Depuis le 27 septembre 2023, toutes les compagnies aériennes opérant au Burundi vendent les billets d’avion en devises. Ces compagnies expliquent, que cette décision est motivée par le manque de devises. Une mesure lourde de conséquences décriée par la population.
Par Fabrice Manirakiza, Hervé Mugisha et Rénovat Ndabashinze
« On paie les billets d’avion en devises ». Officiellement, aucune compagnie de voyage n’a voulu communiquer sur les raisons de cette décision. Apparemment, lesdites compagnies se sont d’abord concertées sur la démarche à suivre après l’entrée en vigueur de cette décision. La preuve, aucune compagnie n’a même pris le soin d’afficher une note administrative, histoire d’expliquer à sa « chère clientèle » ou au grand public les motifs. Les seuls à avoir été notifiés sont les agences de voyages-partenaires. Là aussi par voie électronique.
M.F, comptable au sein d’une agence de voyage, dit que la décision les a pris de court. « Certes, il y avait des rumeurs qui ne cessaient d’enfler, mais, nous ne pensions pas en arriver jusque-là. Surtout que les autorités compétentes avaient promis de se saisir vite de la question. Alors, si c’est ainsi, c’est une preuve qui témoigne à suffisance que dans les coulisses, les discussions n’ont rien accouché ou piétine ».
Ainsi, 24h après son entrée en vigueur, les conséquences de cette mesure n’ont pas tardé à se faire remarquer. Et les agences de voyages locales sont les premières à en faire les frais. « Honnêtement, si ce n’est pas un voyage de la plus grande importance, combien de particuliers seront à mesure de payer leur billet d’avion en USD avec sa rareté ? », opine Fernand, responsable dans une agence de voyages. L’essentiel de leurs clients étant de businessmen s’approvisionnant à Dubaï, Nairobi, en Inde, etc. Il explique qu’il était facile pour eux d’acheter un billet aller-retour à 2 millions de BIF, s’ils sont certains que la marchandise qu’ils importent va se vendre 6 millions BIF. « Si la situation perdure, qui va se permettre un tel luxe avec 1USD oscillant entre 4200 et 4300BIF ?»
Dans la matinée du 28 septembre, chez différentes agences de voyages sur lesquelles nous sommes passés, une peur diffuse se lisait sur les visages. A demi-mot, certains agents interrogés n’excluent pas de perdre leurs emplois, surtout que certains clients commencent à annuler leurs réservations… « Quoi faire d’autre pour un manager en période de vache maigre ? Mettre en chômage technique son personnel ».
Le manque de devises, cette éternelle question
En mars 2023, ces compagnies avaient opté de faire pression avant qu’avec le gouvernement ne parvienne à un consensus : vendre les billets, certes en dollars, mais sur le taux officiel du jour de la BRB. Toutefois, pour ce cas de figure, sous anonymat, un agent d’une compagnie aérienne redoute que cette situation perdure. « Avec les dizaines de millions de dollars américains de perte enregistrés avec la dévaluation du BIF suite aux réformes économiques visant l’unification du taux de change, je vois mal nos dirigeants lâcher du lest, et faire d’autres concessions », prévient-il. Le seul répit, estime-t-il, c’est que le gouvernement leur garantit que dorénavant, elles vont accéder facilement aux devises. Ce qui n’est pas gagné d’avance au regard de la conjoncture actuelle liée aux devises. « Autrement, je ne doute pas que certaines de ces compagnies ne voudront plus desservir le Burundi ou du moins réduiront leurs vols vers Bujumbura ».
Mais, au-delà de tout, notre source révèle que cette décision est en grande partie motivée par le manque de devises. « En quoi nous servent nos liquidités en BIF ? Juste pour payer les salaires, les loyers ». Avant de poursuivre : « Est-ce avec les millions de BIF gardés dans les banques commerciales que nous allons acheter le carburant ou la nourriture des passagers sachant qu’au Burundi nous n’avons pas de restaurants certifiés ? Non ! Nous devons toujours payer en devises ! » D’après cet agent, actuellement, là où le bât blesse, lorsqu’ils ont besoin de payer les services inhérents à leurs services, les banques commerciales leur disent qu’elles n’en ont pas. Aussitôt de lâcher : « Le plus frustrant, c’est lorsque vient le moment de rendre nos bilans financiers ».
Ainsi, avec cette mesure, cet agent affirme que la tendance pour les personnes voyageant sur leurs comptes sera de vouloir acheter les billets au Rwanda. « Avec autant d’avions qui servent Kigali, fort normal qu’il y aura un léger mieux en termes de différences de prix ».
