Dans une conférence de presse animée ce lundi 11 mai, environ 800 étudiants de l’Université du Burundi qui campent réfugiés devant l’ambassade des Etats-Unis au Burundi affirment que leur sécurité est toujours en danger.
Selon Ernest Niyungeko, l’un de ces étudiants, des agents du SNR (Service National de Renseignements) rôdent, ces derniers jours, aux alentours de l’ambassade des Etats-Unis et balancent quelques fois des mots malveillants. Ces étudiants évoquent Bertin Gahungu, chargé de la Sécurité intérieure au SNR. « Nous sommes très inquiets, nous avons peur ! »
Ils affirment également être malmenés par le gouvernement burundais: « Le ministre de l’Enseignement supérieur nous fait sortir des campus pour des raisons sécuritaires tandis que le Conseil national de sécurité nous ordonne de les regagner.»
Ces étudiants demandent au président de la République, «origine immédiate de cette insécurité», de retirer sa candidature et au gouvernement de libérer sans condition tous les étudiants emprisonnés.
Pour rappel, c’est le 30 avril que les étudiants de l’Université du Burundi ont quitté les résidences universitaires sur ordre du ministre de l’Enseignement Supérieur. Quelques-uns se sont dirigés vers l’ambassade des Etats-Unis au Burundi où ils ont demandé refuge.
Messieurs les étudiants,
Mon conseil serait plutôt d’aller battre vos campagnes d’origine dans la contre propagande contre Peter.
Si non rester à la belle étoile en croyant que le régime va s’apitoyer sur votre sort relève de la pure utopie. N’oubliez pas que la plupart des ténors de ce régime sans pitié étaient également des étudiants quand ils ont dus battre la bitume pour gagner le maquis.
En tous ,si Nkuru est élu, je pense que vous savez ce que l’UB va devenir surtout la régie des œuvres universitaires.
Et puis j’ai jamais compris pourquoi vous avez la hargne contre un gouvernement qui vous éduque gratis,vous loge,vous nourrit et vous paye par dessus tout alors que des jeunes à Mwaro,Kiremba,Kayanza,Ngozi,ULB,ULT,HAU,IUSSDC,USA etc doivent payer pour tout ça. Ben , mais ça c’est autre chose car dans la nature humaine on ne voit qu’on avait de la chance que quand elle est déjà passée.
Si Nkurunziza a violé effectivement la constitution, il reviendrait normalement à l’opposition et à la société civile d’en informer le Peuple burundais pendant la campagne électorale. La conséquence logique est que, dans ce cas, celui-ci sera battu et partira par la petite porte.
Mwebwe hari ivyo mutazi vyerekeye abo banyeshure, icatumye baja harya nico catumye abantu bamwe bamwe bahungia mu Rwanda, Kubera haheze imisi hagenda impunzi nyinshiz’abanyamurenge muri amerika abo nabo baciye bagira akayabagu kenshi ngo bagiye mumakambi ngo amerika izobatwara, abagiye mu Rwanda babahenda ngo mumisi mike bazoba bagiye.
Ariko ga yemwe abanyeshure b’iki gihe baradabwa kweli, mugabo nivyo, bamwe birirwa mu ba manifestant bagataha harya, none aho mubona barya bazovamwo iki? None bibaza ko harya bariko barahombesha nde?Jewe ndazi ko bazova harya bamaramara, abakobwa bo ubu ntakindi birirwamwo atari ukwiyandarika, abavyeyi bubu turafise ingorane pe!
Si ces étudiants ne sont pas entrain de chercher une alternative trompent. Il faut savoir que si la crise s’enlise, la première chose que feront ces DD sera de fermer l’université. Ou bien les USA leur donne de l’asile à l’intérieur de l’Ambassade, ou le HCR les trouve un camps s’ils ne peuvent pas renter chez eux. Ce qui est sûr, si la situation n’est pas résolu d’ici peu, il faut que l’Unesco commence à construire une ECOLE MATERNELLE tout près car d’ici janvier ( 9mois), les 800 étudiants seront 1200.
Alors à bon entendeur, salut!
Il me semble que les dirigeants des partis d’opposition, en déposant leurs candidatures à la prochaine élection présidentielle, ont pris une sage décision. Par cet acte, il ont fait preuve de leur maturité poltique de sens de responsabilité. Si Nkurunziza a violé effectivement la constitution, il leur reviendra d’en informer le Peuple burundais pendant la campagne électorale. Celui-ci ne pourra dès lors élire un président hors-la-loi. La conséquence logique est que, dans ce cas, celui-ci sera battu et partira par la petite porte.
Les étudiants qui crèchent devant l’ambassade des USA font pitié. Ils ont le droit de vote. S’ils sont conséquents avec eux-mêmes, ils doivent suivre l’exemple des dirigeants de leurs partis politiques qui ont déjà commencé la campagne. Le jour du vote, ils sanctionneront Nkurunziza. C’est la logique élémentaire.
