieure. « Dans tous les rapports, on lit que le Burundi est un pays démocratique et compte une trentaine de partis. C’est beau pour le vernis démocratique », lâche avec un petit sourire un observateur de la vie politique burundaise.
Mais il ne faut pas chercher bien longtemps pour découvrir que la trentaine de partis politiques, « c’est du vent ».
En réalité, « seuls quatre partis politiques sont réellement sur le terrain et peuvent revendiquer un certain ancrage national : ce sont le CNDD-FDD, le CNL, le FRODEBU et l’UPRONA », explique un président d’un parti politique burundais. Il faut aussi souligner qu’au fil des années, le FRODEBU et l’UPRONA ont vécu une véritable hémorragie. « Le parti au pouvoir a sérieusement siphonné ces deux partis, de nombreux militants ont rejoint le parti au pouvoir dans l’espoir d’avoir quelques retombées du pouvoir ». Et notre source d’évoquer en riant un proverbe burundais : agakecuru gahishije ntikabura abuzukuru (la vieille qui a la nourriture prête ne manque jamais de convives).
L’argent, le nerf de la guerre
Le fonctionnement des organisations politiques requiert toujours un minimum de moyens financiers pour couvrir les dépenses qui leur permettent d’exister et d’agir. Un parti a besoin de moyens : « les coûts fixes de fonctionnement interne, les dépenses de formation des militants, cadres, candidats et élus, le coût des activités externes de propagande et d’insertion dans le tissu social et le financement des campagnes électorales ». Or, « certains partis politiques burundais n’ont pas des moyens financiers suffisants », analyse le politologue. Même la loi sur le financement des partis politiques n’existe pas.
Question de moyens, le parti au pouvoir semble très à l’aise. Ses moyens lui permettent le luxe d’être présent dans les recoins les plus reculés du pays. Le parti au pouvoir peut se targuer d’être « partout au Burundi », reconnaissent tous les analystes interrogés. Par opportunisme ou conviction, le CNDD-FDD est de facto « un parti de masse ». Et il a les moyens de mobiliser. Un politologue rappelle « les tournées du secrétaire général du parti CNDD-FDD à l’intérieur du pays (dans toutes les provinces, communes et zones)». Et de s’interroger : « A part le CNDD-FDD, quel autre parti politique peut le faire?»
Ce n’est pas tout : le même parti a actualisé les noms de ses commissaires nationaux samedi le 30 septembre 2023 et a tenu, samedi le 7 octobre 2023, des congrès provinciaux pour élire les comités conformément au décret nº 1/05 du 16 mars 2023 portant détermination et délimitation des provinces, des communes, des zones, des collines ou quartiers de la République du Burundi.
Le CNDD-FDD est une « machine de guerre », analysent plusieurs sources. Il contrôle l’administration jusqu’à la base. Et par le passé, le parti a déjà montré qu’il n’a aucun scrupule à utiliser les moyens de l’Etat pour ses campagnes électorales. Le rapport final de la mission de l’observation électorale de l’Union européenne sur le Burundi de 2010 a noté que « la campagne de l’élection présidentielle a été marquée par l’utilisation des véhicules de l’Etat par les cadres du CNDD-FDD ».
Sans doute, cela s’est reproduit pour les élections ultérieures. Pourtant, la loi interdit une telle pratique : « … est puni d’une amende de huit cents à quatre millions (800 000 FBU à 4 000 000 FBU) toute personne qui, à des fins de propagande, utilise ou laisse utiliser, à son profit, à celui d’un candidat, d’un parti politique ou d’une coalition des partis politiques, les biens et les moyens de l’Etat, d’une institution ou d’un organisme public », précise le Code électoral de 2019.
Autres ressources : les cotisations des membres. C’est un secret de polichinelle, les Bagumyabanga sont « invités » à cotiser pour le parti. « On donne selon l’importance des revenus, un ministre membre du parti va donner une cotisation conséquente, un homme d’affaires aussi ».
Mais apparemment, la question des cotisations semble « sensible ». Interrogée, la chargée de la communication nous a dit qu’elle était empêchée. Des membres du CNDD-FDD (sous anonymat) disent que dans leur parti, tout est planifié : « tout mugumyabanga est “invité” (contraint disent certains) de cotiser. Pour les fonctionnaires, le retrait peut se faire directement à la source ».