Quid d’autres éventualités ? En cas de non-accord, cet agent n’exclut pas que des compagnies ferment leurs portes et quittent le pays. « Pour un pays enclavé et dont le potentiel touristique peine à être exploité, ce serait une grande perte. »
Dans l’attente d’une issue, peut-être favorable pour les deux parties, un cadre de l’aviation civile contacté, rappelle que cette décision, quand bien même compréhensible dans le fond, ces compagnies ne doivent pas en abuser, car « en principe toute transaction en dollars américains n’est pas permise au Burundi lorsqu’il s’agit des clients locaux».
« Le grand problème est le manque de ces devises »
« Décider que le billet d’avion soit acheté en dollars ou en euros n’est pas un problème. Car, même dans d’autres pays, là où on va chercher des produits, on paie souvent en dollars ou en euros. Mais, ces devises sont disponibles. Mais, ici dans notre pays, le grand problème auquel on va faire face, c’est ce manque de devises », commente I.B, un importateur, rencontré à Bujumbura.
Ce commerçant, la quarantaine, indique qu’il fait souvent des voyages entre Bujumbura et Addis-Abeba et d’Addis-Abeba vers Beijing (Chine).
D’habitude, signale-t-il, il payait son ticket en BIF. Aujourd’hui qu’il sera désormais obligé de payer en devises, il se demande comment il va avoir cet argent. « Est-ce que la BRB est prête à nous donner ces devises afin que l’on continue normalement notre business ? » Et s’il doit se rabattre sur le marché noir, il en déduit que les Burundais vont avoir sérieusement des difficultés. « Notre monnaie n’est pas stable. Il est en perpétuelle dévaluation. Et quand on traverse les frontières nationales, elle n’a presque plus de valeur même tout près à côté, au Rwanda, en Tanzanie ou en RDC. »
Pour lui, les conséquences de cette décision sont lourdes. Ce commerçant explique que ce sont les consommateurs qui vont porter le lourd fardeau : « En tout cas, moi, je vais me débrouiller pour trouver ces dollars ou ces euros. Mais, à mon retour, je dois ajuster le prix de mes produits pour ne pas vendre à perte.» Il précise que cette décision va aussi avoir un impact négatif sur le nombre des voyages. « Cela signifie qu’à côté de chercher des devises pour les marchandises, les produits à importer, nous devons aussi avoir des devises pour payer le billet d’avion. Et ce n’est pas évident que ces devises seront disponibles. Ainsi, sans dollars ou euros, on ne pourra plus avoir un billet d’avion.»
Ce commerçant trouve que cela va affecter d’autres personnes comme ceux qui vont se faire soigner, les étudiants, etc. « Très difficile pour les malades qui vont se faire soigner à l’étranger. Car, ils doivent payer aussi des billets d’avion pour eux ou pour les garde-malades », commente-t-il.
Innocent, un autre commerçant qui fait des navettes entre Bujumbura et Dubaï dit « qu’au moins, il voyage deux ou trois fois dans deux mois pour importer des marchandises. Là, quand il on est à Bujumbura, il pouvait payer le billet d’avion en BIF. C’était rapide », raconte-t-il.
Pour lui, cette décision va sans doute affecter ses activités. « En tout cas, notre travail ne va pas être facile. Je ne doute pas que même le temps d’avoir un billet d’avion va se prolonger parce qu’on doit d’abord avoir les devises. »
Ce qui n’est pas toujours facile, analyse-t-il, étant donné que la BRB ne rend pas disponibles ces devises. « On se débrouille ici et là. Et en plus du capital, nous serons désormais obligés de chercher des devises pour l’achat du billet d’avion. » Pour Bujumbura-Dubaï, il signale qu’il payait autour de 460 euros convertis en BIF.
Réactions
André Nikwigize : « La situation financière du Burundi est préoccupante »
« Ce qui arrive est la conséquence de la pénurie de devises au Burundi. La BRB ne pouvant plus octroyer des devises pour le transfert des recettes issues des ventes de billets d’avion, pour les compagnies de transport aérien, la solution qui reste est que quiconque veut voyager, sera obligé de payer en devises », analyse l’économiste André Nikwigize.
Auparavant, explique-t-il, les agences de voyages opérant au Burundi pouvaient vendre les tickets d’avion en monnaie locale. « Elles pouvaient, par la suite, échanger les BIF à la BRB pour rembourser les compagnies aériennes. Avec le manque de devises, il y a, soit la limitation de l’octroi de devises, soit, tout simplement le rejet, ce qui met en difficulté les agences et les compagnies aériennes. »
Selon lui, les voyageurs vont s’approvisionner sur le marché noir. Et de s’interroger : Où les trouver? A quel prix? « Le taux de change $/BIF va augmenter, creusant ainsi la dépréciation du BIF. Déjà, le différentiel du taux de change $/BIF atteint presque 50%. Ne soyez pas étonné si, demain, les vendeurs de produits importés exigent d’être payés en dollars. D’ores et déjà, c’est le cas pour les hôtels. Où va le Burundi ? »
Quid de la série de mesures prises dernièrement par la BRB ? « Malheureusement, des mesures non soutenues par le renforcement des capacités productives nationales ne peuvent produire que des effets de court terme. » De plus, indique l’économiste, l’Accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour la Facilité Elargie de Crédit pour un montant de 271 millions de dollars américains, sur 38 mois, ne pouvant à lui seul régler les questions de déséquilibres extérieurs.
