Vendredi 22 novembre 2024

Environnement

Les infrastructures hydrauliques rurales délaissées

29/01/2015 2

Ce mardi, 27 janvier, à Bujumbura, lors d’une conférence de presse, Jacques Dusabumwami, directeur général de l’Agence burundaise de l’hydraulique rurale, a énuméré les manquements des administratifs. 

Pour Jacques Dusabumwami,  les communes sont propriétaires des infrastructures d’eau potable installées sur leurs territoires ©Iwacu
Pour Jacques Dusabumwami, les communes sont propriétaires des infrastructures d’eau potable installées sur leurs territoires ©Iwacu

Il s’agit entre autres du faible suivi de l’eau potable au niveau communal, le vandalisme des pièces installées sur les équipements publics, le non entretien des ouvrages mis à la disposition des communes ainsi que des branchements particuliers sans compteurs.

Il rappelle que les communes sont propriétaires des infrastructures d’eau potable installées sur leurs territoires. « Elles doivent donc gérer ce patrimoine et assurer le service de l’eau potable à leurs habitants », martèle-t-il, la gestion étant déléguée aux régies communales d’eau.

D’après lui, ces manquements font que 37% des bornes-fontaines publiques et 20 % de sources aménagées ne sont pas fonctionnelles. Ce qui conduit à un taux de couverture qui ne dépasse pas 60% avec un taux d’utilisation des ouvrages hydrauliques de 46%. Or, le milieu rural abrite plus de 90% des Burundais.

Ainsi, M. Dusabumwami invite les médias à multiplier des reportages, des émissions de sensibilisations des administratifs. « Il faut les aider à prendre conscience qu’ils sont redevables de la gestion de ces infrastructures. »

Signalons que des conventions de délégation de gestion du service de l’eau potable ont été signées entre les communes et les régies communales de l’eau dans 80 communes sur les 116.

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. Ruzi rwa Mubarazi

    En tant qu’expert dans ce domaine de l’eau potable; je crois plutôt que c’est son département qui n’a pas fait son devoir.
    Les communes/comme le pays en général n’ont pas suffisamment d’expertise dans le domaine de la gestion de ces infrastructures.
    En tant qu’ancien de la REGIDESO; je vous dirais que même celle-ci tâtonne depuis le départ de la GTZ.
    La solution et dans la formation des jeunes cadres et je penses faires venir ces experts barundi de la diaspora.

    Consultant Burundais/Europe

    • Bobo

      Qu’attends-tu? Je parie que tu n’est qu’un farceur!!!

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