Élargir des programmes de diffusion en intégrant des informations météorologiques, organiser des concours dans les communautés, donner la parole aux experts, … la Plateforme Nationale de Prévention des Risques et de Gestion des Catastrophes invite les journalistes à aider les Burundais à se préparer aux fortes pluies en vue.
Un message lancé ce mercredi 27 septembre 2023, à Bujumbura, par Anicet Nibaruta, directeur général de la police de la protection civile et président de cette plateforme.
C’était lors d’une session de vulgarisation des messages clés de sensibilisation communautaire sur la réduction des risques de catastrophes organisée en collaboration avec le PNUD.
D’après M. Nibaruta, c’est déjà connu, le Burundi s’attend à de fortes précipitations. Ce qui entraîne des conséquences. Et de signaler qu’en cas des inondations par exemple, il y a des messages clés à donner pour la prévention et la préparation de la réponse.
« On conseille aux communautés de faire le curage des canaux des eaux de ruissellement, de tracer les courbes de niveaux et de planter des herbes fixatrices pour lutter contre l’érosion ».
Pour les glissements de terrain, il appelle les communautés qui vivent dans des zones à risques de vider les lieux, à ne plus s’y implanter. Ce qui est aussi recommandable pour les inondations.
Pour les épidémies, il faut faire l’assainissement et l’hygiène. « Et tout cela, sous l’encadrement de l’administration. Elle doit être prête à aider, à encadrer les communautés à réaliser toutes ces taches dans le cadre de la préparation pour une bonne réponse en situation d’urgence qui serait liée à ces fortes précipitations ».
Être sensibles d’abord
Pour relayer ces messages, M. Nibaruta trouve qu’il est important que les journalistes, les responsables des médias soient sensibles sur l’impact de ces risques de catastrophes.
« Il faut qu’ils soient aux côtés des communautés pour communiquer sur les aléas climatiques. Les médias sont appelés à élargir leurs programmes de diffusion et intégrer les informations liées à la météorologie qui sont produites par IGEBU et organiser des jeux concours. »
Selon lui, il faudrait inviter des experts pour communiquer sur les effets des changements climatiques, donner des directives sur comment se comporter en cas des catastrophes, etc.
« De cette manière, l’information sera étendue avec le concours de tous les supports de communication pour que la communauté soit sensible, soit informée, mobilisée pour une bonne préparation de la réponse à ces situations qui seraient liées aux fortes précipitations ».
Une quarantaine de responsables et de journalistes des médias publics, privés, toutes les catégories confondues (TV, radio, presse écrite et en ligne) ont pris part à cette session de même que les représentants des radios communautaires.