Et les écueils ne manquent pas : selon l’agence chinoise d’information Xinhua, les politiques issus de dix partis dont le Cndd-Fdd et réunis autour du deuxième vice-président, Gervais Rufyikiri, n’ont pas pu s’entendre sur la composition de la Commission vérité et réconciliation (CVR). Cette réunion tenue mercredi dernier, à Bujumbura, a fait apparaitre deux camps. D’un côté, ceux qui vont dans le sens des recommandations du Comité technique (CT) chargé de la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle qui a proposé une CVR constituée de 11 membres burundais et appuyée par un Conseil consultatif international de cinq personnalités. De l’autre, ceux qui estiment que la présence directe d’étrangers dans la CVR donnerait encore plus de crédit à l’institution. > [La justice transitionnelle selon le pouvoir->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1697]