Difficile d’en apprendre plus. Le secret est la marque de fabrique dans ce parti qui, en plus des cotisations attendues des membres, « obligatoires » selon plusieurs sources, le parti engrange aussi des « dons » importants qui lui permettent de faire des dépenses coûteuses.
Le CNL se débat
Après le CNDD-FDD, l’autre formation qui semble sortir du lot est le CNL.
Ce dernier vit des cotisations de membres. Mais il est impossible d’en connaître le montant. Là encore, les langues ne se délient pas facilement. Une source digne de foi nous a confirmé que le plafond du montant des cotisations est fixé seulement pour les membres de tous les comités, les députés et ceux qui ont été élus dans des conseils communaux. Les autres cotisent comme ils le désirent.
Or, le CNL a combien de députés ? Une trentaine seulement. « Même la plupart de ces comitards vivent dans des conditions qui ne leur permettent pas de s’acquitter régulièrement des cotisations », précise la même source. D’autres politiques nous ont assuré que beaucoup des membres de leurs partis sont soit au chômage, soit dans une profession peu rémunératrice et que de ce fait les cotisations stagnent.
L’UPRONA ne veut pas mourir
« Le maillage des décennies au pouvoir n’a pas résisté au temps », le parti du Prince ne fait plus recette, même si c’est un parti connu partout au Burundi. Mais en réalité ne survit que grâce à l’esprit d’Arusha. Le parti « vivote », reconnaissent des militants.
Quid de ses moyens financiers ? Le parti était doté d’un bon patrimoine immobilier qui a été dilapidé, selon certaines sources. Au fil du temps, le parti de Rwagasore a assisté à la spoliation de certains de ses biens. A titre illustratif, Iwacu a fait une enquête en 2017 et a montré qu’« une parcelle de Kamenge de 1ha, 2ares, 83ca a été vendue à l’entreprise Kamenge Business Center à 700 millions de nos francs selon le contrat de vente ». A l’époque, plusieurs sources ont évoqué « une vente illicite. »
Ce n’est pas tout : « à travers tout le pays, des terrains du parti ont été vendus. Ce sont notamment : Rohero, Nyakabiga, une partie de Kumugumya (siège de ce parti) et d’autres à l’intérieur du pays (Ngozi et Rumonge) », nous a indiqué un ténor du parti UPRONA non reconnu par le pouvoir de Gitega.
Quand bien même cet ancien parti-Etat essaie bon gré, mal gré de tenir debout, un militant actif de ce parti qui a requis l’anonymat parle d’« une camarde qui est là tout simplement ».
Finalement, malgré le discours rassurant d’un membre du comité national que nous avons interrogé qui nous assurait que : « l’état financier du parti est bon », les ventes « illicites et frauduleuses » du patrimoine du parti UPRONA par certains membres de sa direction semblent avoir saigné la formation. Certains estiment que le parti est « mort ». Il faut peut-être attendre » la levée de deuil définitive » nous a confié un Uproniste de première heure.
Des partis minés par des querelles intestines
Le chapelet des malheurs des partis politiques est long. Presque tous les partis, à des degrés divers, connaissent des luttes intestines plus ou moins graves.
Au CNDD-FDD, des dissensions étouffées
Les guerres intestines au sein du parti de l’aigle sont devenues presque une tradition. Du maquis à la tête de l’Etat, le parti CNDD-FDD s’est illustré par des cas de conflits, des purges, des diktats des « hommes forts » entre les militants. Un ancien ex-FDD a témoigné que « pendant le maquis, il était strictement interdit de poser des questions du genre “pourquoi …” au risque d’être taxé de vouloir contester l’autorité du chef ». « Moi-même j’ai failli être jeté, à plusieurs reprises, dans un “ihandagi (une sorte de ‘trou de fusiliers’, creusé dans la terre et puis presque entièrement colmaté, insuffisamment aéré et souvent humide” dans lequel on enterrerait-vivant les récalcitrants », a-t-il ajouté.
