Le ministre de l’Intérieur, lors de la récente conférence de presse qu’il a animée avec trois de ses confrères, soutient que « le Burundi a mis en avant le dialogue politique pour résoudre les problèmes. »
Un discours cosmétique destiné à la consommation extérieure. En réalité, les faits démontrent tout à fait le contraire. Oui, il y a de plus en plus des restrictions des libertés publiques. Ainsi, en moins de deux semaines, quatre réunions et manifestations ont été interdites. Officiellement, pour « cause d’illégalité ou de protection de l’ordre public. »
C’est indéniable, l’espace démocratique se rétrécit du jour au lendemain. Excès de zèle de quelques administratifs ? Stratégie bien pensée et sciemment exécutée ? Au sein de l’opposition, on dénonce une « volonté d’imposer un pouvoir totalitaire, par la terreur et l’arbitraire. »
De nombreux citoyens, Burundais et étrangers, soulignent la détérioration du climat politique. C’est très perceptible.
Plusieurs dizaines de mois nous séparent des élections mais la peur s’installe déjà chez certains. En effet, le risque que le verrouillage de l’espace démocratique ouvre le champ à la violence est réel.
Les autorités devraient rapidement jouer l’apaisement. Sauvegarder un climat serein permet une compétition large, saine, transparente. Lorsqu’un parti se dit « fort », comme le clame le Cndd-Fdd, il doit accepter le jeu démocratique, seul gage d’une victoire sans contestation.
Ce ministre de l’interieur me rappelle bcp le dernier ministre de l’information de Saddam Hussein, qui invitait la presse pour leur dire qu’ils ont tue tous les militaires americains alors que des bombes tombaient quelques centaines de metres de la salle!
Et la guerre terminee, il s’etait lui-meme rendu a une position de l’armee americaine, qui a refuse de l’arreter lui signifiant qu’il n’est pas sur la liste des criminels qu’ils recherchaient!
Le probleme actuel est celui du 3eme mandat de Peter! Et ce qui est drole ou plutot triste realite, c’est que le cndd fdd est pret a tout, A TOUT!!! pour que ca soit lui le candidat 2015!
Pourtant, le bilan de Peter n’a rien d’unique que ca soit pour le pays ou pour les Burundais!
Pourquoi ne pas chercher un autre candidat et eviter les risques de derapages dont personne, je dis bien personne, ne maitrise l’issue?!?!!
Cela revient a confirmer ce que bcp pensaient deja: ce parti des dds n’existe que sur papier!
N’a ni ideologie, ni vision politique, ni organes autre que celui de Peter et sa bande des septs, le huitieme ayant ete ejecte a Nairobi. Parmi ces sept, un seul est presidentiable, les autres etant des ……
@Terimbere
Voilà moi en quoi plutôt il me rassure ce jeune Ministre de l’Intérieur Nduwimana : Que point n’est plus question de putschistes (upronistes) au Burundi! Donc, à bas la dictature et vive la démocratie au Burundi! La liste ci-après en dit long et elle est établie depuis l’avènement de la République, le 1er novembre 1966, le pays étant indépendant depuis le 1er juillet 1962 :
1. Michel Micombero (28/11/1966 – 1 /11/1976) TUTSI (arrivé au pouvoir par coup d’État)
2. Jean-Baptiste Bagaza (9/11/1976 – 3 /09/1987) TUTSI (arrivé au pouvoir par coup d’État)
3. Pierre Buyoya-I (3 /09/1987 – 1/06/1993) TUTSI (arrivé au pouvoir par coup d’État)
4. Melchior Ndadaye (1/06/1993 – 21/10/1993) hutu (1er président élu et assassiné).
5. Sylvie Kinigi (27 /10/1993 – 5/02/1994) Tutsie (présidente a.i. ébranlée par des putschistes)
6. Cyprien Ntaryamira (5/02/1994 – 6/04/1994) hutu (président a.i. tué dans un attentat d’avion)
7. Sylvestre Ntibantunganya (10/09/ 1994 – 25/07/1996) Hutu (président a.i. rescapé de Putsch)
8. Pierre Buyoya-II (25/07/1996 – 30/04/2003) TUTSI (arrivé au pouvoir par coup d’État).
9. Domitien Ndayizeye (30/04/2003 – 19/08/2005) Hutu (président en conformité avec les accords d’Arusha)
10. Pierre Nkurunziza (19 /08/2005- …) Hutu (2e président démocratiquement élu en Août2005 et réélu en Juin 2010)
Votre reaction est juge comme etant hors sujet et la plus part de vos affirmations sont autant erronees qu’elles ne meritent meme pas une correction!
@Edito
«Lorsqu’un parti se dit « fort », comme le clame le Cndd-Fdd, il doit accepter le jeu démocratique, seul gage d’une victoire sans contestation»
Ainsi,
Vive l’UPRONA-Nyakuri!!!
Vive le FRODEBU-Nyakuri!!!
Kaze murisanga muri Cndd-Fdd parti du Peuple!!!
VEROUILLAGE DE L`ESPACE DEMOCRATIQUE
Bon Titre! Faut-il imputer la faute à qui , au Gouvernement Seulement! moi, je ne pense pas; la faute est à quiconque ne veut pas travailler pour l`intéret général, qu`il soit politicien ou pas.
