Jacques Nshimirimana, président de la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance (Fenadeb), appelle les médias à augmenter le temps consacré aux programmes pour enfants.
«Ils ont une obligation morale de prendre les devants pour donner la parole aux enfants», a-t-il déclaré ce mardi 6 mars, marquant la journée internationale de la radio et de la télévision en faveur des enfants.
D’après cet activiste de la société civile, cette journée n’est pas connue au Burundi. Ainsi il les exhorte à produire des programmes à cet effet. « Cela permettra de mobiliser la population autour des défis auxquels les enfants font face ».
Il va jusqu’à leur suggérer d’impliquer les enfants, notamment à la production des émissions. Et d’insister sur le devoir des médias d’informer et de former la société, les enfants en particulier : «Ils font partie de la société actuelle et future».
M. Nshimirimana recommande au Conseil national de communication (CNC) d’initier un prix national dédié au média qui se sera distingué chaque année en matière de promotion des enfants par le biais de leurs programmes.
A titre d’exemple, il évoque «le prix international children day of broadcasting» initié par l’Unicef dans les pays de l’Afrique de l’Ouest». Et d’assurer que la formation des journalistes en droit de l’enfant est strictement nécessaire.