Samedi 23 novembre 2024

Archives

Les manifs reprennent de plus belle (7ème jour)

04/05/2015 24

16h30 : Un troisième jeune homme a trouvé la mort, suite à ses blessures, à la Clinique Prince Rwagasore, selon le bilan de la Croix rouge.

Des policiers blessés par grenade

15 h 45. Selon le colonel Liboire Bakundukize, porte-parole de la police, aux environs de midi, une grenade a blessé 15 policiers à Musaga. Ils sont admis à l’Hôpital militaire de Kamenge. L’officier martèle qu’elle n’a pas été lancée par un policier maladroit et qu’il n’y a pas eu de policier tué. Signalons que certaines sources parlent de deux policiers tués par la grenade.

Musaga : visite du secrétaire national de la jeunesse des FNl-Rwasa

Déogratias Nahumuremyi, secrétaire national de la jeunesse des Fnl-Rwasa, est allé voir les manifestants à Musaga. Il était accompagné des députés upronistes Popon Mudugu et Bonaventure Gasutwa ainsi que du professeur Evariste Ngayimpenda, vice-président de l’Uprona-Nditije.

3 morts et 45 blessés, bilan établi ce lundi par la Croix Rouge

15h15. Deux jeunes gens ont trouvé la mort aujourd’hui, lors des manifestations contre la troisième candidature du président Nkurunziza: la premier habitait à Musaga, il était âgé de 23 ans.

L’autre, un adolescent, a été tué quand la police a tiré à balle réelle à Nyakabiga à l’avenue de l’Imprimerie, tout près de la jonction avec le Boulevard du 28 novembre, il avait dernièrement soufflé ses quinze bougies.

Selon Alexis Manirakiza, porte-parole de la Croix rouge, jusqu’à 15h, les 3 centres établis par cet organisme humanitaire dans les quartiers chauds de la capitale donnaient un bilan de 45 blessés dont des policiers. Certains blessés sont traités sur place, d’autres sont évacués vers l’Hôpital Roi Khaled et l’Hôpital Prince Régent Charles.

Musaga : une maison brûlée

15h10. Elle appartiendrait à un policier prénommé George. A suivre…

Signalons qu’au « Pont Muha », la police fait face aux manifestants qui veulent gagner le centre-ville.

BSR: Silence! On torture

15 h5 .Les suspects arrêtés et en garde à vue au commissariat de police en mairie de Bujumbura (ancien bureau spécial de recherche, BSR) sont torturés, affirment des avocats qui ont tenté de les assister.

Des jeunes venus de Jabe partis en renfort à Nyakabiga

14h15. Des renforts de centaines jeunes venus de Jabe se dirigent vers Nyakabiga, ils brandissent des rameaux. Ils se sont dirigés vers la 4ème avenue au quartier Nyakabiga III. Ils font face aux policiers cantonnés à la première avenue de ce même quartier.

Accalmie sur le Boulevard du 28 novembre

13h50. Après un siège de plus de 30 minutes sur le Boulevard du 28 novembre à la jonction avec l’Avenue de l’Imprimerie, les manifestants se sont retirés vers la 9ème avenue au quartier Nyakabiga III pour se ravitailler. Ils ont annoncés aux policiers qu’ils allaient revenir.

blesséUn homme blessé à l’épaule droite

13h30. Ce manifestant était à une dizaine de mètres des policiers quand ils ont ouvert le feu sur lui. Il s’était caché dans les buissons se trouvant en bordure de la rivière Ntahangwa quand une grenade a explosé au milieu de l’avenue de l’Imprimerie. Plusieurs manifestants étaient encore dans les parages.

Assaut des policiers pour dégager le Bld du 28 novembre

13h.
La police n’a pas hésité à tirer à vue sur des manifestants à la jonction entre l’Avenue de l’Imprimerie et le Boulevard du 28 novembre. La plupart de ces manifestants s’étaient cachés dans les buissons se trouvant en bordure de la rivière Ntahangwa.

______________

Ijenda en ébullition

Les manifestations jusqu’ici cantonnées dans la capitale gagnent l’intérieur du pays.
Les manifestations jusqu’ici cantonnées dans la capitale gagnent l’intérieur du pays.

11 h devant l’Eglise Saint Aloys d’Ijenda. Dans cette commune Mugongo-Manga de la province dite Bujumbura rural, le climat est frais comme d’habitude.

