Mardi 05 novembre 2024

International

Les offices des recettes de l’EAC face aux défis communs

Exposé de la patronne de l’administration fiscale ougandaise.
Exposé de la patronne de l’administration fiscale ougandaise.

Une réunion des patrons des administrations fiscales de l’EAC s’inscrivant dans le processus de mise en œuvre des étapes d’intégration de la communauté s’est tenue à l’hôtel club du lac Tanganyika, jeudi 25 mai.

Selon Audace Niyonzima, le commissaire général de l’office burundais des recettes (OBR), les commissaires se focalisent surtout sur le marché commun et l’union douanière pour supprimer les barrières qui entravent le commerce intra-communautaire. Dans ce sommet, chaque pays a exposé ses réalisations dans la collecte des recettes, mais aussi il montre les défis auxquels il fait face. Les exposés révèlent que tous les pays ont augmenté leurs recettes compte tenu des recettes collectées en 2016 pour la même période.

Cependant, les résultats réalisés au premier trimestre 2017 en matière de collecte des recettes sont loin des résultats attendus suite aux défis communs aux pays de l’EAC, notamment l’assiette fiscale très étroite, l’évasion fiscale et la fraude fiscale. Et aux difficultés liées au recouvrement des impôts s’ajoute le problème des mauvais contribuables.

Ces commissaires ont plaidé pour un renforcement des capacités des agents de collecte des recettes fiscales. Ils ont également fait savoir qu’il y a nécessité de réformer, harmoniser et de moderniser les lois fiscales, ainsi que les instruments utilisés dans la collecte des recettes.
Signalons que cette réunion fut marquée par l’absence du commissaire général de Rwanda revenue Autority.

Forum des lecteurs d'Iwacu

10 réactions
  1. Jambo

    L’EAC aura un parcours difficile comme celui de la CEPGL qui s’occupe désormais en priorité de la circulation des personnes.Pour ce qui est des biens économiques ,les défis sont communs mais les objectifs de chaque pays membre sont différents d’où leur complexité.Les dirigeants africains veulent relever les défis régionaux alors qu’ils ne sont pas en mesure de relever leurs propres défis internes.Je n’ai pas de diplôme en sciences économiques mais force est de constater une évidence caractérisant l’Afrique noire malgré la multiplication de diverses communautés économiques elles mêmes soutenues financièrement par la communauté internationale: le sous-développement. Il faut attribuer l’échec principalement à la mauvaise gouvernance et l’instabilité politique.Comme quoi, avant de courir il faut savoir marcher.

    • nunu nado

      Mr JAMBO, vous totalement raison.

      • nunu nado

        Mr JAMBO, Vous avez totalement raison  » Excusez-moi »

    • LANGA SOURCE

      @Jambo:Juste pour te completer :EAC risque d’être comme la CEPGL.En effet,Rwandair effectue des vols dans une dizaine des pays africains,l’Asie,l’Europe mais pas chez le grand voisin RDC.Aujourd’hui,les ressortissants du Kenya,Uganda et le Rwanda peuvent se deplacer dans ces trois pays avec seulement leur carte d’identité.Le coût des appels télephoniques entre ces pays est identique aux tarifs des appels locaux.L’integration complete entre les six pays membres de l’EAC est loin comme la lune.

      • Modeste

        RwandAir avec ses 12 avions ( 2 airbus, 4 boeing et 6 bombardiers) effectue des vols dans 22 villes dans le monde, dont Londre, Mumbai, Johannesburg, Libreville, Nairobi, Kampala, Lusaka, Harare, Mombasa, Dar es salaam, Juba, Addis Ababa, Lagos, Accra, Bujumbura même à Brazaville au Congo de l’autre côté du fleuve Congo. Mais pour le moment le pouvoir de Kinshasa ne peut pas accepter que Rwandair atterisse à Kinshasa, par peur de voir la population de Goma et Bukavu villes frontarières avec le Rwanda se tourne vers cette jeune compagnie de la région, ce qui peut être un desastre pour des vieilles compagnies aeriennes congolaise. Dans le business tout est permis pour protéger des intérêts.

        • LANGA Source

          @Modeste:J’accepte en partie votre analyse.La RDC doit proteger les compagnies aériennes locales opérant à l’est du pays, d’autant plus que les bonnes routes sont pratiquement inexistantes dans ce pays.Toutefois,les populations de l’est (Nord-Kivu et Sud-Kivu) viennent prendre des vols à partir de Kigali ou Kampala pour se rendre en Europe et en Asie ,L’integration économiques et circulation des personnes et des biens de la CEPGL ne sera que utopique.
          Le seul handicap du pouvoir Gondwanais est que les populations congolaises n’ont pas du tout confiance de bonne état de ces avions,qui sont essentiellement des vieux Antonov Russes »appelés communement des cercueils volants ».

  2. LANGA SOURCE

    Je pense que l’absence du Commissaire Général du RRA pendant cette session se justifie aisement vu le traitement inhumain des services de renseignements Burundais qu’ils avaient infligé à l’ancien SG de l’EAC,le rwandais Sezibera en 2015 pendant le pourparler inter -Burundais juste après les elections de 2015.

  3. Rurihose

    Qui pourrait me faire un parallélisme entre la corruption et le taux de recouvrement.
    Modèle d’école : EAC
    ????

    • LANGA SOURCE

      @Rurihose :Les pays membres de l’EAC les plus corrompus perdent énormement les recettes fiscales,l’argent du contribuable Lambda se retrouve dans les poches des individus,les proches du President Fondateur ne payent jamais de taxes,etc…..Ainsi,l’assiette fiscale est diminué.Consequences :Pas des routes,pas de l’eau ,pas des hôpitaux.Qui peut me dire les recettes d’exportation annuelle des minerais du sous -sol burundais?

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