D’après la loi des Finances 2016, les dons chuteront presque de moitié. Pour l’ingénieur économiste Léonce Sinzinkayo, l’économie burundaise risque de s’enliser dans un cercle infernal.
Des chiffres tirés de la loi des Finances parlent d’eux-mêmes : « Prévision Don en 2015 : 699617823 946 (dont 82292000000 pour l’appui budgétaire). Prévision Don pour 2016 : 374 757 105 382 (dont zéro pour l’appui budgétaire). Différence : -324 860 718 564. » Les montants sont exprimés en BIF, le Fbu.
Interprétant ces chiffres, Léonce Sinzinkayo, un ancien coordinateur du Projet Appui à la Gestion Economique (PAGE), constate d’entrée de jeu, que les dons ont diminué de 46,4%. Cela aura un effet d’entraînement en cascade. Le plus prévisible est la chute de 22,5% des recettes globales de l’Etat. Autre impact, corollaire par ailleurs du premier, est le déficit budgétaire. Pour 2016, il est estimé à 140,7 milliards contre 118,4 en 2015, soit une différence de 22,4 milliards (5,8%). La loi budgétaire compte combler ce gap par l’endettement auprès des banques locales. Ce financement bancaire intérieur sera de 142,4 milliards. Aussi, les titres de trésors passeront-ils de 22 milliards à 40 milliards.
Le financement bancaire intérieur : danger !
Là où le bât blesse, c’est que l’endettement présente un double risque : d’une part, l’argent peut être acheminé dans la consommation, notamment le paiement des salaires et le fonctionnement de l’Etat au détriment de l’investissement. D’autre part, les banques commerciales prêteront à l’Etat avec un certain intérêt, une aubaine pour elles d’amasser de « l’argent facile ». Pourtant, c’est normalement l’Etat qui, par l’entremise de la Banque centrale, injecte des liquidités dans les banques commerciales. Celles-ci à leur tour financent les investisseurs (commerçants, entrepreneurs, projets….). Or, c’est l’inverse qui se produira. Conséquence : les opérateurs économiques n’investiront pas, d’où une prévisible diminution de la production, synonyme de baisse de recettes. « C’est donc un cercle infernal », constate M. Sinzinkayo.
L’inquiétude est d’autant plus prononcée que le budget 2016 prévoit déjà une diminution de l’investissement de 39,1%, même si l’investissement global chutera de 34,7%.
L’économiste est pessimiste. En 2016, le taux de croissance de 3,5% prévu dans la loi budgétaire risque de ne pas être atteint, le pays risque une inflation plus prononcée.
Cependant, une lueur d’espoir : la loi budgétaire a prévu une batterie de mesures pour la mobilisation des recettes internes. La balle est dans le camp de l’OBR pour la collecte de ces fonds. Elle est aussi dans le camp du ministre des Finances qui devra pratiquer une gestion rigoureuse pour minimiser l’impact du tarissement des dons.
Le ministère des Finances serein
A toutes ces inquiétudes sur le tarissement des dons et ses conséquences notamment le financement bancaire, Désiré Musharitse, porte-parole du ministère des Finances, tranquillise : « Les projections du ministère sont fiables. » Et de faire remarquer que chaque année, la fixation du plafond du financement intérieur est l’issue d’une simulation faite par le FMI et l’équipe technique conjointe nationale du Ministère des Finances et de la BRB compte tenu du programme signé entre le gouvernement et le FMI. Selon lui, cette simulation permet de dégager le montant de surliquidité qui sera disponible dans les banques et que l’Etat peut tirer sans toutefois assécher les capitaux qui pourront financer le secteur privé.
Au Lecteur,
La Loi des Finances burundaise est bien lisible par ici : http://finances.gov.bi/images/download/budgets/bdget_promulge_2016_.PDF
La première chose à faire avant de commenter un écrit, c’est de chercher à tout prix le document original auquel qui le relit ferait référence. Autrement, on patauge dans la boue.
A lire les bels exploits de notre énorme « Economiste est Economiste » on dirait que les « chiffres » de la Loi en question sont secrétés !
A BON ENTENDEUR, PEU DE MOTS. SS
C’est une occasion pour le Burundi de vivre réellement de ses vraies recettes et ainsi éviter la corruption internationale qui passe ces soi-disant dons. Encore qu’il y a jamais de don quand il s’agit de financement d’état.
