Ce jeudi 7 février, la France a officiellement mis un terme à la mission de formation militaire dispensée par des formateurs français au Burundi. 32 formateurs français avaient été détachés de la base de Djibouti depuis le 12 janvier pour venir former quelque 500 militaires burundais.
<doc7088|right>La France, tout comme les Pays-Bas et les Etats-Unis, contribue ainsi à la formation de bataillons burundais qui interviennent en Somalie dans le cadre de l’Amisson (African union Mission in Somalia). Cette fois, il s’agissait du 21e bataillon du camp de Muzinda. Au coeur de la formation, les réactions en cas d’attaque, l’assistance aux blessés ou encore la réalisation d’un point de contrôle. Les officiers d’état-major ont également suivi une formation spécifique.
A cette occasion, l’Ambassadeur de France, M. Jean Lamy, tenait une petite réception rehaussée de la présence du ministre burundais de la défense, le général Pontien Gaciyubenge.
Présent également, le général de brigade aérienne William Kurtz, commandant des forces françaises stationnées à Djibouti. Celui-ci a qualifié les résultats d’« encourageants ». En (très) courte visite à Bujumbura, le général Kurtz a notamment insisté sur « le courage et la discipline » dont font montre les troupes burundaises. Autant de qualités qui doivent néanmoins « être canalisées lors des formations ».
Si les militaires burundais sont prêts et fournissent un travail salué en Somalie, cela ne signifie toutefois pas qu’ils sont prêts à s’engager au Mali. « Le terrain est différent, il faudrait une formation spécifique » dit-on encore du côté militaire français.
Notons qu’habituellement, ce sont les forces françaises stationnées au Gabon qui interviennent dans le cadre de la formation des troupes burundaises. Toutefois, vu les derniers développements en Centrafrique, elles ont été supplées par les troupes françaises en poste à Djibouti.