Cette semaine, je ne vous parlerai pas d’élections ni de « 3ème mandat ». Non pas que le sujet soit sans intérêt, mais je suis frappé par ce mal-être, ce désespoir qui nous frappe presque tous au Burundi.
Comme journaliste, j’ai été sidéré par la décision du Procureur général de la République qui interdit l’accès au studio de la Maison de la Presse aux journalistes des défuntes radios. Ce studio aurait pu fonctionner comme un palliatif transitoire pour casser le black-out qui enveloppe le Burundi. A travers cette décision, tout le monde a compris que la réouverture des médias indépendants n’est pas pour demain.
Mais comme me l’écrivait un ami artiste, dans une réelle vision à long terme – kubonera kure – justement, le pouvoir burundais aurait pu s’enorgueillir de l’existence d’une presse libre, la lire, l’écouter, au besoin y chercher dans la critique, des réponses constructives. « Pour un homme de pouvoir, les voix libres et contradictoires sont souvent d’un meilleur conseil que la multitude de courtisans qui font chorus», me disait avec sagesse cet ami.
Mal-être, disais-je. Mais regardez ou écoutez autour de vous. Aujourd’hui, les gens s’interrogent, doutent du lendemain, les parents se demandent que vont devenir leurs enfants rongés par l’oisiveté. Tout le business est au point mort, les entreprises mettent des employés au chômage technique, quand elles ne ferment pas. Prudentes, des ONG ont déjà fait leurs valises ou se sont temporairement repliées sous des cieux plus cléments. Des suspensions de coopération bilatérale ont déjà été annoncées.
Les mieux nantis font des plans pour partir et se mettre à l’abri. Les autres, plus nombreux, fataliste, attendent, léthargiques…
Dans ce contexte, vous parler des tripatouillages juridico-politiques de la CENI, des calendriers électoraux qui se télescopent allègrement, me paraît simplement indécent.
Et puis, comme chez vous, les mots « 3ème mandat », provoquent chez moi ce que vous savez. Un mot cher à Jean-Paul Sartre. Vous voyez ce que je veux dire…
Monsieur Antoine Kaburahe, je remercie votre journal pour le professionnalisme dont il fait preuve. En effet, je vois des commentaires de tendances différentes que vous publiez avec impartialité. Cependant, quelque chose ne m’a pas plu du tout. Vous avez publié chaque jour, avec des images à l’appui, les manifestations contre le mandat supplémentaire du chef de l’Etat. Mais je n’ai vu nulle part, sur votre journal, les images du retour du Chef de l’Etat avec l’ambiance qui régnait après le coup d’état manqué. De l’oublie peut-être, ou bien c’est moi qui n’ai pas suivi régulièrement vos publications. Quoi qu’il en soit, contester un président est un droit dans un pays démocratique, de même que le soutenir. Personne ne doit être lésé de son droit. Et je pense, à moins que je ne me trompe, qu’un journal impartial devrait publier les idées de l’un et de l’autre.
Monsieur Antoine Kaburaha,
Chacun a le droit de s’indigner face à une situation..
Chacun a aussi le droit de se questionner face aux faits et événements.. Face aux défuntes radios ( RPA et autres), quelle pourrait être la réaction d’un gouvernement Lamda, la Belgique par exemple, si une radio-télevision privée servait de relais aux hommes et femmes qui veulent renverser les institutions de l’Etat?
Meilleures salutations
@Jean-Pierre Ayuhu : «quelle pourrait être la réaction d’un gouvernement Lamda, la Belgique par exemple, si une radio-télevision privée servait de relais aux hommes et femmes qui veulent renverser les institutions de l’Etat?»
Abarundi tuze turiga kwiha agateka nukuri kw’Imana! Comment une telle comparaison peut effleurer un burundais intellectuel de ton rang Jean-Pierre Ayuhu, quand tu sais bien que le scénario que tu établis ne peut jamais se concrétiser en Belgique, si ses monarques ont toujours respecté la Constitution monarchique belge, et ce depuis leur accession à l’ indépendance, disons un an après l’accession à l’indépendance car la monarchie belge a été instauré un an après leur indépendance c.à.d. en 1831? Harura rero combien de coups d’État qui ont été opérés au Burundi depuis son accession à l’Indépendance jusqu’à date, parce que ses dirigeants font fi à la Constitution qui les régit. La crise politique qui s’abat aujourd’hui sur le Burundi ne tient pas aux médias privés qui ont été tous incendiés par le pouvoir en place, mais à l’entêtement de Nkurunziza de vouloir se placer au-dessus de la Loi tout en faisant montre qu’il le puissant de tous les puissants du Burundi. Allez toujours dans le fond des choses lorsque vous parlez des problèmes politiques du Burundi, kuko le superficiel ihuma amaso kandi izoguma itugira abaja. Nkurunziza doit partir pour que incendie des médias privés, exil et oppression du Peuple burundais arrêtent!
