A un mois et demi de la clôture de la déclaration d’impôt foncier, la mairie de Bujumbura regrette un faible engouement des contribuables.
Mardi 16 février devant les bureaux du service des impôts de la mairie de Bujumbura, environ une trentaine de contribuables se rassemblent devant les vérificateurs. A première vue, on dirait qu’il y a une affluence dans la déclaration des impôts fonciers.
« C’est de mon devoir de déclarer mes parcelles et je ne vois pas pourquoi attendre le dernier jour », a témoigné A.M, une des propriétaires de terrains dans la ville de Bujumbura. Elle regrette qu’il y ait des gens qui tardent à déclarer leurs terrains par négligence.
Cependant, pour Pascal, un autre propriétaire de terrains, chacun vient déclarer ses terrains selon sa disponibilité, l’essentiel d’après lui, c’est de ne pas dépasser la date limite.
« Je suis venu déclarer ma parcelle parce que j’ai le temps aujourd’hui. Il y a peut-être ceux qui viennent les derniers jours. Tout dépend de la disponibilité des gens ».
Même s’il semble y avoir une certaine affluence dans la déclaration des impôts fonciers, les vérificateurs de la mairie de Bujumbura déplorent eux un faible engouement des contribuables.
« Les gens qui viennent déclarer leurs parcelles ne sont pas nombreux », a confié un des vérificateurs de la mairie de Bujumbura.
Ce vérificateur appelle les propriétaires des terrains bâtis et non bâtis de venir les déclarer avant la date d’échéance. Et de leur rappeler que la loi prévoir une pénalité de 10 % de l’impôt dû pour retard de paiement pour ceux qui viendront déclarer leurs parcelles à partir du 1er avril et une amende de 50% pour ceux qui les déclareront à partir du mois de mai.
La déclaration d’impôt foncier a débuté le 1er janvier et se terminera le 30 mars prochain.