André Nikwigize rappelle que les exportations du Burundi restent insignifiantes par rapport aux besoins d’importations et que les partenaires qui avaient promis d’accompagner le programme Burundi, Banque Mondiale, BAD, Union européenne tardent à intervenir. « Le Burundi est pris au piège. Une inflation très élevée, une dépréciation de la monnaie, qui atteint presque 100% en une année, un budget irréaliste, basé sur des recettes fiscales non réalisables et des financements extérieurs hypothétiques. La situation financière du Burundi est préoccupante. »
Gabriel Rufyiri : « La situation va être problématique si le gouvernement n’a pas pris des dispositions nécessaires pour rendre disponibles les devises »
« Cette mesure va avoir inévitablement des conséquences sur la vie des Burundais et plus particulièrement sur leurs voyages à l’étranger », indique le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri. Et de souligner que les devises sont introuvables dans les banques ou dans les bureaux de change. « Je ne vois pas comment les citoyens vont s’y prendre. » Et d’ajouter : « Il ne faut pas oublier une augmentation généralisée des prix, car l’inflation va s’intensifier et c’est le citoyen qui va subir les conséquences de plein fouet. »
D’après Gabriel Rufyiri, ces compagnies aériennes ne peuvent pas prendre une telle décision sans se concerter avec le gouvernement. « Certainement qu’il y a eu des pourparlers. Sinon, le gouvernement doit communiquer pour donner un message clair. » Pour le président de l’Olucome, la situation va être problématique si le gouvernement n’a pas pris des dispositions nécessaires pour rendre disponible les devises pour tous ceux qui veulent voyager.
Selon lui, il faut produire beaucoup pour l’exportation afin de faire entrer les devises. « A court terme, il faut assainir le climat des affaires pour que les investisseurs étrangers puissent venir. Il faut augmenter la coopération au développement et multiplier tous les autres circuits où les devises passent. Sinon, c’est intenable. »
J.K. : « C’est l’effet psychologique de cette mesure qui me préoccupe »
« Les compagnies aériennes ont certainement pris cette décision, parce qu’elles s’attendent à une éventuelle dévaluation du franc burundais », analyse cet économiste et entrepreneur burundais. D’après lui, la latitude d’exiger un paiement en dollars, dont jouissent les compagnies aériennes, constitue une exception au Burundi. « Il est normalement interdit aux entreprises burundaises de recevoir un paiement en devises étrangères pour un bien ou un service échangé sur le territoire burundais. »
J.K. ne s’attend pas à ce que cette décision, prise uniquement par les compagnies aériennes, produise, à elle seule, un impact lourd sur l’économie burundaise. C’est l’effet psychologique de cette mesure qui le préoccupe. « Les différents acteurs économiques, bien qu’ils n’aient pas la possibilité d’être payés en dollars, pourraient décider de se couvrir contre une éventuelle dévaluation, soit en se ruant sur le marché non officiel de change pour convertir leur trésorerie en devises étrangères, soit en achetant du stock ou tout autre bien qu’ils pourraient liquider une fois la dévaluation survenue. »
D’après lui, ces deux réactions de panique déclencheraient, l’une et l’autre, une flambée des prix. « Nous savons aujourd’hui que les réserves de change de la BRB ne permettent pas de couvrir tous les besoins en importation. C’est un secret de polichinelle. » Sur ce, indique-t-il, un nombre important d’importateurs achète leurs devises en dehors du circuit officiel. « Comme la plupart des biens transformés, ainsi que les carburants, proviennent de l’extérieur, nous allons assister, a fortiori, à une hausse conséquente de l’ensemble des prix. »
Il déplore que les mesures prises dernièrement n’aient produit aucun effet. « Pour changer une économie, il faut du temps. Surtout, il faut une direction et une stratégie claires. Un excellent alignement entre les besoins de la population, la vision gouvernementale et la politique économique et monétaire mise en œuvre par la BRB. » D’après lui, cet alignement se traduit par la mise en œuvre de réformes ambitieuses, par vagues successives, qui se complètent et se renforcent mutuellement. « Cet alignement n’existe pas aujourd’hui. Le constat est que nous faisons un pas en avant, deux pas en arrière. Parfois, suivis de trois pas sur le côté. A partir de là, il ne faut pas s’attendre à des miracles. »
La BRB explique
Bellarmin Bacinoni : « Les voyages à l’étranger ne sont pas toujours des aventures »
Alors que la décision de ces compagnies aériennes est mal accueillie par les voyageurs, la Banque centrale du Burundi (BRB) affirme que c’est légal. Bellarmin Bacinoni, le porte -parole, explique.