Il ne faut pas passer sous silence les scissions au sein de ce parti des « bagumyabanga » depuis la rébellion. Des sources concordantes au sein de ce parti ont dénombré (au moins) quatre véritables scissions :
1998 : le CNDD dirigé par Léonard Nyangoma
le CNDD-FDD, mouvement politico-militaire, dirigé par Jean –
Bosco Ndayikengurukiye.
2001 : Kaze FDD de Jean-Bosco Ndayikengurukiye.
Mouvement politico-militaire de Pierre Nkurunziza
2007-2008 : ADR dirigé par Alice Nzomukunda
UPD Zigamibanga fondé par Hussein Rajabu
CNDD-FDD dirigé par Jérémie Ngendakumana
2015 : CNDD-FDD dirigé par Evariste Ndayishimiye
PPD Girijambo de Léonidas Hatungimana
Ce n’est pas un secret : il faut rappeler également que déjà en 2008, une « sécession » a secoué le parti de l’aigle. Consécutivement à cet ouragan, 22 députés « sécessionnistes », accusés d’ailleurs d’être derrière Radjabu ont été chassés du CNDD-FDD et de l’Assemblée Nationale du Burundi. Parmi ces 22 députés, 19 ont pris refuge à l’UPD-Zigamibanga.
Même l’après-Nkurunziza n’a pas permis de tourner la page. Un politologue fait remarquer que depuis la montée d’Evariste Ndayishimiye à la tête du pays, il semble que quelque chose ne « tourne pas rond à l’intérieur de ce parti au pouvoir. » Il rappelle, à titre illustratif, que « depuis un certain temps, il y a eu des phrases malencontreuses entre le président de la République et le secrétaire général du parti CNDD-FDD ». Cela peut alors présager une difficile succession ou une difficile confection des listes électorales pour les élections de 2025, analyse ce politologue.
Au CNL, la guerre ouverte
Agréé le 14 février 2019, Agathon Rwasa et son parti CNL sont aujourd’hui de nouveau dans la tourmente. Alors que ce parti avait tenu ses congrès respectivement les 12 mars et 30 avril 2023, ces derniers ont été qualifiés de « nuls et sans effet » par la décision nº 530/3003/CAB/ 2023 du 17 mai 2023 du ministre de l’Intérieur. Ces deux congrès sanctionnaient respectivement un changement des statuts et règlements d’ordre intérieur et des membres du bureau politique conformément à un nouveau redécoupage administratif.
Pour justifier cette décision, le ministre burundais de l’Intérieur avait donné deux raisons : après avoir « analysé » les conclusions de ces deux congrès, Martin Ninteretse a constaté que le parti CNL n’a pas respecté ses propres statuts et règlements d’ordre intérieur dans leur organisation, avant d’ajouter qu’il a également été saisi sur ces mêmes irrégularités par un groupe de députés évincés du bureau politique de ce parti.
Ce ministre ayant les partis politiques dans ces attributions a exigé d’Agathon Rwasa « de procéder au préalable à une réunification du bureau politique », avant d’organiser de nouveaux congrès de son parti « respectueux de la loi ». Cette décision a été qualifiée par A. Rwasa d’une violation de l’article 10 de la loi régissant les partis politiques qui interdit toute « ingérence des pouvoirs publics dans le fonctionnement interne des partis politiques ».
Jusque-là, les choses n’ont pas eu une issue idoine. Le 2 juin 2023, par la lettre nº 530/3464/CAB/2023, le ministre de l’Intérieur Martin Niteretse a pris une autre décision cette fois-ci de suspendre les activités du parti CNL sur toute l’étendue du territoire national.
Des crocs-en-jambe, des coups-bas, des éjections, tout cela mine le parti d’Agathon Rwasa. On dirait que la politique est devenue un jeu à somme nulle pour les membres du bureau politique.
Le 28 juin 2023, le leader historique des FNL a pris une décision de suspendre de leurs fonctions certains membres de l’organe national du parti CNL (décision nº04/CP). Dare-dare, le 4 juillet 2023, M. Rwasa a été démis de ses fonctions de président et représentant légal du parti CNL.