Merci cher Kaburahe.
Courage, je suis parmi les innombrables gens qui apprécient la perspicacité et la pertinence de ton jugement.
Je suis sidéré, dégoûté jusqu’à la N….. de voir qu il y a des Ntahitangiye qui puissent justifier un troisième mandat a Nkuru…..(Peut être en completant nohava ntukana muguhindura izina rya Nyakwubahwa).
Nayaba atari muri karya karwi gasahura igihihugu, quel bilan peut il donner a ces 10 ans au pouvoir.
Le pays est devenu, le plus corrompu au monde.
Notre PIB est le 1/3 du Rwanda.
Lorsque vous allez au Rwanda (je compare ce qui est comparable), vous éprouvez un complexe d infériorité a voir leur organisation.
Monsieur Ntahitangiye, votre président ne méritait même pas un seul mandat, a voir aho ashikanye u Burundi
Nous sommes devenus derniers en tout.
Ou Monsieur Kaburahe, oui nous éprouvons la N*****, quand on voit comment le pays descend aux enfers.
Le dollar s échange a plus de 2000 Fbu.
Ntahisangiye, demandez le taux de change du franc rwandais?
Weho sha dévaluation ntaco ikubwira, urafise aho uyavoma???????????????????
Cher Mpebentwenge,
Je ne viens pas au secours de M. Ntahitangiye mais simplement vous donner quelques pistes de refléxions pour comprendre la situation chaotique du moment à la différence du Rwanda, votre pays chérie à vous entendre..
J’ai connu personnellement le Rwanda avant l’arrivée de Kagama. J’avais ce complexe. Je connais le Rwanda aujourd’hui, idem comme vous. Le Franc rwandais a été toujours supérieur au notre.
Le Burundi est le seul pays au monde qui forme des cadres et les massacrent après… vous n’allez pas me demander des illustrations.
Le Burundi a été, jusque très recemment, le seul pays au monde qui choisit sciemment de former ou de favoriser la formation à une petite minorité et de surcroit, le seul qui peut décider de transformer un cycle de formation par excellence pour le reduire au néant ( des écoles normales en EFI),
Le Burundi est le seul pays qui supprime des programmes qui marchent ( SRD) etc…
Durant 40 ans, cher ami, le Burundi a taillé sur mesure les plans quinquinaux….l’urbanisation a toujours été conçu pour une petite minorité, le plan de formation, idem, la formation supérieures en fonction des enfants à former et préalablement choisis ( Ecole des diplomatiques si vous êtes au courant que cette école a existé, l’ISTAU si vous êtes au courant que cet institut aurait existé…)
C’est cette situation que Ndadaye a hérité, c’est le pire que Nkurunziza a hérité….
Tous les enfants refugiés burundais en Tanzanie, très peu ont été à l’école…la faute à qui? Demandez au HCR et à ses repsonsables régionales. Or, la Tanzanie englobait la grande majorité des réfugiés burundais et tout ce monde n’était constitué que par des agriculteurs….
Ils sont rentré comme ils étaient partis, ubusambi ku mutwe, voilà la réalité cher compatriote….
Tous les exilés burundais au Rwanda, au Congo se sont retrouvés dans Bujumbura, ville concu pour une minorité car personne, dans ses plans, n’avait pensé qu’un jour ce monde rentrerait dans leur patrie….voilà la réalité cher ami,
Tous les enfants qui n’avaient jamais imaginé faire l’école ont vu les portes entre-ouvertes ( merci Mpawenayo pour avoir vulgarisé l’école ) mais perspective économique après leur formation…voilà la réalité
Je ne fais pas de commentaires sur le Rwanda sinon, c’est la censure assurée par Iwacu.