Si Nkurunziza était dictateur comme ils le chantent, ils seraient déjà dans leurs villages et renvoyés définitivement de l’université. Ils veulent prouver quoi? Il en est de même des femmes qui, au lieu d’envoyer leurs enfants à l’école, elles font des bruits dans la rue et envoient leurs progétures lancer des cailloux sur les policiers qui répliquent en tirant les balles réelles. Le tout alors que tambouriner contre le président en place est inopérant. Un réfugié est celui qui quitte son un pays pour aller dans un autre pays où il sollicite la rconnaissance par celui-ci de statut de réfugié politique conformément à la convention de Genève sur les réfugiés. Si cet Etat répond posivement à sa demande, l’intéressé est dès lors qualifié de réfugié politique. Il s’ensuit qu’un burundais ne peut être qualifié de réfugié dans son propre pays et corrélativement, les étudiants qui crèchent devant l’ambassade des USA ne sont pas des réfugiés et encore moins des déplacés de guerre. Ce sont des étudiants manipulés et qui ne sont pas même pas politisés c’est-à-dire qu’ils n’ont pas reçu l’éducation politique de base. Car faire la politique est une école. Quiconque prétend faire la politique sans avoir préalablement reçu une éducation politique et intégrer effectivement le sens de la politique est un amateur ou aventurier. Merci de corriger cette erreur dans l’intérêt de vos lecteurs.
Ce que Nkurunziza doit faire et en urgence, c’est donner l’instruire ses ministres compétents pour aller demander aux paysans burundais qui sont dans les camps dans les pays voisins de retourner dans leurs villages. Dans les camps de ces déplacés de guerre (et non pas des réfuigés) burundais au Rwanda en l’occurrence, ils vivent comme des vaches et ne pensent même pas à l’évenir de leurs enfants. Ceux-ci doivent retourner à l’école dans leur pays. L’avenir du Burundi repose sur l’éducation et la formation des enfants du Peuple. La responsabilité première d’un président digne de ce nom est de déployer toutes ses énergies pour que tous les enfants de la République puissent recevoir une éducation et une formation de qualité. J’ose espèrer qu’il n’y aura plus de camps de ce genre dans notre région.
@Cesar: « La responsabilite premiere…est de deployer toutes ses energies pour que tous les enfants de la Republique puissant recevoir une education et une formation de qualite ».
A ca je ne peux que dire que « AMEN, AMEN, AMEN!!! ».
Mwaribonye kweli!!
Birababaje nukuri!! ikibazo gihagaze ku ntumbero y’ umwe umwe imbere yuko haba intumbero y’ ikivunga. Ndazi ko hari ama amb.menshi ariko bashimye iya USA.HARI UMUNTU YOMENYA IGITUMA BINUVYE IZINDI AMBASSADES??
@travaillement
CES ETUDIANTS ONT BIEN FAIT D’EVITER LES AMBASSADES DE LA CHINE ET DE LA RUSSIE.
Le jeudi 30 avril 2015, la Chine et la Russie ont BLOQUE UNE DECLARATION DU CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES redigee par la France sur la situation au Burundi.
Ce projet de declaration « CONDAMNAIT L’UTILISATION D’ARMES LETALES EN REPONSE AUX PROTESTATIONS » et soulignait « la necessite de tenir un processus electoral pacifique, credible, transparent et inclusif POUR MAINTENIR LES ACQUIS DE LA PAIX A UN MOMENT CRITIQUE, en conformite AVEC L’ESPRIT DE L’ACCORD D’ARUSHA, qui a conduit a plus d’une decennie de paix au Burundi, et a la regle de droit ».
(Voir Michelle Nichols (Reuters World Service): « Russie: le Conseil de Securite de l’ONU devrait rester en dehors du conflit au Burundi », http://burundibwiza.com, 1 mai 2015).
Merci.
Au Burundi, chaque avancée est souillée de sang : Indépendance, République, Démocratie. None twararozwe ?
@KAGABO
« Au Burundi, chaque avancée est souillée de sang : Indépendance, République, Démocratie. None twararozwe ? »
Jewe nokwishura nti: Eyego! Nti mbere n’uwaturoze ntiyakaravye! Harura kuva twikukira nta myaka 15 ishobora gushika tutisamburiyeko nk’isuguru z’impene, abandi baryamye kuri za recherche & développement muri ico gihe! N’iyo mundyane zacu dushikiriye agciye ubwenge dukuzako kandi abanyamerika muri guerre ya 1940-1945 umu nazi azi physique bamwuriza indege bakamujana i wabo aho kumucisha ku buhomba!
@Baobab
Meme le mongol Gengis Khan (1162-1227) et ses hordes (connus dans l’histoire pour la terreur qu’ils semaient parmi les peuples qu’ils conqueraient) SAVAIENT EPARGNER LA VIE DES GENS QUI LEUR SERAIENT UTILES PLUS TARD.
D’apres Linda Komaroff, Curator of Islamic Art at the Los Angeles County Museum of Art:
» Ils epargaient la vie des artisans…A un certain degre, ils avaient du respect/they were impressed by pour ceux qui produisaient des choses comme le textile ou des objets d’art, car cela etait en dehors de leur propre tradition. Ainsi ils epargaient la vie des artistes qu’ils emenaient par la suite avec eux, pour les installer chez eux/they moved them closer to their own center of power… »
(Voir Caroline Kim: « The treasures of Gengis Khan », Humanities, September/October 2002, Vol.23, Number 5, http://www.neh.gov).
AU 21 EME SIECLE, LE PARTI CNDD-FDD MET A LA PORTE SES PROPRES INTELLECTUELS, PUIS LE BURUNDI JETTE DEHORS SES PROPRES UNIVERSITAIRES (POUR QUICONQUE VEUT BIEN LES PRENDRE).
Merci.
@Kagabo: « Au Burundi, chaque avancee… »
Ca fait penser un peu au titre de l’oeuvre de Vladmir Iliyich Lenine (publiee a Geneve en Suisse en 1904): « Shag vpered, dva shaga nazad (krizis v nachei partii)/UN PAS EN AVANT, DEUX PAS EN ARRIERE (crise au sein de notre parti).
(Voir « Un pas en avant, deux pas en arriere », http://www.marxists.org).
Merci.