« Ambara ibirato bikomeye duhonyore inkona kw’izosi » ou « Chaussez des souliers solides pour écraser l’aigle », scandent des manifestants enthousiastes.

Ecoles, boutiques, marché, bistrots, etc. sont fermés. La vie est paralysée depuis 6h du matin de ce lundi.
Les protestataires contre la troisième candidature de Pierre Nkurunziza, constitués pour la plupart des jeunes, réclament le respect de la Constitution, de l’Accord d’Arusha, la réouverture de la RPA, et le droit de capter Bonesha et Isanganiro en province.

Selon eux, « ils ont droit à l’information à moins que le gouvernement de Pierre Nkurunziza veuille persister dans la violation de la loi fondamentale ».

Ils exigent aussi la reprise des cours à l’Université du Burundi ainsi que la libération sans condition de tous les citoyens arrêtés durant ces manifestations : « Ils réclament leurs droits, ils ne devraient pas être inquiétés. »
D’après nos sources à Ijenda, ces manifestants sont venus de toutes les communes de la province Bujumbura dit rural et sont de toutes les ethnies. K. M., 19 ans, un jeune natif du coin, témoigne que même la communauté des Batwa est venue se joindre aux Hutu et Tutsi.

Quatre écoles ont déjà fermé leurs portes à savoir le lycée Ijenda, les lycées communaux Mukike, Rukina et Nyabisaka. Des élèves interviewés indiquent qu’ils ne peuvent pas poursuivre les cours alors qu’à Bujumbura, leurs camarades sont dans la rue : « Nous défendons la même cause. »

Alors qu’à Ijenda la police et l’armée ont encadré les manifestants, cela n’a pas été le cas dans la commune Rusaka et la zone Nyakararo : « La police les a bloqués en cours de route. »

12h 30, le mouvement s’estompe. Il faut suivre les informations. Des organisateurs confient à Iwacu que les manifestations se poursuivront jusqu’à ce que Pierre Nkurunziza et son parti cèdent : « Les gens n’iront pas dans les champs. »

Ils vont plus loin en exhortant la communauté internationale de traduire M. Nkurunziza devant La Haye : « Il est responsable de toutes les personnes tuées. »
____________________

Le Bld du 28 novembre réoccupé par les manifestants

12h45. Les manifestants qui avaient battu en retraite pour un temps, sont revenus en force et ont réoccupé le Boulevard du 28 novembre sur la jonction avec l’Avenue de l’Imprimerie. La police est en train de négocier avec ces manifestants pour qu’ils puissent dégager cet axe, mais ces derniers ne veulent rien entendre.

L’épouse d’Audifax Ndabitoreye arrêtée par la police

12h30. L’épouse d’Audifax Ndabitoreye a été arrêtée sur le pont de la République, tout près du campus Mutanga. Signalons que ce candidat à la présidentielle de juin prochain, pour le compte de son association ’’Imbono Charisma’’, était, ce matin, au-devant des manifestants à Nyakabiga sur l’Avenue de l’Imprimerie.

12h 05 . Nyakabiga : La police lance une grenade contre les manifestants. Trois blessés.

Un manifestant a reçu une balle au niveau de la tête ©Iwacu
Un manifestant a reçu une balle au niveau de la tête ©Iwacu

Vers midi, au niveau du pont de la République, Boulevard du 28 Novembre, des policiers ont tiré à balles réelles sur les manifestants. Bilan : 3 personnes grièvement blessées sont dans un état critique.

11h 58.La police vient d’avoir du renfort pour dégager le Boulevard du 28 novembre bloqué par des manifestants. Le camion anti-émeute muni de canon à eau est entré en action pour déloger ces manifestants. Ils se sont repliés sur l’Avenue de l’Imprimerie.

11 h50. Buterere entre dans les manifestations

Les rues de la commune Buterere (nord-ouest de la capitale) sont barricadées. Des pneus brûlés sont signalés à travers la route qui lie le quartier à Mutakura. Signalons que ce samedi, les habitants de ce quartier avaient menacé de descendre dans la rue si l’agent Kazungu revenait dans le quartier pour arrêter des gens. Ils s’en prenaient aussi au commissaire Ayubu.

