Le Conseil national de la communication (CNC) a sorti ce mercredi le 21 juin un communiqué demandant à tous les organes de presse exerçant sur le sol burundais de signer chacun une convention actualisée avec cet organe. Mais le contenu de ce cahier de charges que les médias sont tenus à respecter, n’a pas du tout été annoncé.
Selon Aimée-Divine Niyokwizigirwa, vice-présidente et porte-parole du CNC, d’après les enquêtes menées dans tous les médias, le constat est que jusqu’aujourd’hui certains organes de presse n’ont pas de cahier de charge actualisé signé avec cette institution.
Le CNC rappelle que «la signature des cahiers de charge au CNC est un préalable pour tous les organes de presse de communication opérant au Burundi».
Ce n’est pas tout comme exigence : «Tous les organes de presse dont les cahiers de charge ne sont pas actualisés et signés par le CNC sont priés de les mettre à jour sans délai sous peine de se voir considérés comme œuvrant dans l’irrégularité».
Un délai a été fixé : les organes publics et privés qui n’ont pas signé ce cahier de charge avec le CNC ont jusqu’au 31 juillet 2017 pour s’y conformer sous peine des sanctions prévues par la loi de la presse.
Wakera,
Je passe mon temps à me faire censurer sur ce site par des journalistes et des éditeurs qui, à leur tour, passent leur temps à se plaindre d’exercer une profession corsetée par un pouvoir liberticide! Comprenne qui pourra!
Harira uwo bubezwe!
Sur un autre chapitre, munyumvira abazungu bari mu nama iriko irabera ngaha mu Kayanza, bari mu mugambwe uwahe?
Que du pessimisme dans l’esprit des lecteurs!!! Il est dit que la convention qui existait est obsolète et que urgence il y a de la renouveler et vous concluez que c’est le musellement de la presse!!! Come on!! Dites moi un seul pays où la presse n’est pas régulée. Reka kuba mwitukisha!! Uburundi butegerezwa kuba igihugu cigenga kigengwa n’amategeko!! Cela me rappelle la grogne des gamins à l’encontre du règlement scolaire mais qui à la fin du cursus louent à jamais l’encadrement et l’éducation reçu. Let’s grow tube mûr.
Dans beaucoup de pays, les organes de presse se doivent de respecter un code de déontologie – seuls les organes PUBLICS de presse ont l’obligation de respecter un cahier de charges, cahier de charge qui, lui aussi est public. Par contre, vouloir obliger des organes de presse PRIVES à un cahier de charges revient à les inféoder, tout simplement, notre Burundi devient la petite Corée d’Afrique.
@Karabona
« notre Burundi devient la petite Corée d’Afrique. »
Avec quelques missiles en moins…
Exact, aves les missiles en moins, et heureusement pour nos voisins!
Même si la nuit est tombée sur ce pays en avril 2015, le jour finira toujours par se lever.
Uyo mu damu ntaco abaye! !
@Kisigos
Tu es complètement hors sujet, mon pote.
On n’a rien à branler de tes goûts.
Par ailleurs il semble que tu n’en as même pas.
@Kizigos
Umuravye mu maso canke mu bintu yavuze? Wewe ufise ingorane zigendeka ariko sinoguhenda urantwengeje. uravye ishavu abandi bavugana nawe ukaba wishakira kwimotereza ivyo utasize.
Welcome to North Correa!
Il n y a plus de presse au Burundi
Le quidam que je suis, qui souffre d’une relative liberté d’information dans son pays, s’interroge. Les termes de ce cahier de charge sont-ils publics, ou les signataires sont-ils tenus de n’en rien révéler au public ?
Dans un juste souci d’opacité, ces termes ne devraient pas être publiés – les entraves à la liberté d’informer seraient trop apparentes.
DItes-moi que je me trompe …
Bad news after bad news.
Where are we heading?
Le cahier des charges reste, hélas, secret. Le problème ne se pose pas seulement aux médias, même la population n’a plus le droit de dire ce qu’elle savent ou ce qu’elle pense. Il suffit juste de recevoir des amis pour se voir accusé d’avoir tenu une réunion non autorisée. C’est quel type de démocratie que nous prône ce pouvoir?