Il serait aussi sortit de ce vocabulaire qui donne l’impression que le Burundi vit de la générosité des étrangers ainsi infantilisant tout un pays.
En matière de sous et de surcroît entre états et financiers; il y a jamais de dons ce sont des prêts que le pays est amené à rembourser t^t ou tard.
@rwenyuza
1. Vous dites: « C’est une occasion pour le Burundi de vivre reellement de ses vraies recettes… »
Le pays est trop pauvre pour ca (= sur la liste des pays a faible revenu et pays vulnerable).
2. Vous dites: « Encore il y a jamais de don quand il s’agit de financement d’Etat.. »
– L’on dit qu’on ne prete qu’aux riches (qui vont etre capables de rembourser). Les grandes agences de notation ont deja une liste precise de pays (africains, par exemple) qui peuvent aller emprunter sur les marches internationaux (a un certain interet determine par le marche). Malheureusement le Burundi n’est pas sur cette liste.
(Voir Sterling Capital Limited: « Kenya Eurobond: What are we waiting for? » .
– Meme quand le Burundi obtient un pret concessionaire (donc a un tres bas niveau d’interet) on doit evoquer la « theorie de l’ELEMENT-DON DES PRETS » (= la difference entre l’annuite « normale » et l’annuite effective.
Et si le Burundi empruntait des milliards de dollars par exemple, cette difference de taux d’interet peut s’elever a des dizaines de millions de dollars par an.
(Voir Patrick Guillaumont: « L’aide internationale au developpement », Revue Economique, 1968, v.19, Numero 6, pp. 974-1003, http://www.persee.fr).
Donc, avoir quelque gratitude (envers la communaute internationale?) reste toujours une bonne virtue a pratiquer.
Bonjour @Stan.
Votre source
Patrick Guillaumont: « L’aide internationale au developpement », Revue Economique, 1968, v.19, Numero 6, pp. 974-1003, http://www.persee.fr
serait-elle inaccessible !?
En lisant le tableau je vois les previsions de 2016 et nous sommes au debut de l’annee pas meme en mi- de l’annee. Pourquoi s’alarmer. Les gens seront surprise bientot avec le renfloument de comptes.
Monday oil! Tu n’auras aucun sou.
Le tableau que vous lisez est simplement illisible.
Allez-y lire l’original, d’où mine de rien, nouvlles technologies obligent, l’on le tableau invisible:
Loi n° 1/36 du 31 décembre 2014 portant budget général pour l’exerce 2015.
Cher Mayagwa,
Je suis d’avis que la meilleure critique constitue le gros de la solution: critique= diagnostic du probleme ou maladie. A partir d’une bonne critique sur la gravite de la situation, alors les solutions deviennent evidentes: notamment le dialogue inclusif et la paix pour raviver l’ecomie et la Nation Burundaise en crise.
Cher Jonas Ndimugufi, suis d’accord avec toi. Normalement on diagnostique un problème ou une maladie en vue de proposer une solution ou un médicament mais quand on découvre la gravité d’une maladie sans apporter le moindre médicament cela risque d’aggraver encore plus la maladie.
le petit déjeuner manque déjà aux universites et les écoles manquent des vivres
Ngo imana izoboha ivyo mukeneye murabanza mwiyeze muyisabe ikigongwe, igihugu cuzuye ubwicanyi, ubusambanyi ata bwoko nabumwo bwicaha butari muri co , ata mana migitinya ngo muzohezagirwa emwe eka ndaremvye erega nayone irashavura ibonye ba sauli ikabona ba herodi….. mu gihugu.
Parmi les indices d’une finance seine, il y a la réduction du chômage. Or l’état a déjà annoncé qu’en général il n’y aura pas d’embauche à la fonction publique. Il y en aura très peu dans les entreprises privées vu qu’elles fonctionnent au ralenti. Nous aurons donc des milliers de chômeurs qui, par désespoir, risquent de se faire récupérer par les rebellions. Sur ce point, l’état a failli à sa mission vitale. Une chose est sûre : l’état va dépenser le gros du budget principalement 1) à renforcer la sécurité du Chef 2) à équiper et récompenser la machine policière 3) à financer toute la machine officielle et officieuse de renseignements dans les villes et sur les collines. Faites le calcul de ce que cela va nous coûter pendant 5 ans, et demandez-vous si cela vaut la peine de continuer.
