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«Les enfants sont les premières victimes de l’insécurité »

05/05/2013 Commentaires fermés sur «Les enfants sont les premières victimes de l’insécurité »

Les associations réunies dans la Fédération Nationale des Associations engagées dans le Domaine de l’Enfance au Burundi (Fenadeb), ont suivi une formation, sur la sécurité et la gouvernance.

<doc4072|left>Les enfants étaient au cœur d’un atelier du programme DSS, Développement du Secteur de Sécurité et les organisations de la société civile, financées par la Hollande, ce 23 mai.

« Ils sont les premiers bénéficiaires de la sécurité et les premières victimes de l’insécurité dans un pays », a déclaré Louis Ndabahangamye, représentant légal de la Fenadeb.

En effet, à cause des effets de la guerre et de la misère, au Burundi de nombreux enfants vivent en difficultés. Certains dorment dans les rues, sont mal nourris. « Les associations réunies dans le Fenadeb, ont un grand rôle à jouer pour promouvoir la sécurité de l’enfant », a indiqué David Ninganza, chargé de la communication à la Solidarité de la Jeunesse chrétienne pour la Paix et l’Enfance (Sojpae).

Comment s’en sortir ?

<doc4073|right>De son côté, Alwin Van Den Boogard, formateur et expert technique dans le programme DSS au ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, a précisé que l’objectif de cette session est de sensibiliser la société civile. « Il faut l’informer sur le processus de la Reforme du Secteur de la Sécurité (RSS). C’est-à-dire comprendre la nouvelle notion de sécurité, définir celle de Reforme du Secteur de la Sécurité et son importance, découvrir ses objectifs », indique-t-il.

Il a rappelé que la société civile doit jouer un rôle clé dans ce processus. Pour le formateur, « c’est un processus à long terme qui doit être cohérent. »

M. Van Den Boogard a rappelé les propos de l’ancien secrétaire général des Nations-Unies, Kofi Annan, en 2001 : « La sécurité ne peut plus être vue sous un angle purement militaire… Au contraire, elle doit englober le développement économique, la justice sociale, la protection de l’environnement, la démocratisation, le désarmement et le respect des Droits de l’Homme et la primauté du droit. »

Rendre les prestataires de la sécurité plus efficaces, efficients, performants et respectueux des droits humains, des normes et des standards internationaux tel est l’ambitieux programme DSS, qui est dans sa 2ème phase et qui va durer huit ans.

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