Dans un communiqué de ce jeudi 5 juillet, les magistrats de la Cour suprême et ceux de son parquet général s’indignent du traitement protocolaire réservé au pouvoir judiciaire, lors de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi. Ils n’ont pas eu accès à la tribune d’honneur, alors qu’ils y étaient invités.
<doc4543|left>Dans ce communiqué de presse, l’assemblée générale de la Cour suprême, fustige les propos malveillants et menaçants, proférés par le chef du protocole d’Etat, à l’endroit des magistrats de la Cour suprême et de la Cour constitutionnelle, selon lesquels le défilé des magistrats, lors de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi, constituait une manifestation.
Néanmoins, l’assemblée générale de la Cour suprême salue l’attitude du ministre de la Justice, qui a tout fait pour restaurer l’image publiquement ternie au sommet de l’institution judiciaire, précise ce communiqué.
L’assemblée générale recommande le respect par les organes de l’Etat, de la place protocolaire que confèrent la Constitution et les autres lois au pouvoir judiciaire. Elle recommande aussi une refonte législative forte et propre à renforce le pouvoir judiciaire en remplaçant les lois actuelles totalement anachroniques.