Si nous les burundais faisons confiance en Dieu Tout puissant, Il fera pleuvoir Ses bénédictions sur notre pays, le Burundi, et ceux qui chantent malheur au pays seront couvert de honte:
« L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains ; tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. »Deutéronome 28 :12
Amen
Inyakamugayo, sI tu parles du Dieu en qui je crois, le Dieu d’Abraham, du roi David, je ne vois pas où il bénit un pays où le leadership tue certains de ses enfants. Pourtant il les punit.
Ntazizana, Si Dieu ne comble pas tes souhaits, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas le Dieu du Burundi. Il nous a beni,il nous benira. Nous autres le voyons, vous,vous ne le voyez pas. Ce n’est pas etonnant, car on peut toujours regarder dans la meme direction sans voir necessairement les memmes choses.
C’est également Dieu qui a conduit le Burundi à l’avant-dernière place du classement de l’Indice de Developpement Humain j’imagine… ce qui témoigne d’un amour stupéfiant envers ses disciples, on en conviendra
La clique, c’est cela le Burundi qui est béni?
Tu es qui pour juger? Peut-être ton jugement est partiale ou erronée. Seul le tout Puissant est capable de nous juger sans penchant car il a l’oeil partout même dans nos coeurs.
Pour Ntazina.
Tu connais pas la bible car , tu cite Abraham et David ,or tous les deux ont tué. Vous parlez tout le temps de légitime défense non ?
On appelle ça du fanatisme pas de différence avec les terroristes qui disent agir au nom de Allah. Je crois en Dieu, et je ne le vois dans ce qui se vis tous les jours au Burundi.
Rien que pour avoir écrit ces lignes, je serais mort si j’étais au Burundi. Ce Dieu dont vous vous servez pour couvrir l’injustice patent au Burundi est miséricordieux. S’il vous plait ne l’associer pas à ce qui se passe au Burundi.
Cher Inyankamugayo,
C’est ça qui a tué la comprehension des Écritures par nos leaders (le president y compris). Des pasteurs/prophètes mal intentionnés, cherchant quelques dollars, ont tordu le sens des Écritures, pour plaire au Président et son entourage. Vous prenez Deut 28.12 hors de son context et vous l’appliquez au Burundi actuel, en faisant fi à tout le travail d’exegese et de contextualisation. Je vais donc faire comme toi un peu, meme si je sais que c’est en dehors de l’art d’intérpretation des Écritures. 2 Chr 7.13-15 est clair:
« 13.Quand je fermerai le ciel et qu’il n’y aura point de pluie, quand j’ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j’enverrai la peste parmi mon peuple; 14 si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. 15 Mes yeux seront ouverts désormais, et mes oreilles seront attentives à la prière faite en ce lieu. »
D’autres passages bibliques montrent que Dieu aime et exauce les gens qui sont humbles, qui s’humilient, qui se détournent des mauvaises voies.
Parlant de mauvaises voies, il y a : le meurtre et sa planification, la tricherie comme la violation de la Constitution, le vol et la corruption, l’emprisonnement arbitraire d’un innoncent, la confiscation du bien d’autrui comme une entreprise, des capitaux, des immeubles ou des avantages destinés à un tiers (salaires etc). Nous pouvons allonger la liste tellement les exactions qui ont accompagnés les 2 mandats sont très graves. Les leaders politiques et spirituels de notre pays n’étaient-ils pas au courant ? Pourquoi n’avoir pas crié haut et fort avant que le point de non retour ne soit attaint ?
Plusieurs ont donné accès au Diable à volonté, aujourd’hui c’est la perversion totale. C’est la non-repentance et la rigité face à la vérité (des Écritures) que Dieu va punir. Quand on attriste le St-Esprit, notre communion avec Dieu diminue, et nos prières sont biaisées (sans cible) par manque de repentance.
Qu’ils se répentent d’abord et se détournent du mal, et Dieu guérira notre pays.
A bon entendeur salut.