Est-ce que cette décision ne viole pas la mesure de la BRB qui interdit les transactions monétaires en devises étrangères ?
La réglementation de change édictée en 2019, qui est le texte de référence en matière d’utilisation des devises dans notre pays jusqu’aujourd’hui (puisqu’elle va être révisée bientôt), le leur autorise d’une certaine manière.
Comment ?
L’article 4 de ce règlement stipule que, « l’unité monétaire ayant cours légal en République du Burundi est le Franc Burundi BIF en sigle ». Dans son second alinéa, l’article ajoute que « toutes les transactions monétaires conclues localement et concernant des biens situés au Burundi ou des services rendus au Burundi sont exprimées et réglées en BIF. »
Dans la mesure où les avions qui desservent le Burundi appartiennent à des sociétés étrangères et offrent leurs services à l’étranger, il peut être conclu que les notions de résidence de ces compagnies et celle de territorialité du service offert restent discutables. Ces agences peuvent vendre en devises.
D’ailleurs vous savez que, dans les statistiques, l’achat des billets d’avion, lorsqu’il est capté, il est comptabilisé dans les dépenses d’importations de services.
Cette décision des compagnies aériennes ne va-t-elle pas affecter les voyageurs étant donné que les devises ne sont pas accessibles à tout le monde ?
Il est vrai que « qui veut aller loin ménage sa monture » et que les voyages à l’étranger ne sont pas toujours des aventures. Pour ceux qui avaient prévu d’acheter leurs billets en BIF, et qui n’avaient pas encore rassemblé tout le montant nécessaire pour leur voyage à l’étranger, s’ils ne trouvent pas tout le montant voulu, cela peut causer des désagréments.
Notre pays a connu une période d’instabilité qui a eu des répercussions négatives sur les mesures de politique économique. Toutefois, après l’instabilité, nous sommes dans une période de reconstruire notre économie.
La BRB est-elle prête à donner des devises aux Burundais qui en auront besoin pour acheter des tickets ?
Dans le monde entier et dans les conditions normales, la Banque Centrale n’a pas la fonction de servir individuellement les citoyens. Ce rôle est cédé à ses intermédiaires que sont les banques commerciales, les bureaux de change et les institutions de micro finance.
Dans le passé récent, suite aux moments que traversait notre pays, la Banque Centrale a fait des interventions pour des projets des personnes morales.
Néanmoins, en mai 2023, la Banque Centrale a relancé le marché interbancaire de devises (MID) et a annoncé abandonner ses interventions hors MID.
C’est à travers les banques que les besoins du public sont servis. Le marché interbancaire de devises se tient chaque jour ouvrable.
Les devises sont des monnaies étrangères. Elles sont émises par des banques centrales étrangères. Pour les acquérir, il faut notamment exporter, bénéficier des appuis ou des crédits, des transferts, des investissements étrangers.
Ainsi, beaucoup de mesures de politique monétaire et de change ont déjà été prises, pour notamment augmenter la transparence et le niveau des réserves en devises des banques.
Quelles sont ces mesures ?
Vous vous rappelez notamment qu’après une longue période de fermeture, les bureaux de change ont été ouverts et huit travaillent, chaque jour depuis 10 mois. Les transferts instantanés qui avaient été suspendus ont été ré-autorisés et, un mois après cette ré-autorisation, en glissement annuel, les transferts ont été multipliés par plus de 600%. Pour augmenter leurs réserves en devises, les banques commerciales ont été autorisées à gérer les comptes des missions diplomatiques et organisations internationales. Les Banques commerciales ont aussi été autorisées à gérer les recettes d’importations issues des minerais, etc.
Il faut aussi reconnaître l’importance de la très bonne coopération actuelle de notre pays avec tous les pays du monde, ce qui va continuer à augmenter les flux des devises.
Ainsi, l’espoir est là. Grâce aux mesures en cours, l’économie va continuer à progresser. Il est vrai : les défis ne manquent pas, la détermination et les actes pour aller dans la bonne direction ne manquent pas non plus. Aujourd’hui, nous importons plus que nous n’exportons. Joignons nos efforts et augmentons la production. Ensemble, c’est possible.
Le bulletin des nouvelles de la Radio et Television Nationale du Burundi (RTNB) de ce lundi 02 octobre 2023 dit que le premier ministre Gervais Ndirakobuca a interdit cette pratique de faire payer en dollars.
Kuburungu s’est bien moqué de la vision de notre président à propos d’essence de lapins.
Ah si nous avions notre propre avion d’air Burundi! Il pourrait nous permettre de payer en Frbu et du coup concurrencer ces compagnies étrangères qui veulent des devises devenues rares au pays. Nous voilà maintenant cernés de tous les côtés!