Gira amahoro muvukanyi!
@«Le Franc rwandais a été toujours supérieur au notre.»
Ayuhu, le franc rwandais est stable oui, mais qui est, ou a toujours été derrière ça? C’est le Peuple rwandais n’est-ce pas? Hutus, tutsis, ont toujours travaillé ensemble malgré les divisions ethniqiues qui les hantent aussi. Et puis, il faut reconnaître que les massacres ethniques au Burundi ont toujours été sur une fréquence rapprochée et réguliers alors qu’au Rwanda, ils se sont révélés sporadiques et espacés dans le temps. La stabilité des pays en voie de développement contribue beaucoup sur le plan économique et surtout monétaire… Ico kintu co kwama mu ndyane mu Burundi kiradusubiza inyuma cane. Que valait le franc Bu en dollars américains au moment où Nkurunziza prenait le pouvoir, est-ce que c’est encore le cas aujourd’hui? La réponse te révélera si Nkurunziza a su stabiliser le Pays pour laisser à la population de contribuer à l’avancement de l’économie ou s’il l’a amochée en la privant de fructifier l’économie du Pays. C’est ça la formule gagnante pour une économie réussie de tous les pays nantis. Il ne faut donc jamais décourager ou anéantir la population active parce que c’est elle qui fait avancer le progrès et l’économie du Pays. Ces réfugiés burundais partis récemment au Rwanda, Tanzanie, est une grosse perte pour l’économie du Burundi. Si ce n’est pas vrai, contredis-moi…
Monsieur Kaburahe,je pense que le ministère public dispose actuellement des éléments suffisants qui montrent la responsabilité de certains individus chefs des stations en objet sur le rôle qu’ils ont joué dans le coup d’Etat échoué du 13 mai ( voir les messages téléphoniques entre ces individus chefs de ces stations avec les putschistes). Kubera iki mushaka kworosha ibintu?
Monsieur Shaka, vous ne comprenez pas mon raisonnement. Je ne sais pas si vous avez déjà dirigé ou géré les hommes ou vous êtes marié. Je raisonne suivant la réalité de la vie. Combien d’hommes même des Chefs d’Etats qui n’arrivent pas à gérer correctement leurs familles (femme et enfants :la plus petite population en nombre)? Pensez-vous que tous ces hommes sont de mauvais caractères ? C’est vous dire que c’est compliqué de gérer les hommes .
« car savoir ce que Antoine Kaburahe ferait dans le cas où il serait président de la République n’avance en rien le débat sur la crise politique en cours au Burundi ».
Je vous renvoie une série questions : Si vous ne savez pas ce que vous feriez si vous étiez président, comment pouvez-vous critiquer ce que fait celui qui est président maintenant ? Si vous ne savez pas ce que va faire un candidat sur quelle base allez-vous le voter pour remplacer le Président Pierre Nkurunziza ? C’est ça le problème du Burundi. Vous vous battez contre des individus (comme des règlements de compte) au lieu de vous battre au niveau des partis politiques et des projets de société.
Vous dites qu’il faut que le Président Pierre Nkurunziza renonce au 3ème mandat. Si vous êtes du CNDD-FDD, c’est votre congrès qui l’a décidé(légal ou pas). Si vous n’êtes pas du CNDD-FDD , positionnez votre candidat et nous devons savoir ce qu’il va faire au cas il serait président ( ça peut être Monsieur Antoine) avant de le voter. C’est ça la démocratie
@Ntahitangiye
Si dans la vie courante, tu es une personne déjà compliquée, imagine ce que serait ta gestion du Pays et du Peuple une fois Président, et je pense que Kaburahe n’en est pas une, et s’il le serait, c’est à toi de le prouver et non lui, s’il ne se reproche de rien. Écoutez, pour gouverner un Pays, ça prend uniquement la bonne volonté de le faire, se montrer raisonnable, travaillant être à l’écoute du bon monde, et non être un laisser-aller ou laisser-faire comme Nkurunziza, un compliqué dois-je dire!
Quant à avoir un programme bien établi avant de briguer des élections présidentielles c’est incontournable mais faut-il aussi être à la hauteur de livrer en toute honnêteté et loyalement la marchandise! Nkurunziza a failli aussi sur ce point et il ne peut malheureusement revenir en arrière car trop tard! Plus rien ne va au Burundi à cause d’une et une seule personne déchue, et c’est Nkurunziza, il doit donc partir, et ça presse! Arrête alors de tourner autour de Kaburahe comme une mouche agaçante ou fatigante, vas droit au but et abonde dans le sens du constructif et non dissuasif!