11h 40. Les manifestations gagnent l’intérieur du pays : axe Ijenda-Bujumbura bloqué

Au 7ème jour des manifestations contre le 3ème mandat du président Nkurunziza, la vie économique s’est arrêtée dans le centre-ville de Bujumbura. Le parking de l’ancien marché central, un lieu animé où bus, et passagers se croisent dans un concert de klaxons, est silencieux. Magasins et boutiques sont fermés. « C’est dur, il y a plus moyen de travailler », lâche I. M, qui normalement tient une petite boutique dans le centre-ville. Mais, très rapidement, il se reprend : « On ne doit pas reculer, le mouvement est irréversible ». A Bujumbura, beaucoup vivent au jour le jour. Plusieurs personnes interrogées reconnaissent effectivement que la situation est très difficile. Mais, malgré tout, presque tous réaffirment leur détermination à ne pas céder. Ce lundi, apparemment le mot d’ordre de l’opposition et de la société civile a été respecté. Les manifestations jusqu’ici cantonnées dans la capitale gagnent l’intérieur du pays. Au moment où nous écrivons ces lignes, nos reporters à Ijenda nous informent que cet axe est bloqué par la population.

11h 30. Les manifestants conduits par Audifax Ndabitoreye ont avancé vers le pont de la République. La police a tiré à bout portant sur la foule. Nous ne savons pas où se trouve le candidat indépendant à la présidentielle Audifax Ndabitoreye.

11h 30. Musaga : Beaucoup de gens venus des hauteurs et brandissant des branchages se joignent à la population de Musaga dans les manifestations. Musaga reçoit aussi des manifestants venus de Kanyosha , branchages d’arbres en main.

Des barricades sur le Bld du 28 novembre tout près du campus Mutanga

11h30. Le Boulevard du 28 novembre est bloqué par les manifestants, tout près du pont de la République, non loin du campus Mutanga. Le mot d’ordre d’Audifax Ndabitoreye aux manifestants est de résister et de ne rien céder. Ils ont tenu bon et la police a dû battre en retraite, des tirs s’intensifient, mais entre-temps les barricades sont déjà érigées, les pneus sont en flamme.

11h 25. Gasekebuye :
un policier en civil tire sur les manifestants sans faire de victime. Les militaires interviennent et le désarme. Il lui prie de mettre la tenue policière.

Intérieur : Bujumbura rural

Une foule de gens venus de Mugoboka font route vers la capitale. La police les en empêche au niveau du campus Kiriri.

La route Mukike –Rn7 barricadée. Les élèves dans les manifestations chassent leurs camarades qui suivent encore des cours.

La police aux prises avec les manifestants à l’Av. de l’Imprimerie

11h15. Impossible de dégager l’avenue de l’Imprimerie, tout près d’école primaire SOS. L’assaut de la police vient d’être repoussé par les manifestants au Boulevard du 28 novembre. La police tire ce qui semble être des balles à blanc. Ce serait une nouveauté.

A chaque déflagration, les manifestants répondent par des huées. Ils se font approvisionner en pierres et en eau pour contrer les effets des gaz lacrymogènes et se laver les yeux tout larmoyants.

11h 10.Kinama. Les manifestants sont aux prises avec la police et les Imbonerakure.

Intérieur

Des manifestants venus des communes Mukike et Mugongomanga font route vers le centre d’Ijenda.

Matana : la manif continue.

11h. Butere : une maison d’un commissaire de police prise d’assaut

La clôture de la maison du commissaire en commune Buterere, Ayubu vient d’être démolie par des hommes non encore identifiés. Signalons que quelques instants auparavant, un jeune manifestant venait d’être arrêté en commune Cibitoke par le même Ayubu.

4 blessés à Cibitoke

11h. Les manifestants à Cibitoke et Mutakura accusent la police d’avoir tiré à balles réelles blessant 4 jeunes gens sur l’avenue connue sous le nom de «Kurya Kanyoni ». La police était apparemment débordée. Ces manifestants accusent également l’officier appelé Ayubu de procéder à des enlèvements. Un jeune nommé Aimé Kwizera de la 11ème avenue à Mutakura a été enlevé ce matin par cet officier.

Tirs à balle réelle à l’Avenue de l’Imprimerie

10h50. Les manifestants qui tentaient de bloquer le Boulevard du 28 novembre au niveau du Pont de la République tout près du campus Mutanga, ont été dispersés par la police. Elle a dû tirer des gaz lacrymogènes. Il y a eu aussi des tirs à balles réelles. Audifax Ndabitoreye, candidat à la présidentielle de juin prochain, pour le compte de son association Imbono Charisma, était sur place.