Un jeu sans arbitre ? Les inyankamugayo ne savent plus à quel saint se vouer. Tous les observateurs de la scène politique interrogés sont unanimes pour dire qu’« avec la suspension des activités du principal parti de l’opposition sur toute l’étendue du territoire national et dont ses réunions doivent avoir désormais l’aval du ministre de l’Intérieur, il est difficile de croire en des élections démocratiques ».
A l’UPRONA, des ailes
La génération actuelle croirait que les dissensions au sein du parti de Rwagasore datent d’aujourd’hui ; loin de là. A un mois seulement après l’acquisition de l’indépendance du Burundi, le parti UPRONA a connu des troubles internes aux allures ethniques et régionales.
Deux courants idéologiques dits « Monronvia » et « Casablanca » ont vu le jour. « Il faut apprendre de l’histoire pour mieux avancer », un conseil des historiens. Mais il semble que les « Badasigana » contemporains n’ont jamais tiré les leçons du passé. « Le passé semble être ressuscité au sein de ce parti », martèle un observateur de la politique burundaise.
Plus d’un se demande aujourd’hui ce qu’est devenue la devise « unité, travail et progrès », qui, jadis, constituaient le cheval de bataille et la fierté de ce parti du Prince. Aujourd’hui, le parti a franchi un autre palier. Des ténors du parti s’entredéchirent et se réconcilient. Des « Badacikana » ? (ceux qui ne meurent pas). Nul besoin d’être historien pour se rappeler des « ailes » qui jonchent le parti UPRONA. Les langues internes se délient : « aux sources de ces scissions et éjections se trouvent la gestion du patrimoine du parti et une difficile conciliation des intérêts personnels ». « Chacun des ténors veut goûter aux dividendes de la mangeoire », précise un Uproniste interrogé.
« Pour avoir héroïquement résisté à l’érosion du temps et de la déferlante vague de la démocratisation, pour avoir pu peser dans la balance au moment historique des négociations d’Arusha, génératrices de l’Accord basique qui sous-tend tant bien que mal la gestion politique du Burundi « post-conflit », l’UPRONA connaît, depuis un certain moment de vives fractures internes. Pas même besoin de remonter à l’époque de de Charles Mukasi (ancien ténor du parti). Deux factions ont vu le jour en 2014 : l’aile dite de Concilie Nibigira (reconnue par le pouvoir) et l’aile de Charles Nditije non reconnue.
Par après, l’aile d’Evariste Ngayimpenda et Tatien Sibomana s’est constituée. En 2020, Isidore Mbayahaga, un autre membre de la ligne dure des Badasigana, s’est désolidarisé avec l’UPRONA de Kumugumya pour soutenir la candidature d’Evariste Ndayishimiye. Aujourd’hui, l’aile de Gaston Sindimwo, qui faisait la pluie et le beau temps jusqu’en 2020, est tombée. Chacun essaie de maintenir le nom pour conserver et réactiver les mémoires partisanes.
Mercredi 3 mai 2023, une réunification a eu lieu entre le camp Ngayimpenda et le camp d’Olivier Nkurunziza (actuel président des Badasigana de Kumugumya). Même si Ngayimpenda affirme que « c’est un grand pas pour le ralliement de tous les Badasigana », un analyste considère plutôt qu’il s’agit d’une « alliance opportuniste » qui intervient à la veille des élections.
Au Frodebu, la quête du (re) vivre ensemble
Le parti du héros de la démocratie n’est pas resté une île dans l’océan. Il sied de rappeler que déjà en 2008, 12 députés, dirigés par Jean Minani (ancien compagnon de Melchior Ndadaye) ont fait défection pour fonder le « Frodebu nyakuri iragi rya Ndadaye » (Frodebu véritable) avant de devenir le CODEBU (Conseil pour la démocratie et le développement durable au Burundi) en 2021. Des sources au sein du Frodebu (Front pour la démocratie au Burundi) et des analystes ont montré le rôle du parti au pouvoir dans ce qu’ils ont appelé « première phase de la nyakurisation ».
Léonce Ngendakumana, lui-même ami proche de Ndadaye, a constitué une autre branche Frodebu. Cette branche s’est ralliée à une coalition des partis politiques connue sous le nom de l’Alliance des Démocrates pour le Changement (ADC-Ikibiri).