Ces derniers temps j’y pense sérieusement moi aussi. Actuellement il y a beaucoup de Burundais qui voyagent et donc j’estime qu’un achat de quelques appareils(4 par exemple de différentes capacités et un cargo) pourrait aider. Ce sont des crédits que le pays pourrait contracter comme les autres le font dans la sous-région. We have to think big!!!
Comme nous avons de bonnes relations avec notre voisin de l’Ouest, on pourrait décrocher un gros marché pour compenser le rejet de Rwandair par exemple qui reliait même quelques villes de l’intérieur de ce vaste pays(Kinshasa, Goma et Lubumbashi). Donc la dette serait facile à rembourser. Rêvons un peu !
Et pourquoi pas ne pas faire appel à la contribution de tout le monde comme cela a été organisé pour d’autres raisons dans notre histoire récente et voir le résultat? Juste pour la curiosité au moins !
Bonjour. Merci pour votre analyse. La BRB étant le conseiller économique de l’Etat, elle est la seule à pouvoir justifier devant le Sénat ou la primature l’origine de cette hyper inflation que le Burundi vit depuis 2022.
En effet, même en période de plein embargo commercial de 1997-2000 ou le récent embargo diplomatique de 2015-2020 accompagné d’une insécurité, le Burundi n’a jamais connu pareille pression hyper inflationniste. Qu’on arrête alors de trouver prétexte sur les partenaires qui ne débloquent pas les aides. Car la vision de Son Excellence M. le Président de la République ne correspond pas à cette situation. Ainsi le Burundi a repris son élan diplomatique, la sécurité est bonne mais l’économie recule.
Ou bien la Brb donne des pistes de solution par rapport au plan de redressement de l’économie, ou bien elle lève les mains et le Gouvernement en prend acte. Aussi je doute bcp sur la qualité des compétences.
Alors que chacun prenne ses responsabilités!!!
Sinon le Président du Sénat suggèrera au coach de changer l’équipe 🙂 car nous avons remarqué qu’on peut compter sur lui sur ce genre de conseils. Il vient de le faire deux fois(Admicom de Mukaza et les ministres).
Un budget irréaliste pour que les militaires mangent bien et que le président mette en pratique son rêve d’inonder le pays de lapins 🤣🤣🤣🤣. Oh mon Dieu, rien pour ramener des devises.
La vision inspirante du Président pour la prospérité grâce aux lapins
L’un des aspects les plus fascinants de cette vision est l’utilisation innovante de la filière des lapins pour produire de l’essence à un prix extrêmement bas. En exploitant l’huile de lapin, le pays est en passe de révolutionner le secteur énergétique. Les recherches scientifiques ont démontré que l’huile de lapin possède des propriétés uniques qui peuvent être utilisées comme une alternative viable et économique aux carburants traditionnels. Cette avancée pourrait non seulement réduire la dépendance aux importations coûteuses, mais aussi stimuler la croissance économique en créant des opportunités d’exportation.
La vision du Président du pays le plus pauvre axée sur la filière des lapins est une source d’inspiration pour tous. En mettant l’accent sur l’élevage de lapins et en exploitant de manière créative les multiples ressources qu’ils offrent, le pays est en train de se transformer en une économie prospère et durable. Les avantages économiques potentiels, tels que la production d’essence à bas coût et les opportunités d’exportation, sont prometteurs.
Grâce à cette vision novatrice, le pays a toutes les chances de devenir un exemple mondial de réussite économique basée sur les lapins
@Kuburungu
1. Wanditse uti:« Grâce à cette vision novatrice, le pays a toutes les chances de devenir un exemple mondial de réussite économique basée sur les lapins… »
2. Inyishu yanje.
a. Ejo bundi narumvirije inkuru kuri insecurite alimentaire mugihugu kimwe kibanyi n’Uburundi.
b. N’aho abahinga batubwira ko isi y’Uburundi yatitutse itakimera nka kera (acidite du sol sur 60-70% de tout le territoire) mugabo igihugu kiracafise ibiyaya vy’Imbo na Moso.
Jewe muri Gitugutu 2018 naratembereye kurubibe rw’i Kobero mu ntara ya Muyinga ndahabona ibiti vy’amavoka vyiza. Vyanyibukije imyembe myinshi yari muntara ya Tabora mumyaka naba muri Tanzania 1977-1982, 1984/1985.
Rero umugambi w’ugutera ibiti vy’amavoka wariho kuri nyakwigendera perezida Petero Nkurunziza, n’uyu mugambi w’ubu wa nyakubahwa perezida Varisito Ndayishimiye bizodufasha kubiraba securite alimentaire (mugabo sivyo bizodushitsa kuri Vision Burundi pays emergent en 2040).
https://www.youtube.com/watch?v=UtKDsnrJtbw&t=489s
L’avocat est devenu l’or vert dans le commerce international.
a. Dans sa video, Asongwed Louis demontre que vous pouvez planter 250 avocatiers sur un hectare et gagner 73.350 dollars par an en exportant le fruit.
https://www.youtube.com/watch?v=vZkV02ruFOg
b. Les exportations d’avocats vers la Chine ont rapporte 64,38 millions de dollars aux exportateurs kenyans pour les mois de mars, avril et mai 2023.
