Dimanche 24 novembre 2024

Politique

Jean-Philippe Rémy du Monde et le photojournaliste, Phil Moore, libérés mais leur matériel confisqué

29/01/2016 11
Les deux journalistes libérés
Les deux journalistes libérés

C’est ce vendredi 29 janvier vers 17h30 que ces deux journalistes arrêtés ce jeudi dans l’après-midi à Nyakabiga ont été libérés après une audition au parquet général de la République.

Ces deux journalistes conduits au SNR (Service national de renseignement) après leur arrestation ont été entendus depuis 14h. Ils étaient avec leurs avocats.

Leurs passeports leur ont été remis mais leur matériel, dont leurs téléphones portables a été confisqué. Il n’y a pas eu d’explications. Leurs accréditations leur ont été retirées par le CNC (Conseil national de la communication).

Quelques diplomates dont l’ambassadeur de France au Burundi, Gerrit van Rossum, étaient présents au Parquet général de la République. Me Déo Ndikumana, commissaire à la CNIDH (Commission nationale indépendante des droits de l’Homme), était également présent pour suivre de près cette affaire.

Un témoin de l’arrestation de ces deux journalistes étrangers, un taxi-motocycliste, affirme que l’histoire de réunion avec quatre jeunes dont deux armés de pistolets et la tentative du premier reporter de s’enfuir ne tient pas. «Il était dans la rue avec quelques jeunes gens quand ils se sont tous retrouvés encerclés par la police».

Un autre témoin jure que l’autre journaliste a été arrêté tout près du Village d’enfants SOS alors qu’il était à la recherche de son collègue.

CNC

Forum des lecteurs d'Iwacu

11 réactions
  1. aime

    I personally please all burundians and especially tutsi from musaga,ngagara,cibitoke,..please please God has show me that Nkurunziza will bring prosperity you never see in burundi.
    Give him chance please ,God is real and very real :one night before general adolf dies ,at 3pm God show me how He save nkurunziza not for him but for burundi .God loves you.Is not a moment to play politic
    He loves us all of us and leave the enemy who divide us.since 1960 we are not moving.
    God show me that now if there is not faith of nkurunziza our country will be VERY VERY BAD FOR ALL ETHNICS
    We love you brothers let share small that we have and discuss what is not right in peace.
    Please again

    aime nahimana
    nairobi

  2. Vévé

    C’est bien beau d’exercer son métier de journaliste mais je les trouve téméraires ces journalistes. Juste quelques jours près la manipulation de leurs collègues de France 3, les voila aux côtés des jeunes avec des armes et mortier. En sachant bien qu’en importe quel moment les échanges des tirs entres ces jeunes et militaires sont possibles. Une chance que cela ne s’est pas produit sinon on allait mettre le tout sur le dos du gouvernement.

  3. Salmia Irikungoma

    Pour plus de prudence, les burundais doivent savoir que les journalistes francais travaillent pour l’ interet inconnu ou masque de leur pays.

  4. Nyamifatigue

    Le scenario de trop…non!

  5. Stan Siyomana

    Pour la dictature du 3 eme mandat presidentiel au Burundi cette affaire pourrait etre KWIKWEGERA IKARA MU GASHAMBARA/ Se tirer soi-meme une balle dans le pied/ To shoot oneself in the foot: quand ces journalistes « chevronnes » etrangers sortiront leurs reportages dans Le Monde ou leurs autobiographies, le monde entier saura ce que c’est que passer ne fusse qu’un jour ou une nuit au Service National de Renseignement (SNR) au Burundi.

    • joste mirongibiri

      Peut-être qu’ils ont eu un traitement de faveur! Déjà les autres relâchés affirment n’avoir subi aucun acte de torture à l’intérieur des locaux de la SNR.

  6. joste mirongibiri

    On nous dira que les téléphones ont été retirés pour des raisons d’enquête et gare à ceux qui ont reçu un appel de la part de ces hommes des médias. « Bazokorerwako » sûrement. Mais d’autre part peut-être que ces téléphones et autre matériel confisqués contiennent des images ou des enregistrement qui pourraient être utilisés ou exploités dans un sens ou dans un autre. Black out total.

    • James Karu!

      il ya un fait que je note dans vos commentaires:
      D’ une part, vous ne semblez pas avoir aucune confiance dans les services de l’ Etat et ceci est un probleme tres serieux pour des citoyens d’ un pays.
      D’ autre part, vous semblez ne pas vous douter que certains journalistes etrangers sont des gens qui se font passer pour des journalistes alors qu’ ils sont des mercenaires, des agents de renseignements ou tout simplement des destabilisateurs. Dans un pays comme le Burundi qui fait face a un complot international, tout doit etre traite avec un maximum de rigueur.
      Il faut quand meme reconnaitre que des journalistes qui se deambulent dans des quartiers contestataires devienent tres suspects. Et surtout que ces derniers ressemblent a de va-nus-pieds. Les burundais sont redoutes dans le mensonge, il est tres difficile de croire en qui que ce soit, et surtout que l’ opinion internationale est deja mal informee et agit sur base des mensonges!

      • Stan Siyomana

        @James Karu! : « Et surtout que ces derniers ressemblent a de va-nus-pieds… »
        1. Jean-Philippe Remy est « Correspondant regional Afrique, Johannesburg. Base en Afrique depuis 1998, d’abord a Nairobi (Kenya), et depuis 2009 a Johannesburg (Afrique du Sud).
        Donc, les habits qu’il peut porter a Nairobi, Johannesburg ou n’importe quelle autre grande ville africaine vont lui faire ressembler a un va-nus- pieds a Bujumbura!
        2. Jean-Philippe Remy et Laurent Van der Stockt ont recu le Prix Jean-Luc Lagardere du journaliste de l’annee en 2014.
        En 2015, ce prix a ete decerne a la Redaction de Charlie Hebdo.
        3. Jean-Philippe Remy a deja ecrit dans Le Monde, des articles sur le Burundi et notamment:
        – Infographie. Bujumbura: les quartiers de la colere. Visuel interactif, 11 janvier 2016;
        – Recit. Au Burundi, « etre jeune, c’etait une raison pour etre tue », 23 decembre 2015;
        – Compte rendu. Au Burundi, un bain de sang a huis clos, 14 decembre 2015.
        (Voir « Jean-Philippe Remy, http://www.lemonde.fr).

        • Mpozenzi

          Throw them spies out I,m telling you!

      • Nasi

        …Il est difficile de croire en qui que ce soit….Fallait -t-il y inclure les hommes pro- 3e mandat (les militants dd les plus zeles parlent deja du 33 em mandat). Mais, le gouvernement appelle les etrangers pour venir voir que le pays est en paix…la seule facon de verifier est de se rendre sur terrain non? Quartiers contestataires, le ministre de la sec publique a confirme que ces quartiers sont deja en paix, et il semble avoir raison. Donc les journalistes peuvent y visiter aussi comme tout autre coin national d’ailleurs.
        Une chose: de grace, que les jeunes menaces font tout pour quitter ce pays. Les deux journalistes ont ete liberes c’est bien, mais les 17 jeunes arretes avec eux sont portes disparus! A Mugamba, tout jeune (meme allant a l’ecole) a ete arrete et porte disparu. Les burundais doivent comprendre ce qui se fait ici, c’est tres grave.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 2 001 users online