10h 48. Nyakabiga : le modus vivendi brisé. Des balles crépitent dans ce quartier.

Au centre-ville, les fonctionnaires rentrent un à un

10h 45. Les employés de la Regideso et des autres services se trouvant au centre-ville sont entrain de rentrer arguant qu’il est pratiquement impossible de travailler. «La situation est de plus en plus difficile, on ne peut pas travailler dans de telles conditions », déplore un employé de la poste.

Kinindo : Deux blessés

10h 40. Deux manifestants blessés par balles de la police. L’un a été touché au niveau de l’abdomen et l’autre à la jambe. Ils reçoivent les premiers soins à la Croix Rouge.

Les premiers manifestants signalés en ville

10h 15. Les premiers manifestants sont signalés en ville à l’avenue de la Victoire, mais la police les a dispersés en tirant en l’air. La police est également en train de disperser le peu de personnes qui étaient déjà en face de l’ancien marché central à l’endroit dit Bata.

Intérieur du pays

10h. Les manifestations sont signalées en commune Rusaka (province Mwaro) et en commune Mugongomanga (Bujumbura Rural).

Nyakabiga

10h. Un modus vivendi entre la police et les manifestants : les jeunes renoncent à brûler des pneus et à poser des barricades. La police accepte de se mettre en retrait et de ne pas disperser les manifestants.

Centre-ville

Pas d’activités au centre ville ©Iwacu
Pas d’activités au centre ville ©Iwacu

7h 30. Ville morte. Pas de circulation de bus (à l’exception de rares bus venus de Kamenge. Ils retournent vides). Les bureaux et les magasins sont fermés. Présence de beaucoup de policiers aux « Kiosques Brarudi ».

7h 30. De jeunes manifestants sont descendus dans la rue à Ijenda ce matin. Ils ont investi la RN7. Cet axe est aujourd’hui très fréquenté par les camions remorques venus de la Tanzanie, de l’Ouganda et du Kenya.

Buyenzi

7h. Pas de bus sur l’avenue qui part de la zone vers le marché de Ruvumera.

Ngagara

6h 45. Un groupe d’environ cinq cents jeunes marchaient dans les quartiers 2 et 5. Pas de confrontation avec la police encore moins avec l’armée.

Dans ce même quartier, des militaires dégageaient des pierres érigées comme barricades à travers les ruelles. Ils les chargeaient dans leurs camions.

Cibitoke

6h30. Des jeunes manifestaient à l’avenue des Forces Armées connue sous l’appellation de « Rya Kanyoni ». C’est l’avenue qui traverse le quartier depuis le pont Nyabagere vers le quartier Kinama.

6h. Après la trêve de deux jours décidée par les organisations de la société civile et les partis politiques opposées à la troisième candidature du président Nkurunziza, les barricades faites de grosses pierres, de planches, de branches d’arbre et de pneus en flamme bloquent les principaux axes dans Kibenga, Kinindo, Musaga, Kinanira, Kanyosha, Mutakura, Cibitoke Ngagara, Nyakabiga, Bwiza et Buterere, c’est une nouveauté.

Les manifestants étaient, ce matin, aux prises avec les Forces de l’ordre, les jeunes manifestants n’ont pas attendu l’heure indiquée pour barrer les routes. Vers 5 heures les premières barricades étaient érigées.
Ijenda, les manifestations sont signalées.

>>> Les manifestations de ce lundi 4 mai 2015 en images

Forum des lecteurs d'Iwacu

24 réactions
  1. SEMIGABO J.CLAUDE

    Ils le paieront cher NKURUNZIZA et sa clique…! Je vous le dis en vérité, il ne peut pas continuer de tuer les enfants du pays, le Burundi de demain impunément, juste pour s’accrocher à un mandat qu’il a déjà fini, lui et les autres corrompus autour de lui..! Il y en a qui risquent de finir leur vie à La Haye comme Laurent Gbagbo. Just wait and see.. !

  2. Umunywanyi

    Abafise ababo baje kubagendera ku Musaga. Gaston na Concilie nabamwe mukorana turabakeneye natwe ku Musaga, Nyakabiga na Ngagara, Mutakura, Buterere n’ahandi iyi mouvement iriko irabera. Mwoza kumurango harya bishushe niho tuba dufise ubwoba bwinshi. Turabarindiriye.

