De jeunes femmes accouchent sans savoir qu’elles portaient une vie en elles. L’apparition régulière des règles rend l’idée d’une grossesse impossible. Eclairage de gynécologues.
Incroyable mais vrai. Une jeune citadine, la vingtaine, a su qu’elle porte un bébé le jour même de son accouchement, il y a environ un mois. Elle a eu ses règles pendant toute la grossesse, la même date tous les mois. Elle a gardé sa ligne. Aucun signe de grossesse.
Alors qu’elle prenait sa douche, témoigne-t-elle, elle a perdu beaucoup de sang, d’un coup. « Comme un robinet qui s’ouvre et se referme ensuite. » C’est après avoir consulté un gynécologue qu’elle a su qu’elle va accoucher.
« Bouche bée, estomaquée, stupéfaite… » Plusieurs synonymes de surprise lui viennent à l’esprit pour décrire sa réaction quand elle a appris cette « mystérieuse réalité ».
Même cas chez une autre jeune fille de 22 ans. Elle a su qu’elle allait être maman deux semaines avant l’accouchement.
Pour ces deux jeunes mamans, l’apparition régulière des règles a rendu l’idée de grossesse impossible.
De « fausses » règles…
Le gynécologue Floribert Kayonde affirme que l’on ne peut pas être enceinte et avoir en même temps ses règles, le premier signe de la grossesse étant le retard des règles.
D’après lui, l’on peut saigner au début de la grossesse, au moment de l’implantation, car l’œuf fécondé va s’incruster dans la muqueuse utérine. « En dehors de cela, tout saignement sur grossesse est considéré comme pathologique. »
Selon Dr Kayonde, ces saignements peuvent s’expliquer par une grossesse non évolutive, un avortement, une grossesse extra-utérine ou un problème au niveau du placenta.
Quant à la gynécologue canadienne Isabelle Girard, ces femmes « exceptionnelles » n’ont pas vraiment de menstruations contrairement à ce qu’elles croient. Il s’agit plutôt de saignements associés à la grossesse, qui peuvent être un symptôme d’un problème avec le placenta. « Comme les saignements sont répétés et qu’ils peuvent même concorder avec un cycle menstruel, la femme ne saura pas qu’elle est enceinte.»
De surcroît, le bébé peut se loger en position debout, dans un utérus resté à la verticale, près de la colonne vertébrale. Le ventre s’en trouve moins arrondi et la femme ne sent pas son bébé bouger.
Le « déni de grossesse » à l’origine ?
D’après Dr Isabelle Girard, la plupart de femmes qui vivent un accouchement-surprise ont des règles irrégulières ou n’ovulent pas chaque mois. Elles peuvent donc croire qu’elles sont infertiles et, par conséquent, ne pas soupçonner qu’elles sont enceintes.
Le fait de ne pas avoir leurs règles régulièrement contribue évidemment à ne pas éveiller leurs doutes. Et certaines vivent le « déni de grossesse ». C’est un phénomène inhabituel pendant lequel les femmes refusent consciemment ou inconsciemment de voir qu’elles sont enceintes. Leur déni psychique est tellement fort que le corps nie aussi toute forme de grossesse. Les nausées sont absentes, le ventre ne grossit pas autant et les règles continuent comme si le cycle ne s’était jamais arrêté.
Ntaco ko yamuvyaye ni powa le reste c’est du bla bla bla
Il faut avoir étudié pour y comprendre qlq chose
@Katembo
« Il faut avoir étudié … »
Etudier quoi ? Peut-on tout étudier?
Gardons un minimum de modestie!
@Katembo: En même temps, c’est ecrit en Français…