Je suppose que ce n’est pas Monsieur Antoine qui se cache sous le nom « Shaka ». Qui êtes -vous pour le défendre comme si lui, il écrivait des articles sans pouvoir les défendre ? Evidemment, je ne peux être qu’une mouche agaçante fatigante qui est en train de suivre la nausée.
Soyez rassuré la mouche ne reviendra plus sur cet article. Je viens de suivre pendant plus de 30 minutes un débat vidéo entre le Ministre de l’intérieur, le Conseiller Willy Nyamitwe et des Burundais résidant en Belgique. C’est malheureux d’entendre certains raisonnements.
Je vous rassure, j’assume ce que j’écris. Je signe toujours mes écrits, je n’ai donc pas besoin de me cacher. AK
Merci Monsieur Antoine . Etant donné que vous me rassurez , c’est une perte de temps pour moi de répondre à Monsieur Shaka.
@Ntahitangiye: «Merci Monsieur Antoine »
Adresser juste des remerciements, en lieu et place des excuses en bonne et due forme, à un Rédacteur en Chef du calibre de Mr Kaburahe, pour un tel impair, démontre à suffisance ce que tu es dans la vraie vie. Eh oui, vas-y demander à Adolphe Nshimirimana ou Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika, acolytes de ton Sieur Nkurunziza, ce que cette gaffe que je juge monumentale, t’aurait valu à leurs égards? C’est toujours mieux de réfléchir avant de parler ou d’écrire surtout lorsqu’on a le courage de vouloir défendre l’indéfendable, ça t’aiderait dans certains cas ou circonstances… Et advenant qu’il n’était pas question pour toi de perdre du temps à répondre à qui que ce soit, essaie de grâce de toujours sortir ou engager ta vraie face , ça rend honneur, et c’est ce que Kaburahe fait, et possiblement toi aussi à une prochaine occasion. Paix et Joie!
@Ntahitangiye: «Je suppose que ce n’est pas Monsieur Antoine qui se cache sous le nom « Shaka ».»
Ntahitangiye, n’est-ce pas toi qui avait sollicité une réponse à tes questionnements? Pourquoi alors bouder? Ce n’est pas pour t’inciter à me répondre alors que tu as déjà clos la discussion, il est question de t’apporter des éclaircissements. Et quand je te dis que Mr Kaburahe est un homme intègre et loyal, tu le renies, et la preuve c’est que tu viens de lui prêter de mauvaises intentions d’être l’auteur derrière un pseudonyme. Tu devrais du moins t’en excuser n’est-ce pas? Alors, relis bien ci-après une de tes interventions et tu comprendras les tenants et les aboutissants des répliques signé moi-même, Shaka, car je n’étais pas de ton avis effectivement :
[« J’ai écrit un commentaire pour poser une question à Monsieur Antoine Kaburahe … Mais curieusement je vois 5 personnes qui n’approuvent pas mon commentaire. Ma question est de savoir ce qu’ils n’approuvent pas: que je pose la question ou le sens de la question ? Je n’ai posé la question qu’à Monsieur Antoine auteur de l’article et non à eux. Qu’est-ce qui motive leurs réactions? »] /Par Ntahitangiye-
Oya Ahubwo abo bantu bari muri Belgique baharira na Nyamitwe barateye ioni! !!! (Voir YouTube)! Babesha ngo baserukira diaspora? Je sinabatumye! !! Ngo ni inca bwenge? Ntibunviriza! Urya mugore w’utuvi umenga ni mushigikira wa Pangori (Bururi- mugamba) arateye agahinda yarize! !!! Ntibazi kwunviriza! Na ho Peter yotubisa eka nta opposition ou mieux Dufise! !!!! Ariko kugira ngo Nyamitwe ari umwe abagore ivyatsi kubera batabishoboye kwiyunvira kuko batunviriza? ????
Une des raisons qui devrait nous pousser à modérer nos langages envers nos dirigeants se trouve dans le forum sur cet article.