    Umunwanyi wa Consiliya

    • sam s

      iyi blague, abo bantu ntabariho.

  3. M.N

     » l’International Crisis Group (ICG) avait décrit un contexte pré-électoral délétère, susceptible de dégénérer en violences pré-électorales. Mais tout cela semble produire chez Nkurunziza l’effet d’un pet de poule. De ce point de vue, l’on peut s’attendre à ce qu’il aille jusqu’au bout de son plan d’assassinat de la démocratie, même s’il faut, pour cela, marcher sur le corps de ses compatriotes et sur la dépouille de son pays (Pousdem Pickou, le Pays) ».

  4. Deo .N

    A quelle prix les autorites policieres ont-t-ils accepte cette mission suicidaire de tuer les enfants du Pays ? Combien vont-ils tuer avant que Nkurunziza fuie ou soit arrete puisqu’ils se sont engages dans un combat qu’ils ne gagneront pas ? En tout cas, le fosse entre eux et les manifestants est tellement profond qu’il sera difficile de le combler meme apres la situation actuelle. On comprend que les un sont les partisans du CNDD. Comment font-ils pour convaincre leurs agents que les manifestants sont un mouvement d’insurrection qu’il faut combattre de toute force jusqu’a les tuer, alors qu’ils savent bien, j’imagine, que la manifestation est un droit legitime absolu qu’ils devraient respecter et proteger. Face aux burundais apparamment determines, leur exces de zele est deja vouee a l’echec. La colere des manifestants grandit au jour le jour et ce n’est pas ces gaz, ces fusils qui vont les faire abandonner leur mouvement.

  5. Burikukiye Bonnée

    Pour l’incompetent ministre de la securité publique , qui est terroristes É Est-ce les manifestants É ou la police qui lance des grenades dans la population paisible , et oublie que c’est la meme population qui les nourrit et les paye leur soldes.

    Ces criminels sous commandement de NKURUMBI , finiront par répondre à toutes leurs barbaries.

  6. Theus nahaga

    Restons fermes
    restons unis
    je vous le promets le Burundi sera demain meilleur
    Nous sommes debout
    nous sommes dignes
    cela vaut la peine
    Demain le Burundi sera meilleur.
    Nous sommes á la croisée des chemins
    le jour se lève
    la longue nuit se retire
    Le Burundi demain sera meilleur.

  7. Theus nahaga

    Nkurunziza et son gouvernement sont moralement responsables des gens qui meurent. Il faudra voir si on pourra pas un jour établir des responsabilités juridiques dans cette affaire.

  8. MOI

    batanguye guturira amazu ahorero bazohava baha raison abavuze ko bias nivyabaye aho hambere.

    • Toi

      Il s’agit de la maison du policier qui venait de tuer et blesser les manifestants à musaga même. Ils ont été emportés par la colère et c’est comprehensible!!

      • MOI

        erega nuko nyene bimeze kera hari kamenge bakozibi natwe dukore ibi? nico gituma manif atawovuga ngo ni pacific,

        • Manu.N

          Toi moi, le probleme ce sont ces policiers qui sont en train de tuer les manifestants pacifiques. La ou ils ne sont pas, les manifestants ne derangent personne. Ils ne veulent qu’etre libre dans leurs droits. La police viole leurs droits, les manifestats se mettent en colere. 1/100 cherche a se venger meme si le mot d’ordre est de manifester paisiblement. C’est humain, il y en a qui ont du mal a controler la colere.