A méditer. Le mot RELIGION est RE.LI.GIU. en sumérien qui est la langue matrice de l’humanité. Sa signification est: » LES PLAQUETTES D’APPRENTISSAGE QUI GUIDENT LES MOUTONS ».
En tant qu’économiste, je ne trouve pas le fondement de commenter le budget en ce moment, peut être une propagande! Dans tous les pays du monde, les lignes budgétaires et les sources de financement changent d’année en année. Certaines lignées/sources peuvent être supprimées et/ou ajoutées selon les projections annuelles.
Ce qui est connu est qu’il s’agit d’un budget d’hostilité avec un déficit budgétaire de plus d’une centaine de milliards mais attendons quand même jusqu’à sa révision pour voir comment vont s’en sortir. Sinon, je n’aime pas des critiques qui ne suggèrent des solutions. Ces derniers temps on observe bcp d’experts qui savent bien critiquer ce que les autres ont ou n’ont pas fait mais on voit moins d’experts qui mettent leur expertise au service du développement de leur pays. Tel expert en économie qui n’a jamais réussi à implanter même un petit de coiffure; tel est expert en agriculture mais n’a jamais cultivé même 1m2 de lengalenga, tel est exprt en IT mais n’a jamais implanté même un petit secrétariat public dans sa commune natale, etc.
A chacun son métier
Mayagwa, à last ligne 15 de ton commentaire tu nous dis toute la vérité: » c’est un budget d’hostilité ». Les burundais sont averts.
@Ntazizana
« c’est un budget d’hostilité ». Les burundais sont averts. »
Tout devient hostile!
@Mayagwa: « En tant qu’economiste… »
Est-ce que les « economistes » utilisent le terme budget d’austerite/gukenyera umukanda? ou budget d’hostilite/kuzikenyera ngo urwane?.
Merci Baobab pour la correction. On dit budget d’Austérité
Bonjour @Stan Siyomana
Les économistes utilisent le terme budget d’austérité/Gukenyera umukanda, précisément. De plus aucun économiste vraiment économiste ne base uniquement sur des valeurs absolues.
Par ex., un « milliard », ou même plus, ne signifie rien du tout. Il fait seulement impression comme au Marché de Poux.
Comme les nombres quels qu’ils soient sont complètement muets, alors l’astuce qui compte pour les obliger à donner la parole, c’est de les normaliser ou standardiser.
Comme le dit si bien M. « Mayagwa en tant qu’économiste », cf. supra, un budget de prévision ne se commente pas : Il faut attendre ses résultats. Cependant, je lui soufflerait que l’économiste, ce n’est pas pour créer des entreprises, etc.
Le rôle d’un vrai économiste, c’est de dire aux décideurs politico-économiques : « Probablement, si vous faites comme ceci, vous aurez comme cela »; avec démonstration à l’appui. Et son rôle se termine ici.
Malheureusement, il faut avoir toujours à l’esprit que les économistes sont morts… Mais les « politiciens » les ont anticipés…
@SS: « Un budget de prevision ne se commente pas… »
OUI ET NON!!!
1. Pour le Non: Il se pourrait que les chiffres avances soient vraiment justes, l’economiste a bien prevu que le pays n’aura pas ces dons par exemple. Donc aucun commentateur ne pourrait faire mieux (sur le plan prevision).
2. Pour le Oui. Le citoyen burundais lambda va voir les chiffres, va etre enrage et va faire son commentaire parce qu’il sait que l’annee va etre dure pour lui et son gouvernement n’a rien fait pour combler le deficit budgetaire.
VOTRE « NON ET OUI » n’existe pas, Monsieur @Stan.
Car il est contraire à la raison : Ou c’est, ou c’est faux.
Je n’y suis pour rien.
C’est la démonstration par absurde qui l’exige.
Quand on a rien à dire, on a le devoir de se taire.
UWUTSINZWE NTIBATSINDAHO.
TRES CORDIALEMENT.
SS, votre admirateur.
None wewe en tant qu’economiste wibaza iki kuri situation socio-économique y i burundi? Tanga des contre-arguments kubiri dans l ‘article nimva uzifise. Emwe bonne chance.
