Le Directeur Général de l’IRAZ (Institut de Recherches Agronomiques et Zootechniques) se serait partagé avec son staff encore en activité plus de 228 millions Fbu destinés à indemniser 50% du personnel licenciés depuis sept mois.
<doc6746|right> "Je suis malade, sans travail et sans moyens. Mon espoir de vivre reposait sur mes indemnités. J‘attend cet argent depuis longtemps. Le direction a jugé bon de se servir sur nos indemnités qui pourraient nous sauver alors qu’elle reçoit régulièrement son salaire", se lamente, dans sa barbe blanche, Herménégilde Harerimana, un des travailleurs licencié, qui trouve "inconcevable de jeter dans la rue des travailleurs qui se sont sacrifiés pour la société en leur refusant leurs droits."
Ce cri de détresse lancé par cet homme qui affirme avoir travaillé pour l’IRAZ pendant 28 ans est relayé par tout le personnel qui est aujourd’hui dans la rue, poursuivis par des crédits bancaires, et des dépenses quotidiennes.
Des voix qui s’estiment "être trahies par la direction, le DG et sept autres personnes" qui se seraient grassement servis sur les 228 millions destinés aux indemnités de licenciement, parlant même de "magouilles entre le Directeur Général et le Directeur Administratif et Financier de l’IRAZ pour désigner subjectivement des noms à licencier."
Sur le flou de ces critères et des termes du licenciement, Herménégilde Harerimana indique ne pas comprendre comment ses 28 ans de service ont été ramenés à 3 seulement …
Contacté pour donner plus de précisions sur ces allégations, le DG de l’IRAZ, le Pr Foma Mazibo François s’est refusé à confirmer ou infirmer ces informations, se contentant de lancer : "Allez dire ce qu’on vous a raconté !"