  9. Umunyagihugu

    Bati « ingoma yagukanze irahuhinda ugahunga ».
    Bujumbra Rural ukuyemwo Buhonga n’abantu bitekerereje kera batahora bakina politique. CNDD ikiri mw’ishamba yarateye ahitwa mu Rukina na Teza ntiri kure, iratikiza abanyagihugu baho, barabasahura ibitungwa vyabo uduhera baranka bacumukuye mu cayi, kandi ataco bazira. Baramaze igihe kire kire barahagariste imitima. Hamwe havuzwe ba Rukoti, baciye muri za Mugongo Manga barabasahura, barabatera ubwoba ko badatoye CNDD harico bazobona. N’ubu imitima ntirasubira hasi. Baguma bicura ko babinyegeje mwo, ngo boba batamenye iyo bazimanganiye. Izindi communes zegereye downtown, vyo CNDD yakoreye FNL birazwi. Ba Nyamitwe bafyina ngo les tristes memoires, ku ba Bujumbura Rural, kwiba 3 eme mandat kwa Nkurunziza, ni provocation kuri bo. Bibibusta vyinshi. Niyo ibintu bitasubira mu buryo vuba, abo banyagihugu bazoguma bagwira, bazohava banarondera no kumanuka mu gisagara ari isinzi gufasha benewabo. Bakunda kumviriza les radios privees cane cane RPA, ubabona ku tu radios twabo bariko binywera akarwa ou akayeri iyo bakaronse. Rero birababaje cane, kubona babura ikintu bakunda nka RPA. Nico gituma bavuye hasi, kandi ntakizobahagarika, ahubwo bazogwira.

  10. PCE

    Le pays en danger
    Nous ne pouvons pas permettre que Nkurunziza précipite le pays dans l’inconnu. Je propose que les anciens présidents Buyoya Pierre , Ntibantingunya Sylvestre , Ndayizeye Domitien et Bagaza jean Baptiste se saisissent de la question à bras le corps pour aller voir Nkurunziza d’ en arrêter là . La question de son 3eme mandat est limpide , aucun compromis n’est possible .

  11. burundi

    Est-ce que Nkurunziza Pierre ne voit pas que ce qui lui arrive est un plan minitieusement préparé? Quitte le pouvoir Peter. Quitte le pouvoir. On ne passe pas outre la volonté de la C.I.A et l’église catholique

    • Theus nahaga

      Ce n’est ni la CIA ni l’Eglise catholique ce sont le Burundais. Les Evêques lui ont revelé que les Burundais ne voulaient plus de lui. L’Eglise Catholique avec son resau d’Eglise est à même de savoir ce qui se dit dans le pays. En Kirundi on appelle cela: Gukebura.
      Les Evêques Catholiques, grâce au Vatican peuevent prendre une certaine liberté avec le pouvoir en place. Dans n’importe que pays du monde, qui plus est à plus de 60% catholique, il est assez stupide de considérer une sortie de la hierarchie catholique comme un non-événememt.
      Quant à la CIA, je vous assurre le Burundi est son dernier souci. Trop petit, trop pauvre, trop insignifiant au niveau de la géopolitique.

    • Raphael

      Vous avez vu la CIA et l’Eglise Catholique dans les rues de Bujumbura ? Moi non
      Come on… Le peuple burundais en sa grande majorité ne veut plus de Pierre Nkurunziza. Et mieux que ça, meme les apolitiques ne demandent qu’une chose le repsect des lois, en l’occurence des Accords d’Arusha et de la Constitution qui sont la pour nous assurer une vie en paix et en sécurité.

  12. burundi

    Nkurunziza na ba Ndakugarika biwe ino manifs ntigenda itabataye hasi.

  13. Theus nahaga

    On voulait faire croire que les manifs c’était seulemnt Bujumbura. Maintenant nous le savons, c’est tout le pays. On nous disait que nous ne saurions tenir, nous voici en deuxième semaine. La faim à nos trousses, mais nous n’avons plus rien à perdre dans cette affaire, nous pouvons y gagner notre dignité de peuple débout. Tous ceux qui ont rêvé de dégenerescence ethnique doivent commencer à déchanter. Nkurunziza, personne ne veut plus de lui: Bujumbura ou intérieur, Hutu, Tutsi et autres, tout le monde le vomit.
    Cet homme a eu une occasion en or de gouverner le Burundi pacifié. 10 ans durant il n’a rien produit. Il avait une chance de sauver ses mandats sans bilan en partant tranquillement, enclenchant par lá un cycle de gouvernance basée sur l’alternative, il l’a gâchée, il partira, le Burundi le rejette comme une serviette usée dont on se débarrasse sans qu’on veuille en garder le moindre souvenir.
    Je l’ai dit un jour, les mains zikura ubwatsi sont les mêmes zitera ivyatsi. Chacun a son choix, chacun recoit ce qu’il mérite. Nkurunziza a choisit que tumutera ivyatsi, on est en train de lui rendre ce service.

