Une cinquantaine de ménages se sont déjà installés sur les massifs de Kibimbi et Inanzerwe. Mamert Sabushimike, président de l’association des Amis de la nature, vient d’adresser une correspondance au ministre de l’Environnement de mettre en place une loi qui place les massifs de Kibimbi et Inanzerwe dans les aires protégées du Burundi.
Mamert Sabushimike indique que ces massifs sont menacés par des feux de brousse et des gens qui y font de l’agriculture et de l’élevage de bétail.
La même source indique que les rivières de Siguvyaye, Mutsindozi, Musasa et Nyengwe prennent source dans ces massifs. Les galeries de ces massifs abritent encore des animaux tels des singes, des antilopes, des chacals et des hyènes.
Deux sites à eaux thermales sont localisés près de ces massifs : le site à eaux thermale de Muhweza en commune de Rutovu et le site à eau thermale de Muyange en commune de Bururi. « Si ces sites sont aménagés, ils pourront attirer les touristes et le pays pourra avoir des devises. »
Des équipements de télécommunication pour les radios et les compagnies de téléphonie mobile sont installés sur ces massifs montagneux : « Chaque année des feux de brousse ravagent ces massifs montagneux. Si rien n’est fait pour les protéger, des conséquences environnementales ne sont pas à écarter », signale le président de l’association des Amis de la nature. »
Signalons que le massif de Kibimbi s’étend sur les provinces Bururi et Rutana sur les communes de Rutovu, Bururi et Gitanga. Le massif d’Inanzerwe s’étend sur les provinces Bururi et Makamba sur les communes de Bururi et de Makamba.
Bonjour. J’emerais vous demander de me faire la liste de tous les noms des eaux thermales au burundi avec leurs région(province ou commune) de localisation. Merci.
Cher Rédacteur en Chef du Journal Iwacu.
Je vous prie de m’assister en diffusant ce message.
Cher lecteur assidu du Journal Iwacu.
Je, Sabuzi Siméon, natif de la colline Muzima, suis heureux de profiter de ce forum pour solliciter votre concours en vue de me fournir toute information orale et/ou écrite sur le Muganwa Mbinga et la reine Inabazaza. Ils ont vécu et gouverné sur le Territoire qui correspond, plus ou moins, à l’actuelle Zone Munini de la Commune Bururi. Je serais encore plus chanceux si je pouvais entrer en contact avec certains de leurs descendants qui ne manqueraient pas de me fournir des renseignements sur eux à partir de l’époque des années 1920.
Je suis licencié en Langues et Littératures Africaines de l’Université du Burundi, depuis octobre 1984, et suis en train de préparer une Maîtrise et, bientôt après, un Doctorat en Sociologie historique. Il s’agit d’une discipline qui tente de « replacer les phénomènes sociaux dans leur épaisseur historique, pour faire apparaître les différents contextes dans lesquels ils se sont développés et avec lesquels ils entretiennent un rapport permanent. » En effet, les chercheurs sont du même avis que les formes passées de la société ne sont pas disparues avec leurs époques, mais que, comme dans la langue, elles restent contenues et actualisées dans ses formes présentes.
Vous comprenez alors que j’ai besoin de votre généreux concours pour réussir ce grand pari!
Merci tous et à bientôt.
En guise de compléments géographiques et anthropologiques, je souhaiterais préciser que le massif de Kibimbi est limitrophe des communes Bururi et Rutovu (province Bururi) et Gitanga (province Rutana); puis celui d’Inanzerwe est à la limite des communes Bururi (province Bururi), Vugizo et Makamba (province Makamba).
S’agissant des singes, précisons qu’il s’agit des espèces dénommées: ingugé et inkende. On les distingue facilement car les premiers ont la taille d’un gros chien avec de longs poils, alors que les seconds sont petits de taille avec une robe grise. Ces animaux sont de grands ravageurs particulièrement des champs de maïs et de blé. Ils lancent souvent leurs attaques à partir des hauteurs, avant le lever du jour ou vers le coucher du soleil ou encore pendant qu’il pleut et que les gens s’abritent de la pluie à la maison, laissant ainsi la voie libre à ces babouins qui se livrent sauvagement à leurs exploits. Ils ont plus peur des hommes que des chiens ! En effet, quand ils attrapent un molosse, ils l’écartèlent, puis le déchirent en petits lambeaux mais ne mangent jamais leur proie. Les filles sont aussi mises en garde par leurs parents et doivent toujours se méfier de ces primates car elles courent le risque d’être violées. Les ingugé et inkende se déplacent en bandes en mettant en avant les mâles forts et agiles pour protéger les petits et leurs mères ainsi que les vieux patriarches. Tout le monde s’étonne surtout de leur agilité : ils sont capables d’escalader la montagne par de petites saccades comme ils dévalent les pentes par de longues enjambées et dans un laps de temps ils sont hors de vue et en toute sécurité…
J’ai traversé souvent ces deux massifs à pied pour me rendre à Muhweza, Shohwe et Gishiha. Il y a bien longtemps que je me suis baigné également dans les eaux thermales de Muhweza et Mashuha. C’était du temps de ma jeunesse ! Etant à Buta, on aperçoit déjà au loin les contreforts de Kibimbi à l’Est et Inanzerwe au Sud qui ferment l’horizon de notre vue.
Cher Félix, je soutiens toute initiative qui tend à protéger et embellir ces deux grandes réserves. Nous sommes à même d’admirer la beauté de notre nature avant même de faire allusion à l’arrivée massive des touristes et à la collecte devises. Parlez-nous davantage des initiatives sur le reboisement, l’aménagement des sources, l’implication de la population locale dans la protection de leur environnement et l’hôtellerie balbutiante, etc.
Votre fidèle lecteur,
Sabuzi Siméon
A SABUZI SIMEON,
Merci pour votre contribution qui, je pense, nous enrichit tous. Oui, l’environnement dans notre pays est menacé de toutes parts et si nous n’y faisons pas garde, nous nous retrouverons bientôt dans la situation dramatique d’Haïti où la quasi-totalité des arbres de ce pays ont été décimés laissant derrière un spectacle environnemental désolant avec toutes les conséquences que l’on sait en termes d’érosion et de destruction des sols… ! Concernant le tourisme, le Rwanda, notre voisin tire de ses sites touristiques plus de 200 millions de dollars par an et vise 500 millions dans quelques années. Pourtant ce pays n’a pas meilleurs sites touristiques que nous. Il est seulement mieux organisé, mieux structuré et ses leaders politiques, au premier rang desquels S.E le Président Paul KAGAME, plus visionnaires que nos chers dirigeants occupés surtout à faire du business et à s’enrichir sans limite par un système de corruption qui dépasse toutes les limites.
Pour plus de précision, le massif d’Inanzerwe s’étend aussi pour une grande partie sur la commune de Vugizo de la province Makamba!!!
Abo bantu nibazako ataribo bahihaye. Abahabahaye ce sont des gens qui ne savent rien de l´environnement ou des gens corrompus.
Je suis certain que le pouvoir les soutienne. Les élections approchent, il ne faut pas touchr à mes électeurs.