« Kenyan avocado exports to China hit Ksh9 billion ($64.38 million) in the three months to May, defying steep competition in the market from Chile — a top producer of the fruit globally…
When the market was opened in August last year, avocado earnings to China recorded Ksh7 billion ($50 million) in three months to October, which exceeded the Ksh6 billion ($42.92 million) that Kenya had earned between March and July of the same year, highlighting how important the Chinese market is to the country… »
https://www.theeastafrican.co.ke/tea/business/kenya-avocado-exports-to-china-hit-64m-4272044
Huile de lapin pour produire de l’essence au Burundi? Je me demande si ce n’est pas une histoire à dormir debout. En tout cas ce Kaburungu, avec tout les sérieux qu’il y a mis, a réussi à sortir un lapin de son chapeau.
Vraiment génial de lire cette petite compte de @Kuburungu. Merci car j’ai bien rigolé. @Jereve, je ne sais pas si cet petit texte marrant est inspiré à ce je pense, mais vous pouvez aller chercher sur l’internet il y une video du Président Burundais, devant les membre de la diaspora Burundais cet été à Gitega. Et bien il a expliqué comment il a pu fabriquer de l’engrais chimiques (bio) à partir de l’urine des lapins.
@Kuburngu, n’hesite pas de me corriger si ma speculation passe à côté de la plaque.
En tout cas, merci.
@Tharcisse
L’on pourrait se demander s’il y a des pays comme le Burundi qui vont essayer de comprendre la surprenante performance de l’afghani, la monnaie afghane.
« ‘L’afghani, la monnaie de l’Afghanistan, a réalisé la meilleure performance mondiale de ce 3ème trimestre. Comment les talibans, qui ont pris Kaboul à l’été 2021, y parviennent-ils?
Si l’on suit données trimestrielles de l’agence américaine Bloomberg, avec une appréciation de près de 10 % face au dollar, l’afghani achève le 3ème trimestre devant le peso colombien. Sur l’année, la devise de l’Afghanistan fait ainsi partie des trois plus fortes hausses mondiales, avec celles de la Colombie et du Sri-Lanka… »
https://www.bfmtv.com/economie/international/comment-la-monnaie-afghane-parvient-elle-a-etre-la-devise-la-plus-performante-du-moment_AV-202310020663.html
@Jean Pierre Hakizimana,
Vos interventions sont toutes empreintes de bon sens.Cela se voit que vous ne vivez pas dans les illusions bien burundaises de croire que les sois disant « partenaires » n’utilisent le burundi que pour en tirer profit.Seuls les burundais rêvent de ss développer grâce à des étrangers qui en réalité n’ont qu’un seul but les utiliser pour leur propre profit.Il va falloir que les burundais arrêtent la mendicité auprès des soit disant « partenaires » qui n’en sont pas parce que la main qui donnent est toujours au dessus de celle qui reçoit.A leurs yeux nous sommes des mendiants et non pas des partenaires!Il faut sortir de cette illusion.Le burundi est un peit pays surpeuplé qui meurt de faim ne peut être un partenaire de personne.Seuls les burundais construirons leur pays et encore faut il sortir des illusions d’aide internationales et des partenaires colonialistes.Merci JP Hakizimana de nous rappeler à nous burundais que notre pays ne représente rien sur le marché international.Cet électrochoc va peut-être nous réveiller de notre sommeil profond coloré de rêvent de « partenaires ».Un mendiant n’a pas de partenaire!
@Gordien Nduwayezu
Certainement que toutes les aides économiques du monde combinées n’aboutiront à rien ,voire contribueront à plus de déterioration dans le secteur économique du pays ,si celui-ci n’est pas intéressé à l’établissement des structures institutionnelles stables et fiables et surtout qui se refuse à des réformes économiques visant à plus de liberté économique.
@Gordien Nduwayezu
1. Vous ecrivez:« Merci JP Hakizimana de nous rappeler à nous burundais que notre pays ne représente rien sur le marché international… »
2. Mon commentaire
L’ancien president ivoirien professeur Laurent Gbagbo (2000-2011) a dit presque la meme chose a propos des pays africains (le 17 octobre 2021 lors du congres constitutif de son nouveau parti politique PPA-CI).
« Je suis allé en visite en Chine, j’étais arrêté à côté du Président chinois. Ils ont joué l’hymne nationale de Côte d’Ivoire puis chinois. Mais quelles étaient mes pensées à l’heure ? Je dis « on me blague ». Parce qu’apparemment, je ne suis rien par rapport à lui. Il faut que les Africains pensent ça. Il faut qu’ils sachent ça.
𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝘁𝘂 𝘃𝗮𝘀 à 𝗟’𝗘𝗹𝘆𝘀é𝗲 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝘁𝘂 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗲𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗰𝗮𝗹𝗶𝗲𝗿𝘀, 𝗹𝗲 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗙𝗿𝗮𝗻ç𝗮𝗶𝘀 𝗱𝗲𝘀𝗰𝗲𝗻𝗱 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗰𝗮𝗹𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹à à 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝗲, 𝗲𝘁 𝘁𝘂 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗹𝘂𝗲𝘀, 𝘁𝘂 𝘁𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗚𝗿𝗮𝗻𝗱 (𝗥𝗶𝗿𝗲) 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲𝗹𝘂𝗶 𝗾𝘂𝗶 𝘁’𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲 𝘁𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗚𝗿𝗮𝗻𝗱 ? 𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 réal𝗶𝘁é 𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗶𝗱è𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘂𝗻 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱 ? 𝗟𝗮 𝗿é𝗮𝗹𝗶𝘁é 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀, 𝗹𝗮 𝗿é𝗮𝗹𝗶𝘁é 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲. 𝗠𝗲𝘀 𝗳𝗿è𝗿𝗲𝘀, 𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗰𝗿𝗼-E𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 ç𝗮, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗶𝗲𝗻. 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗲 𝗹à 𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁 𝗹’𝗶𝗱ée 𝗱𝘂 𝗣𝗮𝗻𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 (𝗮𝗽𝗽𝗹𝗮𝘂𝗱𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀).
Ce n’est pas la peine de chercher des théories. Il faut regarder les faits. Je ne vais pas citer des pays pour ne pas être en porte-à-faux diplomatique… »
https://www.linfodrome.com/politique/71195-congres-constitutif-du-ppa-ci-voici-l-integralite-du-discours-de-laurent-gbagbo
Merci bcp pour votre analyse on ne peut plus pertinente. Le mot clé: Un mendiant n’a pas de partenaire.
@Buruhukiro Jean
Il me semble inapproprié de comparer les aides économiques à de la mendicité.
Il serait plus convenable de les nommer des prêts à taux d’intérêt bas.
Puisque celles -ci doivent être remboursées tôt ou tard.
@Jean
L’aide etrangere est faite de prets (concessionnels) et de DONS.
« AFIN D’ATTEINDRE les objectifs de développement pour le Millénaire (ODM), plus articulièrement de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici à 2015, les pays donateurs ont été exhortés à affecter 0,7 % de leur PNB à l’aide publique au développement (APD).
Mais quelle forme celle-ci doit-elle prendre? Prêts ou dons?…
Les résultats empiriques laissent penser qu’une augmentation de l’aide globale (prêts nets plus dons) entraîne une baisse des recettes intérieures d’un pays, bien que les effets séparés de ses deux composantes soient différents. Un accroissement des prêts fait progresser les recettes publiques, tandis qu’une augmentation des dons les fait baisser. En conséquence, si le montant des prêts était accru par rapport à une moyenne de 1,5 % du PIB et porté, par exemple, à deux fois ce niveau, les recettes augmenteraient de 0,35 point du PIB. Si les dons étaient doublés par rapport à une moyenne de 4 % du PIB, les recettes diminueraient d’environ 1,1 % du PIB. Cela implique que, pour chaque don supplémentaire de 1 dollar, 28 % sont contrebalancés par une baisse des recettes intérieures. Le doublement des dons par rapport à la moyenne de l’échantillon aurait en outre pour effet d’accroître la dépendance du pays à l’égard de l’aide,
car le ratio dons/recettes intérieures passerait de 18 % à 39 %… »
https://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2004/09/pdf/clements.pdf
@Jean
Au Burundi il doit y avoir des plancartes « Don du Royaume de Belgique », « Don de l’Union Europeenne », « Don de la Republique de Chine » , « Don des Etats-Unis d’Amerique », Hopital Roi Khaled », « Mosquee Kadhafi »,…
« With its minaret and gold-leafed dome rising over the shores of Lake Tanganyika, the mosque and Islamic center built by Col. Muammar el-Qaddafi is indeed an attraction.
Inaugurated by the Libyan leader during a tumultuous visit here in May 1985, the gilded mosque seems to reflect the golden era of Libya’s expansionist foreign policy. Built at a cost estimated at $20 million, the complex serves the 1 percent of Burundi’s five million people who are Moslems… »
https://www.nytimes.com/1987/05/31/world/for-burundi-libyan-check-is-still-in-mail.html
C’est intéressant de lire les propos de Mr Gabriel Rufyiri : « La situation va être problématique si le gouvernement n’a pas pris des dispositions nécessaires pour rendre disponibles les devises » Je pense qu’il devrait s’abstenir de commenter sur les sujets dont il ne méprise pas.