  14. Gondwanais Lamda

    L’histoire nous apprend que l’homme n’apprend rien de l’histoire. Ce qui est sure il n’y a jamais eu une armée qui a vaincu un peuple déterminé. Mr le Président vous pouvez encore prendre la bonne décision de votre vie.

  15. Nduwubike Marie

    Vraiment pourquoi nos presidents African n’apprennent par l’experience. Je peux pas m’imaginer notre president terminer comme Bagbo.
    Vraiment pourquoi ? Qui peux m’expliquer cet entetement! Je n’ai jamais vu un president aussi Conseille comme lui. L’eglise,UE,American ….compagnons de lutte…franchement je ne veux pas pleurer ta sortie honteuse par la petite Porte . Desole mr president.

    • aats

      le nombre ne dit rien mon cher! il y a quelques annes j’etais encore sur le banc d’ecole on nous avez pose une question: »ukuri ni iki? » on a tente de repondre par la meme reponse que toi :' »ukuri ni ico abantu benshi bahurijeko »…mais on a ete surpris d’etre corrige : »ukuri ni igihuye n ikihari… ce qui correspond a ce qui est »…. donc le nombre de ceux qui crient peu importe pour moi.
      J’exhorterais les deux cotes du conflits (les participants genre les manifestants et les pro-3 ou 2 mandats) de s’asseoir et un peu penser…quelques questions de controle:
      1) Qu’est ce je veux dans tout ce que je fais maintenant?
      2)Est-ce que je suis sur que maintenant je me bas pour ce « ce que je veux »?
      3)Est ce que je suis dans le bon chemin qui doit etre emprunte pour recevoir « ce que je veux »?
      4)Est ce que je suis pret a assume les responsabilites de ce que je fais au cas ou je trouverais je me suis trompe?
      si vous vous aurez repondus a ces questions…continuez ou bien arreter ce que vous faites selon les reponses!

      je suis convaincu que 90 pourcent au minimum ne savent pas pour quoi ils se battent , ni la cause, ni les conséquences… d’autres 9.9 pourcent savent ce qu’ils veulent mais ne sont pas sur que maintenant ils s battent pour ça… seulement une minorité sait ce qu’elle fait. cette minorite (de la part du gvt : peter et con contour proche / de la part des manifestants : Pacifique et ses amis voisins) sait la cause et les conséquences mais tous ignore le point 4. mon pays va mal… je suis pour une revolution #LAREVOLUTIONCOMMENCEENSOI…. le mal ne vaincra jamais le mal ni l’injustice l’injustice…. »igitikatika gitwenge umusoma » {vyose ni imboga nsa})

      • Niyonizigiye

        Aats
        Nkurunziza, a bien préparé la guerre, en armant les imbonerakure parce qu’il ne contrôle pas l’armée, les policiers ont été achetés, et surement qu’ils doivent suivre les ordres par peur de perdre leur emploi, vous savez tout ce qui se passe au Burundi, corruption, injustice, vole, viol, rien ne va et vous osez dire que les gens ne savent pas ce qu’ils font, ils le savent ils veulent un changement, ils espèrent un autre dirigeant pour changer les choses, les gens n’avaient jamais vécu la misère depuis que le Burundi existent, certains espéraient que le CNDD au pouvoir, serait leur libérateur, ils sont plus opprimés qu’avant. Ils savent ce qu’ils font et sont déterminés plus que jamais. C’est la révolution en Afrique, nous allons vers la fin de la dictature

        • aats

          @Niyonizigiye… merci kubinyibutsa {corruption, injustice, vole, viol, rien ne va} …je vois que tu as pris ton temps pour lire mon commentaire j’espere que tu trouve encore un pour relire les questions que j’ai marques…par exemple par ce que tu viens de dire je vois que tu remplis le 1) {tu sais ce que tu veux a savoir un nouveau leader et c’est bon} mais je te rappelle que la manif est contre le 3-e mandat donc toi tu melange l’echec politik et la non-constitutionalite donc tu sais ce que tu veux mais ce pour quoi tu te bat maintenant (dans la rue si tu es la)ne correspond pas a ce que tu veux…ni les moyesn que tu utilise ne sont appropries a la resolution de ton probleme….et la plupart sommes comme toi….{petit conseil dans le futur si tu lis un texte essais de le comprendre dans sa totalite! } Merci de ta contribution.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 2 397 users online