Tenez:
J’ai écrit un commentaire pour poser une question à Monsieur Antoine Kaburahe. Lui , il a accepté la question parce qu’il l’a laissée apparaître dans ce forum. Mais curieusement je vois 5 personnes qui n’approuvent pas mon commentaire. Ma question est de savoir ce qu’ils n’approuvent pas: que je pose la question ou le sens de la question ? Je n’ai posé la question qu’à Monsieur Antoine auteur de l’article et non à eux.Qu’est-ce qui motive leurs réactions ?
Supposons que Monsieur Antoine soit Président de la République et que les 5 personnes qui n’approuvent pas mon commentaire soient ses collaborateurs directes. Si les opposants et le peuple dont je fais partie veulent voir Monsieur Antoine pour leurs préoccupations, que feront ses collaborateurs directes ? Il y aura des moments où Monsieur Antoine ne saura même pas que les gens veulent le voir. Mais en sortant de sa présidence nous dirons tous que Monsieur Antoine est mauvais, car il ne veut même pas recevoir les gens.
Je donne cette anecdote pour dire que chaque pays n’est pas dirigé par une seule personne, mais par un ensemble de personnes ayant chacune ses intérêts, ses humeurs, ses ambitions, son orgueil, ses frustrations, son caractère et malheureusement tous les actes posés par toutes personnes tombent sur le chef parce qu’il est chef.
Peut-il exister un humain qui pourrait canaliser toutes ces personnes (collaborateurs) pour que tout devienne dans son pays » ciel sur le terre » ?
@Ntahitangiye
Tu te perds dans des questions futiles Ntahitangiye, car savoir ce que Antoine Kaburahe ferait dans le cas où il serait président de la République n’avance en rien le débat sur la crise politique en cours au Burundi. Il faut savoir que le Burundi n’a présentement pas deux présidents àau pouvoir mais un et un seul, qui est consulté sur chaque question et décision qui engage le Pays et le Peuple. Et advenant que les choses allaient mal ou que des proches collaborateurs du Président n’accompliraient convenablement leur devoir, il y a toujours des services chargés de relever ces manquements et en informer le Président dans les délais raisonnables. N’essaie pas alors de prendre la défense de Nkurunziza pour des raisons que j’ignore. Lorsqu’il a été investi de ses fonctions présidentielles, il savait en quoi il s’embarquait, nimba vyanse rero qu’il cède la place au suivant!
« Dans ce contexte, vous parler des tripatouillages juridico-politiques de la CENI, des calendriers électoraux qui se télescopent allègrement, me paraît simplement indécent. »
Mon cher Kaburahe, ce n’est pas une indécence d’en parler parce que c’est cela justement le noeud du problème. Si les gens de la CENI, les juges de la Cour Constitutionnelle avaient osé dire une parole d’ubushingantahe, on en serait pas arrivé là. Les gens qui composaient ces institutions ont cautionné le putsch institutionnel de Nkurunziza et sa clique. Il n’y aura pas d’élections, on va assister à des grimaces. Sous cet angle, il est peut-être alors indécent de parler d’élections
Quant aux gens qui quittent le Burundi comme ceux qui sombrent dans la léthargie et le désespoir, c’est à se demander s’ils ne réalisent pas justement l’agenda de Nkurunziza et sa clique. Le Burundi va mourir á petit feu.
Un président qui trahit son Peuple en violant la Constitution nationale et les Accords d’Arusha, on en veut plus!
Un président qui tue les manifestants pacifistes, on en veut plus!
Un président qui incendie les média privés et pourchasse leurs journalistes, on en veut plus!
Un président qui manipule, divise et traumatise ses opposants, on en veut plus!
Un président qui méprise et vilipende ses égaux bagumyabanga présidentiables, on en veut plus!
Un président qui médit et divise l’Armée et la Police nationale, on en veut plus!
Un président qui veut tout sauf la Paix, la Démocratie et la Stabilité de son Pays, on en veut plus!
Et un Président déchu qui n’a plus la légitimité de tenir les rênes du pouvoir doit être mis hors d’état de nuire sans plus!
Aux grands maux, les grands remèdes, Nkurunziza doit disposer!
Des mots déplacés, il faut en effet en parler. Nous avons tous entendu non sans amertume un orateur qui, lors d’un meeting, ne s’est pas privé de se réjouir publiquement du traitement inhumain et dégradant infligé à des accusés dont l’affaire est encore en instruction. Pour ce démocrate pur jus, ces indignes coupables n’ont pas droit à la fameuse présomption d’innocence.
