Les syndicats des enseignants SLEB, CONAPES, etc. s’appuient sur les recommandations de l’organisation Internationale du Travail (OIT) et l’Organisations des Nations Unies pour l’éducation, la Science et la Culture (UNESCO) pour exiger la tenue des états généraux de l’éducation. Ils le font savoir à travers un message de ce vendredi 5 octobre, à l’occasion de la Journée Internationale de l’Enseignant.
<doc5462|right>Ces syndicats constatent une dégradation de leurs conditions de vie et de travail. Pour ce, ils voudraient rencontrer tous les responsables et partenaires éducatifs afin de traiter de certaines questions cruciales de leur secteur.
Dans ce message, les enseignants exigent d’être associés pendant l’élaboration des réformes pour débloquer la question des primes prévues dans le statut général des fonctionnaires et dans certains accords signés avec le gouvernement et les syndicats. Ils demandent des mutations à ceux qui en font la demande et exigent l’arrêt immédiat de celles forcées.
Ils rappellent, en outre, que le soutien et le renforcement des relations entre les enseignants et les autres partenaires éducatifs et sociaux devraient être un principe. Le même message supplie le gouvernement de cesser la déstabilisation des syndicats, de les traiter plutôt avec considération.
Ces syndicats recommandent aux enseignants de s’acquitter de leur tâche avec professionnalisme et loyauté, de défendre farouchement leurs droits et de rester solidaires pour éviter les divisions.
Célébrée sous le thème « Agissons pour les enseignantes et les enseignants », la journée Internationale de l’enseignant, indiquent ces syndicats, est une occasion de louer les bonnes œuvres des enseignants tout en n’ignorant pas de soulever et de trouver des solutions à ce qui entrave leur quotidien professionnel.