Au lieu de payer le kilo du café cerise à 510 Fbu, certains dépulpeurs l’achètent actuellement à 450 Fbu. La Confédération Nationale des Associations des Caféiculteurs du Burundi ‘’CNAC-Murima w’isangi’’ hausse le ton et demande l’appui de l’administration locale pour venir à bout de cette spéculation.
<doc3269|left>Selon la CNAC, ce désordre commence à s’observer à Busoni (Kirundo), à Kayanza et à Bururi : « Le caféiculteur perd 60 Frbu par kilogramme, à ces endroits. Nous demandons aux autorités locales de nous appuyer dan cette lutte contre ces commerçants qui veulent appauvrir le caféiculteur », s’insurge Joseph Ntirabampa, président de la CNAC-Murima w’isangi.
Par ailleurs, il annonce une prochaine loi en vue de réglementer le secteur : « Il y aura même des sanctions contre toute personne qui passerait outre les conventions des intervenants de la filière. »
En attendant, la CNAC-Murima w’isangi prévoit d’effectuer une descente auprès de toutes les associations des 4 millions de caféiculteurs que compte le pays, afin d’expliquer le bien fondé des mesures prises pour le bon déroulement de la campagne café, cette année.
Pour rappel, les caféiculteurs, les dépulpeurs, les déparcheurs et les exportateurs s’étaient réunis le 9 mars 2012, pour fixer le prix du café cerise à 510 Fbu le kilo et 1940 Fbu le kilo du café parche washed. Ce, pour deux semaines (du 5 au 17 mars 2012).