Quelqu’un qui commet un péché, même soutenu par des millions de gens, il reste pécheur. Quelqu’un qui viole la loi même soutenu par des millions de gens n’a pas de place dans un état démocratique.
Effectivement tu dois avoir de mal et de la nausée toi et tes confêres des médias privée qui n’ont pas pu être au dessus de la mélée.vous avez longtemps incité les Burundais à la haine,aux divisions, à l’insécurité en alimentant vos lecteur les mensoges, les rumeurs;vous avez longtemps soutenue l’insurrection et la rebellion de Cibitoke, vous croyiez au même snario que le Burkina Fasso,et voilà que ça tarde !!! vous avez mal et la nausée, pole saana.En politique il n’ya pas de copier coller mon cher !!!
@Ndizeye Claudia
Si tu as encore quelque chose à rajouter à tes blablabla, fais-le vite parce que demain ce sera trop tard! Nkurunziza doit dégager; de gré ou de force, il doit partir!
Mugenzi Kaburahe, iyo uba uri kubutegetsi nawe ukumva amaradiyo amwe amwe ingene yari asigaye avuga ntayindi nyifato wari kugira atari kuyugara. Icambabaje gusa n’uko yaturiwe canke agasambuka, hagahomba uburyo bwinshi bwakoreshejwe mukuyashinga.
Excusez-moi Monsieur Antoine, je n’ai pas compris votre dernière phrase:
D’abord le titre de l’article: » Les mots et la nausée ».
Et puis la dernière phrase:
« Et puis, comme chez vous, les mots « 3ème mandat », provoquent chez moi ce que vous savez. Un mot cher à Jean-Paul Sartre. Vous voyez ce que je veux dire… »
Si la prise de position de votre adversaire (3ème mandat » provoque la nausée chez vous pendant que vous êtes un journaliste, qu’en serait-il si vous deveniez Président de la République ? Vous seriez un président qui écoute le peuple et les opposants, un démocrate ou un dictateur impitoyable ?
Excusez-moi encore si j’ai mal compris.
Le jour de la destruction des medias au Burundi, vyose vyakozwe n’aba Generaux ex-cndd-fdd. Voici la chronologie: Le 13 mai 2015 du « coup d’état » fatidique, dans l’apres-midi, Gen. Kiroho (ex-cndd-fdd) yagiye kurasa Rema FM akoresheje un blindé (cfr. le reportage du journal Iwacu), puis ensuite, le même soir, plusieurs généraux ex-cndd-fdd, ntavuze, en personne, baca biruka kugira « retaliation » mukurasa rpa, renaissance, puis le matin vers 10h, kuri Bonesha, hari uwundi mu general ex-cndd-fdd, azwi cane, akorera muri Présidence, aca ararasa, arabomora Bonesha FM. Turisamburirako, bigakorwa n’inzego « z’umutekano », bazwi neza, mugabo inyishu iroroshe: ahiwanje ngira nti, kubera IVYO VYOSE VYABAYE, Président Nkurunziza yarataye légitimité nationale et internationale, donc qu’il démissionne, kugira Hon. Pie NTAVYOHANYUMA ategure amatora meza ubunyene. Dukurikize l’ordre constitutionnel.
Au moins toi, tu ne t’embarrasses pas de logique dans ton discours!!!
@Kaburahe: «Et puis, comme chez vous, les mots « 3ème mandat », provoquent chez moi ce que vous savez»
Le « 3ème mandat » = Indignation et Révolte contre Nkurunziza.
Il doit absolument dégager de gré ou de force !
Les médias ont de particulier qu’ils constituent un couteau à double tranchant. Ils peuvent construire comme ils peuvent détruire. Ils peuvent sauver comme ils peuvent tuer. Notre pays et notre société vont tellement mal que personne ne s’imagine ce que nous réserve l’avenir. L’espoir d’un lendemain meilleur et du « Burundi Nouveau » que nous avait promis son Excellence Ndadaye s’éloignent de jour à jour.