Ceci est une histoire d’un petit pays qui ne vend presque rien aux marchés internationaux. Du moins à travers les structures formelles car il est fort probable que tout se fait sous la table. Donc pas de USD à la BRB. C’est si simple que cela. La BRB peut tourner sa planche a billets comme bon le semble et, c’est dans son droit et pouvoir. Ceci dit, a la fin de la journée le marché va lui dire ce que ces BIF valent! Je l’ai tjrs dit ici: Le marché finit tjrs par gagner! Do not fight the tape!
Ceci est une bonne chose que les compagnies aériennes demandent d’être payées en monnaies stable car il est important de vivre dans la réalité. Elles payent 90% des factures en USD. Quant à ces commerçants qui se plaignent, ils savent bien qu’ils finissent par passer le vrai prix de leurs services et produits aux clients. Je pense que ceci forcera le pays à apprendre à vivre dans la réalité, avec ses vraies moyens. Pas des aides, car aucun pays au monde s’est développé par aide. Si vous ne me croyez pas, vous avez un exemple devant vous: Le Burundi ! Depuis l’indépendance.
Comme on dit en anglais: « Things need to get worse before they get better »
Si vous voulez un exemple: Au Zimbabwe, il y avait un moment ou l’hyper-inflation était si haut que l’on allait faire les courses avec des brouettes remplies de billets!
Petite correction: » les sujets dont il ne méprise pas. » Je voulais dire » les sujets dont il ne maîtrise pas. »
Merci
Re-correction: “ les sujets qu’ils ne méprisent pas”
@Jean Pierre Hakizimana
Il me semble que vous aussi vous exprimez sur des sujets que vous ne maitrisez pas.
Toutes les études et recherches serieuses effectuées jusqu’ici sur les impacts des aides financières envers les pays non developpés sur le plan économique sont claires.
Effectivement qu’aucun pays ne s’est developpé seulement grâce aux aides financières ,et aussi les chercheurs dans ce domaine se sont rendus compte qu’en l’absence de ces aides la situation économique serait encore pire.
Que c’est plutôt la manière dont les aide économiques sont utilisées et les réformes socio-économiques établies par les dirigeants des pays recevant les dits aides dans leurs pays respectifs qui déterminent le plus le développement économique de ces pays.
Même les pays européens ont pu réaliser leurs miracles économiques grâce aux aides financières du plan Marshall.
Encore ,une fois avant de cracher sur les aides financières ,rappelez-vous que le Burundi est un pays enclavé,sans espace économique stable et attractif propre aux investissements étrangères ,et qui ne dispose ni pétrole,ni ressources minières en quantité qui nous permettrait de nous défaire ou cracher sur les aides financières.
Vous vous faites passer pour quelqu’un qui est réaliste,alors dans ce cas vous devriez accepter cette réalité amère qui fait que le Burundi n’est pas encore mature sur le plan économique ,pour penser qu’il n’a plus besoin d’aides financières etrangères.
Certainement qu’il y pleines d’études. Voici la réalité: Ces crédits que vous adorez appeler des aides, sont tous retournés vers les bailleurs avec intérêts pendant que, sauf une poignée de politiciens/politiciennes qui ont récupéré un pourcentage de pourboires qu’ils perdent plus tard dans des banques européennes (Aller lire sur les bien mal acquis svp), toutes les générations qui suivent naissent, meurent avec des credits sur les pauvres épaules. Dits moi, avez vous remarqué qu’on utilise jamais le mont « Investissement »? Le plan Marshal en était un et croyez moi les miracles n’existent pas dans ce domaine.
Est ce que le Rwanda n’est pas un pays enclavé? Dites moi, comment arrive t’il a attirer des investissement directs?
Le Burundi a tout pour se relever. J’y crois du fond de mon humble coeur. Le problème c’est nous les Burundais. Sortons de cette mentalités de jouer les victimes, demandons mieux de nos politiciens qui travaillent pour justement ceux la qui leur donnent les « aides » Détrompons nous, ces politiciens sont pas loins des domestiques des colons. » The most potent tool at the hands of the oppressor is the oppressed brain because he created it » Stephen Bantu Biko. The most dangerous man is an educated fool
https://www.youtube.com/watch?v=TYYyTxyZiHk
Tout ce long message pour ne rien dire?Pensez à ceux qui ont perdu des minutes pour lire votre texte qui n’a aucun sens.L’humour oui mais sans exagération.
La verite blesse, mais elle libere. Le Burundi vit dans une periode d’llusions ou on pense qu’on peut s’autosuffire, dans le monde actuel. La reponse est NON.
Parlant du manque des devises, on sait que la reserve est negative du fait que les sorties sont, de loin, superieures aux entrées.
Une des mesures de limiter les degats serait de reduire les sorties budgetivores des officiels de l’Etat pour ne permettre que celles visiblement ESSENTIELLES.