Plusieurs personnalités, dont l’ancien président Domitien Ndayizeye, ont été évincées du parti. Aujourd’hui, des sources au sein de ce parti indiquent que des malentendus persistent notamment entre le camp Patrick Nkurunziza, l’actuel président du parti et celui qu’il a remplacé.
Last not least, à côté des difficultés financières et des luttes intestines, un autre obstacle de taille : la liberté.
« Le parti au pouvoir s’organise mais l’oppostion…». A la veille des élections de 2025, l’aveu démocratique semble ne pas être une réalité évidente. Le pluralisme reconnu, les partis politiques doivent librement faire des réunions et des descentes sur le terrain pour « rencontrer l’électorat ». Malheureusement, « le terrain politique burundais est verrouillé », estime le politologue.
Pour lui, le fait que les activités du parti CNL ont été suspendues sur toute l’étendue du territoire nationale et que celles du parti au pouvoir se tiennent régulièrement même pendant les jours et les heures de travail alors que la loi l’interdit est un signe qui ne trompe pas d’un verrouillage de l’espace politique.
D’autres politiques évoquent le fait qu’il y a des administratifs locaux qui ne comprennent pas la notion du multipartisme. Selon une source provenant du parti APDR, « il n’y a pas longtemps en zone Rubirizi de la commune Mutimbuzi, un administratif local a interdit la tenue d’une réunion du parti APDR ». Des sources au sein du parti de Rwagasore nous confirment également que des réunions du parti ont été perturbées dans les provinces de Karusi et Kayanza dans ces derniers mois.
Dans un dossier ultérieur, Iwacu analysera les programmes des différents partis politiques.
j’ai tendance A penser que le burundi a beaucoup plus besoin de la paix pour se developper economiquement plutot que des partis politiques. En effet, devant des interets antagonistes les membres d’un meme partis politiques se regardent en chien de faience et cela peut compromettre la paix. Au dela des partis politiques, les burundais sont toujours hospitaliers et peuvent s’entraider mutuellement. Au lieu de toujours penser A une democratie qui n’en est pas une, pourquoi n’est pas laisser le monopalisme s’installer puisque reellement nous vivons un monopalitisme de fait sous l’ombre de la loi. Au lieu d’organiser des elections qui nous coutent des fonds enormes pourquoi ne pas reconduire ceux qui gouvernent pour que ces fonds soient alloues a la construction d’une route d’au moins 1000km. Vous voyez combien certaines routes meme de la capitale ( L’une comme l’autre puisque nous avons deux capitales) sont quasiment impraticables. Sans infrastructures surtout routieres comment un pays peut-il devenir emergent??? faisons un exercice! laissons tomber les elections A venir! reconduisons ceux qui sont laa! Affectons les moyens alloues aux elections pour la construction des routes! vous verres que vers la fin la population purrait demander de construire routes ou autres plutot que des elections. in fine c’est le peuple qui sort vainquer. c’est ma voix.
C’est vrai. C’est un des pays où il y a peut être trop de Partis Politiques. Mais trop de Partis politiques n’envisagent pas trop de démocratie. Après une période de division des partis pour apppuyer le pouvoir, que certains on nommé NYAKURIZATION, il ne persiste que les grands partis dont en tête notre grand et puissant CNDD_FDD, le CNL et l’UPRONA. Les autres sont des satellites du premier. Leurs représentants légaux sont invités à la table du Premier. Donc, Partis d’intérêt individuel!! S’il faut regarder la couleur de l’Assemblée Nationale, le Sénat étant une émanation d’élections indirectes, ne sont représentatifs du peuple que le CNDD-FDD, le CNL, et l’UPRONA et le FRODEBU. A se demander , à quoi s’accrochent les autres qui ne représentent que les représentants dits légaux au niveau national, sinon gonfler les rangs du grand Parti CNDD-FDD? En dehors de ces grands rassemblements, les autres partis ne sont que des clubs de supporters.!! C’est réduire notre démocratie à à la FBF!!
Dommage!!
Je suis un ancien FRODEBU. Je suis un grand sympathisant du CNDD-FDD. N’en déplaise à certains de « mes amis »!