Néanmoins, si personne ne peut nier que le pouvoir actuel est en grande partie responsable du mal social qui gangrène notre pays, il n’en est pas néanmoins le seul responsable. Depuis 2010, une partie de la presse burundaise s’est mutée en instruments de propagande politique contre le régime en place, et ouvertement pour l’opposition. Le paroxysme a été atteint avec les manifestions et le putsch raté. Votre médium « IWACU » a été le seul à avoir pris de la hauteur, même si l’obédience du discours est sans équivoque à travers votre manière d’aborder certains thèmes chauds du pays. En effet, il n’est pas interdit à un journaliste, c’est d’ailleurs son droit, d’avoir une sympathie pour une classe politique. Néanmoins, vous avez fait preuve du professionnalisme, contrairement aux autres médias véritablement libres, toutes tendances réunies. Sinon, pourquoi les saccageurs n’ont-ils pas détruits le studio d’Iwacu? Par ailleurs, Iwacu doit avoir des journalistes de touts les ethnies: pourquoi aucun de vos collaborateurs n’a fui vers le Rwanda (sauf si je ne me trompe? Et malgré la dureté des événements et les conditions de travail difficiles, vous tenez encore bon, sans messages incendiaires et sans vous laisser emporter!!!! Voilà, ce qu’être homme libre, et civilisé.C’est pour dire que c’est insensé mais l’impartialité devrait relever que certains médias ont une part de responsabilité dans ce qui leur arrive, sauf que le degré de nuisance n’est pas proportionnel.
Moi je suis convaincu que si la presse privée s’était investie à défendre la démocratie avec la même enrgie qu’elle avait investie contre le pouvoir, si elle avait traité au même pied d’égalité tous les camps, si elle s’était investie à décortiquer les actions de la société civile et de l’opposition avec objectivité sans soutenir mordicus un camps, elle nous aurait sauvée de cette triste réalité. Mais hélas, voilà que la crise nous emporte tous, elle, en première ligne. Je dis cela car je présume que, avec la situation actuelle, il n’est pas si évident qu’on aura encore une presse aussi libre, indépendante et courageuse. En tout cas ça prendra du temps alors qu’on était à un stade très avancé. C’est aussi une leçon pour vous les journalistes et une occasion pour faire une auto-évaluation critique. Est-ce bon de pactiser avec des actions comme le « coup d’état » au nom de la liberté de l’information? Est-ce que tout serait-il permis à être diffusé au nom de la liberté de la presse? De tels thèmes vous aideraient à développer un esprit critique si vous pouviez en débattre dans de colloques internationaux, ce ne sont pas les financements qui vous manqueraient car le secteur est apparemment financé plus que tant d’autres.
L’on comprend votre chagrin envers vos amis obligés à s’exiler, ou d’entrer en chômage forcé. C’est vraiment dommage et tout le monde voudrait qu’il y ait du répit. Toutefois, ce qui vient de se passer devrait ÉGALEMENT SERVIR D’UNE LEÇON A CERTAINS DE VOS CONFRÈRES QUI SE CACHENT DERRIÈRE LA CASQUETTE DE JOURNALISTE POUR MENER DES ACTIVITÉS POLITIQUES OU FAIRE UNE PROPAGANDE POUR OU CONTRE UN CAMP POLITIQUE.
Il faut louer l’Éternel pour avoir usé de sa force afin que la vie des journalistes soit épargnée jusque-là, et surtout au cours de la destruction insensée des médias, car la situation aurait pu être dramatique. Le fuselage de la presse est injuste et injustifiable, mais, celle-ci n’est pas aussi innocente, du moins une partie d’elle, qui a énormément de reproches, surtout dans le contexte burundais.
Un commentaire Plus long que l’éditorial…ça donne pas envie de lire ça…
Si ça donne la nausée,âmes sensibles s’y abstenir.
@bakame
Lire, c’est le moindre effort demandé à tout intellectuel burundais, un peu de compréhension envers l’auteur de l’intervention tout de même!
C’est connu que les barundi « basoma mw’icupa gusa… » ibindi birebire ntubabaze.