Le mouvement de déchirement qui vient de se dérouler au sein du Parti UPRONA en dit long.
Les interprétations contradictoires qui se font quand il s`agit d`appliquer les lois en vigueur au Burundi, la Constitution ou les Accords d`ARUSHA démontrent à suffisance que les Burundais sont incapable de travailler ensemble pour l`intéret général .
La culture de rejeter le tort à autrui s`enricine de plus en plus dans notre societé, ce qui est dangereux.
Il faut que tout le monde soit cinscient du role qu`il joue dans la societé et les conséquences de son action sur cette dernière.
Non seulement le Gouvernement doit faire son travail en protegeant et en garantissant la liberté de tout le monde, mais aussi le peuple doit s`organiser pour développer son pays et défendre sa dignité.
Si aujourd`hui, un Administratif se comporte comme il veut vis-a-vis de ces Administrés, cela signifie que ces derniers ont été passifs, ils laisse faire au lieu de revendiquer leur droit è temps.
Si notre Démocratie que nous chantons à longueur des journées ne se résume qu` aux élections générales uniquement, elle n`en est pas une.
Si le Gouvernement n`est pas habitué aux manifestations de masse alors qu`il as, peut-etre, souvent commis des erreurs, de quelle sorte de réactions vous, en tant que journalistes, vous vous attendez de lui quand un petit groupe de gens tente de manifester!
A voir comment les affaires politiques, se font au Burundi depuis l`Idépendance, on dirait que chaque politicien, applique le fameux principe: « OTE-TOI, QUE JE M`Y METTE!« .
En somme, personne au Burundi, une fois arrivée au pouvoir, ne tente d`afronter réelement les maux que souffre la societé burundaise pour trouver une solutions durable. Tous nos dirigeants cherchent à agir dans la cintinuité au lieu de batir une nations viable, digne de son nom.
Aussi longtemps que nos dirigeants ne rendent pas compte au Peuple , notre Démocratie sera toujours un rève.
Merci et bonne lecture.
MNF
Très bien;Mais rien vraiment n’a ajouté pour ceux de l’opposition! Qui tentés meme a utiliser les forces de l’ordre pour leur litte politique!Vraiment tu aime bcp le gouvernement mais il fallait donner aussi des conseils à ces autres
Mon cher Antoine, tes editoriaux sont bel et bien fondes, mais restent toujours tres courts. Une analyse complete et detaillee a la hauteur d’un journal respectable reste souhaitable..
Envoyé le 22/02/2014 à 14:10
Mon cher Antoine, tes editoriaux sont bel et bien fondes, mais restent toujours tres courts. Une analyse complete et detaillee a la hauteur d’un journal respectable reste souhaitable..
Ma réponse
L’éditorial, par définition, est un texte court. Les développements se fonts dans les articles.
Merci.
Antoine Kaburahe
@ Antoine K.
Je reconnais le rôle de veilleur que jouent les médias mais je lis souvent avec un œil assoiffé de voir comment vous dites ce que nous vivons quotidiennement et une matière grise encore capable de prendre du recul par rapport à ce qui est donné afin d’avoir une bonne critique pas seulement ponctuelle mais aussi historique. Mon constat est celui-ci:
Il me semble que quoique le gouvernement fera vous trouverez toujours quelque chose à critiquer à moins que vous soyez déçus par vos amis infidèles au soutien de votre thèse » il est incapable, il ne nous aime pas, il est mauvais et il finira par être haï ».
Dites moi un peu, si la question ne vous dérange pas bien sûr, le rôle positif des médias par rapport à tous les acteurs en politique: Que ce soit la Mouvance ou l’Opposition sans penchant ou inimitié , au cas où le penchant ne serait pas vérifiable, ce que je risque de douter si les choses continuent à décevoir ma soif de vous lire.
L’opposition a-telle doit de ne pas respecter le minimum de principe démocratique seulement puisque il s’appelle ainsi ou au contraire elle devait faire preuve du contraire, ce que je n’attend pas dans quelques mois(dommage car les élections approchent) pour avoir de bonne raison de proposer une alternative.
Ces personnes de l’opposition, pas tous heureusement, quelle conversion s’est-elle opérée en eux pour que leur faisions confiance car ils ont été incapables d’éviter ce que nous vivons, ils ont fait pareil o u risquent de faire pire que les autres.
Peut -être il n’a rien à perdre ou à sauver, ce qui serait dommage pour le pays, ou bien l’urgence est celui-là. Mais ne remplaçons pas l’urgent au vrai et au bien, à ce qui construit vraiment une bonne société de demain, sans haine, sans mensonge, sans croc en jambe mal placé et déroutant le peuple,etc
« Un enfant haï, rejeté ou mal-aimé fini par haïr à son tour et peut se construire peu importe malheureusement le regard des autres ,
un enfant bien corrigé et encouragé fini par devenir un homme reconnaissant et tout le monde est fier d’y avoir contribué. »
Merci de votre réponse qui nous donnera de lumière pour l’amour de notre cher patrie quand à votre rôle positif par rapport à ce que nous tentons de dépasser et de guérir .
L’extrémisme a aussi ses limites MUZAZI !!!…