Deux mois après l’ultimatum du ministre de la Santé, les immondices sont toujours là. En zone Buyenzi, sur la 8e avenue, un tas d’ordures ménagères et d’autres déchets font une montagne d’immondices. L’endroit sent très mauvais. Des mouches pullulent sur (…)
Deux mois après l’ultimatum du ministre de la Santé, les immondices sont toujours là. En zone Buyenzi, sur la 8e avenue, un tas d’ordures ménagères et d’autres déchets font une montagne d’immondices. L’endroit sent très mauvais. Des mouches pullulent sur ce « dépotoir ». Les odeurs nauséabondes dégagées par les immondices indisposent voisins et passants.
À trois mètres de cette «montagne de déchets», des maisons d’habitation . Deux restaurants également. Des ustensiles de cuisine dont des assiettes et des marmites sont éparpillés devant ces restaurants. Des mouches volent allégrement sur les ustensiles.
Loin d’être inquiets, des gens viennent nombreux jeter encore des déchets. Une habitante rencontrée sur place prévient : « Si ces immondice ne sont pas enlevées, le risque de maladies des mains sales est grand. »Elle demande à l’administration municipale de procéder à leur enlèvement. La zone Buyenzi est parmi les quartiers qui ont enregistré beaucoup de cas de choléra dans les deux derniers mois.
Lors d’une descente effectuée le 17 juin dernier dans les quartiers Bwiza, Mutanga Sud et Ngagara, le ministre de la Santé Publique avait donné à l’administration un ultimatum de deux semaines au maximum pour enlever les immondices.
Iwacu a contacté, le ministère de la Santé publique et la mairie de Bujumbura, en vain.