@Minani
Ntushobora gutamba ingoma dans le sens contraire y’umurisho. On donne le ton et tu suis. La Presse/média privée burundaise a fait de même, elle a abondé dans le sens emprunté par le Gouvernement Nkurunziza et je ne vois donc pas pourquoi on la blâmerait. Amakosa yooose ari kuri Nkurunziza et son Gouvernement. Alors, que Nkrunziza assume lui-même sa mauvaise gouvernance et arrête de manipuler ou de persécuter la Presse burundaise privée! Et d’ailleurs, il n’y a pas que la Presse privée qui est dans la mire de Nkurunziza, c’est toute la Population qui est fatiguée de ses décisions malhabiles et actes odieux. Autrement dit, les burundais ne tiennent plus debout à cause de son entêtement à s’accrocher au pouvoir indu. Directs ou indirects, les impacts se sont sentir sur toute l’étendue du Pays et ce, jusqu’à l’Étranger aussi. Des exemples sont parlants! Tenez bien, il vient de mettre à feu les médias privés et pourchasse aujourd’hui leurs journalistes. Nkurunziza divise et traumatise la Population burundaise, il déstabilise aussi les Pays voisins qui ne savent plus quoi faire avec tous ces réfugiés burundais en détresse sur leurs territoires. Il vient de franchir le Rubicon en forçant sa candidature pour un 3è mandat inconstitutionnel. On appelle ça un vol qualifié privant au Peuple burundais la Paix et la Démocratie, si tu veux savoir. Un tel manquement flagrant à son devoir d’Élu suprême du Pays siffle sans contredit la fin de sa légitimité comme Président de la République du Burundi. Il doit donc partir! Nous sommes en 2015, Minani, le Peuple burundais avance et non recule! Utavyumva naho, c’est que tu n’es pas un authentique Patriote. Je veux bien que tu te fasses l’avocat du diable, mais monte un peu de niveau, et lutte pour la bonne et véritable cause d’un lendemain meilleur de tous les Barundi, dont tu portes fièrement le nom. Aux grands maux, les grands remèdes, Nkurunziza doit partir, et si tu es pour qu’il reste, ramène-le à la raison au plus vite sinon son départ est imminent!
Par « fuselage de la presse » je présume que vous voulez parler de « muselage de la presse »
Avec la vision très partielle que je peux avoir des médias burundais de ces dix dernières années, je ne peux que donner mon impression : le ton des sites d’information consultés a été parfois extrêmement agressif, hargneux même. L’information tendancieuse, la désinformation ont pu foisonner sur certains sites. Avant mes premiers voyages au Burundi, j’ai eu pris la température de la sécurité sur le site de la Ligue Iteka – eux ne braillaient pas.
Et je me pose la question suivante : dans quelle mesure le gouvernement a-t-il lui-même donné le ton du débat par le respect qu’il a accordé ou refusé aux partenaires que représentent les forces d’opposition ? S’il y avait une éducation des médias à faire, a-t-elle été seulement envisagée ?
Quant aux médias qui auraient « pactisé avec le coup d’état », le fait est que le gouvernement a maintenant obtenu, et veut conserver, le monopole de l’information radiodiffusée au Burundi, malgré un discours positif et encourageant du président de la république en mars 2011 « à l’occasion de l’ouverture des assises des états généraux des médiasd et de la communication ». Discours disponible sur le site du gouvernement : http://www.presidence.gov.bi/spip.php?article1223 .
La situation au Burundi m’attriste profondément, et l’absence d’issue visible, ou même de recherche d’une issue à cette crise me mettent en rage. J’ai la bonté et la décence de garder le pire de mes vociférations pour moi.
Beaucoup de personnes ont été assassinées, des avions ont été vendus, les marchés brulés etc…. Et la justice a brillé par son silence. D’après toi, les journalistes qui en ont parlé après avoir fait des investigations, sont les ennémis du pouvoir et travaillent avec et pour l’opposition. Bob Rugurika, par exemple, obligé de fuir pour avoir travaillé sur le dossier de l’ignoble assassinat de trois vieilles religieuses italiennes. C’est lui le méchant?
Tu voudrais que les journalistes ne parlent que des routes construites et se taisent quand les gens sont tuées?
…des hauts-le-coeur rien qu’en se demandant ce que ce futur mandat va nous apporté comme malheur ! God save Burundi
Exactement,la nausée,la nausée et la nausée…
Ensuite vient l#Etranger….ce fameux Roman….
[Ce n’ai pas moi qui ai assassiné « lambda » c’est plutôt l’ETRANGER…]
Que Dieu aide les burundais.
Mr. Kaburahe, vous avez su très bien résumer la si triste situation!
Imana itube hafi