Cher « l’histoire est en marche »: Je n’ai pas dit que l’analyse de l’article est totalement fausse mais moi, je pense qu’il serait judicieux si nous pouvons attendre jusqu’à sa révision. Je crois qu’aux USA et en Europe ont plusieurs analystes mais cela n’a pas empêcher la crise financière généralisée qui est entrain de secouer le monde. Certes, le Burundi a besoin des analyses pour bien orienter son économie mais pas des critiques qui ne proposent aucune solution. Je ne trouve nulle part dans l’article des propositions de ce qui devrait être fait pour remédier la situation.
« Mayagwa » on peut constater qu’une personne est malade sans être médecin, sans avoir de médicaments pour lui.
Mayagwa/Économiste, ton penchant est quand même grave. Tous les chiffres sont au rouge, et c’est pour la simple raison que les bailleurs de fond ne donnent plus. Aussi simple que ça. Nous savons que le gvt fait vivre beaucoup de companies privées en leur octroyant des contrats gré à gré. Ceux-là ne créent aucune espèce de richesse, elles ne font qu’enrichir les mêmes. Celles qui créent la richesse, des emplois, et procurent des taxes et impôts au Gouvernement, celles-là ont fermé et ne reviendront probablement jamais, en tout cas pas sous le mandate de Peter. J’aimerai que vous les économistes puissiaient étudier la situation actuelle et à venir (comme le pouvoir d’achat de la masse paysane vs la masse urbaine, le taux de chomâge des jeunes urbains vs ruraux, etc.) Si Bujumbura ne respire plus, quels chiffres veut analyser supprimer dans le Budget ? La solution pour la fin de la crise économique du Burundi est CLAIRE, tu n’as pas besoin d’être expert OU ENTREPRENEUR pour savoir : 3è MANDAT de malédiction.
Cher ami(e) Mutima, j’ai les débats de ce genre. Je ne suis pas le ministre des finances pour défendre le gouvernement. En tant que citoyen comme vous autres, je sais que certains marchés se donnent de gré à gré et que cela ne favorise pas la compétitivité qui est source de croissance! Mais le développement ou la pauvreté d’un pays ne peut s’évaluer sous un seul facteur! Il faut analyser plusieurs facteurs ensemble. Sinon, si vous voulez regarder la situation avec un seul œil, vous risquez de vous tromper. Je sais que le gouvernement le garant de toute chose mais il n’en est pas le seul responsable! Vous avez également soulignés que « Tous les chiffres sont au rouge », peut être mais une particularité seulement au Burundi. Ce lien peut vous dire bcp http://www.indexmundi.com/g/r.aspx?t=0&v=66&l=fr
Vous remarquerez que certains pays, « supposés » développés enregistrent ces dernières années un taux de croissance négatif raison pour laquelle ils ont stoppé les dons qu’ils octroyaient.
Si vous voulez lier la question de ce fameux, « 3ème mandat » avec l’économie, je pense que vous vous trompez car l’économie du Burundi n’a jamais été la plus bonne du continent!
@Mayagwa
Oui, c’est vrai que « l’economie du Burundi n’a jamais ete la plus bonne du continent », mais c’est LE BRAS DE FER (de la dictature du 3 eme mandat presidentiel au Burundi vis a vis de la communaute internationale surtout sur la question de violation des droits de l’homme) qui a agrave la situation (jusqu’a ce que ces dons (par exemple) tarissent).
MON cher Monsieur PHILIPPE NGENDAKUMANA 29-12-2015, JOURNALISTE
LORS de la Conférence de presse du Ministre des Finances Monsieur Tabu Abdallah Manirakiza, vous avez fait reportage digne de professionnel de l’information. MAIS, peut-être pour arrondir, vous avez cherché un économiste-Ingénieur, MUMUVUGIRA NK’INANGA !
C’est votre Droit.
Et voilà un autre « Expert » économiste, @Mayagwa qui n’a rien à dire… et qui, mine de rien, ne nous renseigne qu’il est « En tant qu’« Economiste ».
Faites, donc, trésor de votre discernent, mon cher Philipe NGENDAKUMANA. Il y a trop de boue dans la rue. Je suis prêt. Mais je ne dégomme personne, en hommage à votre Grandeur et à ma confiance que je dépose en votre Indépendance.
Bien à Vous et à Votre profession.