«En combinant la responsabilité sociale, la déontologie professionnelle du journaliste et le respect des lois régissant le métier, nous pourrons éviter la mauvaise et malheureuse expérience de 2015». Telle est la déclaration du ministre de la Communication, Nestor Bankumukunzi, ce lundi 26 mars, à la suite d’une réunion avec les responsables des médias organisée dans la perspective du référendum prévu au 17 mai prochain.
Dans cette rencontre, il en est sorti l’idée de créer un comité chargé de coordonner la couverture du référendum. Le ministre Bankumukunzi indique que les journalistes burundais ont une expertise en matière de couverture des élections. «Le Burundi est outillé en termes de medias qualitativement et quantitativement».
Ce membre du gouvernement rappelle que des journalistes burundais ont suivi des formations dans le cadre des élections de 2005, 2010 et de 2015. Ils peuvent apporter leur expertise à la couverture médiatique du référendum. Et aussitôt de lâcher : «Il faut tirer l’expérience du passé en capitalisant ce qui a bien marché et en faisant tout pour éviter ce qui a mal marché».
Pour Sylvère Ntakarutimana, directeur de la radio Isanganiro, ce travail en synergie demande beaucoup de moyens. Or, dit-il, les partenaires se comptent aujourd’hui par les doigts d’une main. Il insiste sur une gestion responsable des financements qui seront mis à la disposition de ce comité. Cependant, il estime qu’ils ne seront pas consistants : «les médias ne doivent pas s’attendre à plus de soutiens. Nous utiliserons des moyens disponibles».
Ce comité devra être mis en place au plus tard ce mercredi 28 mars.
Ah Je le vois venir ce Bankumukunzi ! Il veut dicter aus média ce quil faut faire et ne pas faire selon le pouvoir en place? De toutes les facons , il peut toujours dire ce qu’il veut les média ne seront pas là pour raconter ce qui se passera . Les résultats du référendum sont déja connus : 98% de OUI et 1% de non et 1% de bulletins nuls .