C’est un appel de la nouvelle équipe dirigeante du Réseau des Journalistes pour le Développement Humain Durable élue ce samedi au cours d’une assemblée générale. <doc2487|left>Promouvoir le journaliste pour plus de professionnalisme et pour son bien-être, telle est la vision du tandem Alice Hakizimana, rédacteur en chef du programme Ondes des Grands Lacs, une agence en ligne appuyée par l’Institut Panos Paris et Serge Nibizi, journaliste à la RPA (Radio publique africaine), animateur de l’émission interactive populaire Kabizi, qui donne la parole aux auditeurs. Selon Mme Alice Hakizimana, élue à la tête du Réseau des Journalistes pour le Développement Humain Durable, les organisations des professionnels des médias comme l’Union Burundaise des journalistes (UBJ), l’Association des femmes journalistes (AFJO), l’Association burundaises des radiodiffuseurs (ABR), l’Association des journalistes sportifs, l’Observatoire de la presse au Burundi (OBR) et le Réseau des Journalistes pour le Développement Humain Durable appuyé par le Projet d’appui à la gestion économique (PAGE) sans oublier les réseaux des journalistes chargées des questions de l’environnement, de l’éducation et des droits de l’homme, sont autant de cadres pour l’épanouissement des journalistes : « Mais ces derniers ne capitalisent ou n’exploitent pas assez tous les avantages et toutes les opportunités offerts par ces fora », déplore-t-elle. « Les professionnels des médias sont fondamentalement des citoyens, ils ont un mot à dire pour impulser une nouvelle dynamique dans divers domaines de la vie nationale », fait remarquer la nouvelle présidente du Réseau des Journalistes pour le Développement Humain Durable. Elle demande aux professionnels de médias d’être plus présents sur la scène : « Charité bien ordonnée commence par soi. Il faut plus d’efficacité et de visibilité de nos organisations, après tout, les médias burundais concourent à la promotion des activités louables initiées par les associations de la société civile. Alors autant commencer par soi et prêcher d’abord pour sa cathédrale ». « Il faut que les professionnels des médias puissent concevoir et confectionner des projets à soumettre aux bailleurs. Ils le font mais ce n’est pas assez. Il y a plusieurs axes et plusieurs thématiques : la privatisation, les réformes institutionnelles, la promotion ou la défense des droits de l’homme, la Justice de transition, l’intégration sous régionale, la lutte contre le VIH/Sida, l’environnement, la sécurité alimentaire, l’éducation, la bonne gouvernance, les élections et tout ce qui est autour, l’éducation à la paix, aux valeurs démocratiques, à la tolérance, etc », fait savoir la nouvelle équipe aux commandes du Réseau des Journalistes pour le Développement Humain Durable. Pour ce nouveau comité, un journaliste acquiert, au sein d’une organisation des professionnels des médias, plus d’engagement et de détermination.