La conférence des évêques catholiques du Burundi (CECAB) «constate et déplore la montée progressive de l’intolérance politique qui, par ici par-là, s’avère cause d’affrontements et même de morts».
C’est ce qui ressort du communiqué sorti le 7 juin à la suite de l’Assemblée plénière de la CECAB tenue du 4 au 7 juin en province de Gitega.
Les évêques catholiques se préoccupent aussi du déroulement des élections de 2020 dans la paix pour qu’elles fassent avancer la cause de la démocratie.
Ils se sont penchés sur la situation des réfugiés burundais en Tanzanie : «c’est avec peine qu’ils ont pris connaissance de l’insécurité qui pèse sur nos compatriotes dans certains camps de réfugiés en Tanzanie ». En plus, ils se disent préoccupés par «une recrudescence du paludisme dans plusieurs régions du Burundi».
Les évêques catholiques envisagent l’ouverture d’un procès de béatification notamment de l’Abbé Michel Kayoya, des 40 jeunes séminaristes de Buta et des missionnaires.
Pour rappel, dans la marche manifestation de samedi dernier des organisations de la société civile dite « citoyenne», Aimé-Pascal Nduwimana, président du Ministère africain de compassion (MAC), a fustigé l’intervention des évêques catholiques sur des questions en rapport avec la vie du pays.