Suite à la procédure de fermeture du réseau Africell par l’Agence de régulation des communications et télécommunications(Arct), ses employés font le sit-in, ce lundi 23 mars, devant le bureau de l’ombudsman au Burundi.
« Nous, les employés d’Africell, nous voulons la croissance économique et non l’asphyxie de l’économie » ; « A la Regideso, votre rôle est de satisfaire la clientèle et non le harcèlement de vos clients » ; « le gouvernement burundais, aide-nous… » peut-on lire sur les pancartes brandies par les employés d’Africell.
Ces derniers demandent à l’ombudsman d’intercéder en leur faveur par l’ouverture d’un dialogue entre Africell et le gouvernement. « Tempo ne demande que d’etre écouté au lieu d’etre harcelé », martèle Anthère Kanyamuhana, comptable au réseau Africell.
Pour rappel, l’Arct avait annoncé que l’exploitation du réseau Africell s’interromprait dès le 16 mars. Une cessation d’activités due au non paiement de 10 millions de dollars pour renouveler la licence d’exploitation. C’est dans la matinée du 17 mars que la police a tenté de fermer le site technique d’Africell. Vendredi 20 mars, les agents de la Regideso ont tenté vainement de couper l’électricité sur ce site.
Selon Pascal Mbonyiyeze, directeur technique de l’Arct, cette procédure de fermeture est due à la lettre que la société Africell leur a adressée le 6 octobre 2014. Dans cette lettre, la direction d’Africell a annoncé qu’elle est dans l’incapacité totale de renouveler sa licence, suite aux difficultés financières auxquelles elle fait face.
Mais, les employés d’Africell ne reconnaissent pas cette lettre. Ils disent qu’elle n’a pas été écrite par le directeur général d’Africell, ce dernier étant absent. Selon eux, cette lettre a été écrite et signée p.o par le directeur administratif et financier qui n’en a pas les prérogatives.
Signalons que jusqu’aujourd’hui, le réseau Gsm Africell assure le service minimum à ses clients.
Ubuheze nari navuze ko nimba Africell ata caha c’agacamutwe yakoze ko Reta yoreka urwo rwaruka ntiruje mw’ibarabara. Ariko rero n’ayo mashirahamwe nabe areka kwishinga kudandaza bunguka vyinshi abakozi nabo bahembwa intica ntikize, hanyuma bwaca kabiri ngo ntibashoboye kuriha ikori. Ivyo vyerekana ko abafisemwo imitahe baba bamaze kwuzuza imifuko yabo ntibiyumvire kazoza k’abakozi. Naho woba utegura kwugara ishirahamwe wofata umwanya wo gutegura abakozi bakaba bararonderera ahandi bakareka kubakindirako mu kubahwikira bwa gaca.
Jewe nibaza ko le directeur administratif et financier atari gusinya P.O atahawe uburenganzira. Aho bica biboneka ko abatwara Africell ata shaka bafise ryo kubandanya akazi ahubwo ko bashaka kwugara. Bimeze uko rero ARCT ntirira busema.
Mu bitwa abarongozi benshi ubu bitaho inyungu zabo ariko iz’umunyagihugu bakazifata minenerwe.
Akari mu mpene niko kari mu ntama.
Hararawe!
Igihugu gitwawe mukarenganyo no nutumvira abandi ni gato kigasambuka a cause yubujuju ou pas de vision de futur BURUNDI URIWE NABAWE
Extrait d’IWACU du 9/11/2014:
Dans une lettre du 6 octobre 2014 adressée à l’ARCT, le directeur général de Tempo Africell, Mehieddine Makkaoui, annonce que la licence ne sera pas renouvelée et la décision de fermer l’opération GSM, suite « à des circonstances économiques et financières difficiles ».
Et aujourd’hui:
Selon Pascal Mbonyiyeze, directeur technique de l’Arct, cette procédure de fermeture est due à la lettre que la société Africell leur a adressée le 6 octobre 2014. Dans cette lettre, la direction d’Africell a annoncé qu’elle est dans l’incapacité totale de renouveler sa licence, suite aux difficultés financières auxquelles elle fait face. Mais, les employés d’Africell ne reconnaissent pas cette lettre. Ils disent qu’elle n’a pas été écrite par le directeur général d’Africell, ce dernier étant absent. Selon eux, cette lettre a été écrite et signée p.o par le directeur administratif et financier qui n’en a pas les prérogatives.
C’est bien dommage pour les salariés d’AFRICELL, mais manifestement cette entreprise n’est pas rentable et ne peut donc pas respecter ses engagements contractuels envers l’Etat. La seule solution envisageable serait que l’Etat injecte de l’argent dans cette
entreprise; le problème c’est qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses, et en plus l’Etat ne serait manifestement jamais remboursé.
None karashize ingani umuntu ashake gukora adakurikije amategeko? Na ombusumani yarigorewe…. Kuki batabaza bosi wabo igituma adashaka kuriha urwo ruhusha rwo gukorera i Burundi. Erega imihora yo gutumatumanako amakuru irakoteshwa kurya kw’amazu. Hari uwokugumira mu nzu yawe atariha ukamwemerera kuyigumamwo? Canke uca wihuta kurondera uwundi ayifata utarata umwanya? Pole sana ku bakozi batawe mw’ibarabara, ariko nibamenye kurondera neza umuti w’ikibazo cabo. Na canecane batumbere umukoresha wabo yishinze kurira imisaya yose akibagira ko umusi umwe nyene imihora azokenera kurihwa….
A Dieu Africell!
Et la REGIDESO aussi n’était pas payée ou bien c’est dans le but de venir en rescousse à l’ARCT?
Celui qui disait que » Ntihica ubwoko hica intwaro mbi » avait raison !
@ DUBOIS
« Celui qui disait que » Ntihica ubwoko hica intwaro mbi » avait raison ! »
Merci pour cet énorme scoupe!!!