Musaga : des collinaires sans une forte présence militaire que les élections précédentes
10h30. A l’entrée du centre de vote situé au camp Muha, deux soldats (un homme et une femme) font le contrôle des électeurs avant d’aller voter. Cinq autres se trouvent juste à côté, assurant la sécurité. Selon le président de la Ceci Musaga, les bureaux de vote ont ouverts à 6h mais les électeurs sont venus un peu tardivement.
Apparemment moins sécurisées, ces élections collinaires à Musaga connaissent une grande affluence par rapport aux élections précédentes. À 11h, le terrain du camp Muha est plus ou moins bondé.
Un membre de la Ceci Musaga estime que cette affluence pour les collinaires s’explique par le fait que les électeurs votent pour les gens qu’ils connaissent bien. Probablement les membres de leurs familles. Lors des législatives dans ce quartier garnison, les électeurs étaient pour la plupart des hommes en uniforme tandis que pour les collinaires la majorité sont des civils.
Au centre de vote sis au lycée municipal de Musaga, un seul policier était en faction à l’entrée. Contrairement à Muha, l’affluence était très faible sur ce centre de vote. Seuls les assesseurs étaient visibles dans presque tous les bureaux de vote. Là également, les électeurs sont venus tardivement, à 7h, selon la vice-présidente de ce centre de vote.
Signalons que dans la commune urbaine de Musaga, le quartier Kinanira I totalise 5 candidats aux élections collinaires, 7 à Gasekebuye, 15 à Kinanira II, 5 à Gitaramuka et 10 à Kamesa.
Les collinaires : l’affluence relativement élevée
Comparativement aux scrutins précédents, les habitants de Bujumbura sont sortis relativement nombreux pour élire leurs chefs de quartiers ce lundi 24 août.
Aux environs de midi. Au centre de l’Ecole primaire communément appelé ’’Bassin’’ à Buyenzi, il n’y a pas de file indienne devant les bureaux de vote mais l’ambiance est animée. Les mandataires des candidats sont présents devant et dans chaque bureau de vote. Ils offrent leurs services aux électeurs, notamment en les orientant vers les bureaux de vote.
Kassim Jafar, président de la Commission électorale communale indépendante (Ceci) à Buyenzi dit que les candidats se sont intensément investis dans la campagne électorale, mus surtout par le souci de prouver la supériorité de leur degré de popularité aux yeux des candidats rivaux.
Au centre de l’Ecole primaire de Jabe, les électeurs viennent à compte-goutte. Mais Jean Bosco Mbonayo, le président de la Ceci Bwiza est confiant qu’à la clôture de l’opération de vote, le taux de participation dépassera largement les 11% des élections présidentielles. « Nous enregistrons un nombre important de gens qui n’ont pas élu lors des trois scrutins écoulés », explique-t-il. La même raison est évoquée par Amédée Bangaryabagabo, vice-président de la Ceci Nyakabiga.
Au centre Stella Matutina, au « Jardin Public » tout comme au Monument de l’Unité, l’affluence n’était pas si intense.
Pour Augustin M. Nzojibwami, président du parti Sangwe-Pader, si les habitants de Kiriri ne s’étaient pas encore déplacés massivement pour aller voter avant onze heures, c’est parce qu’ils ont la lassitude des scrutins qui ont commencé en juin. C’est aussi parce que les partis qui ont des structures de mobilisation ne sont pas autorisés par la loi à jouer un rôle dans les collinaires.
Signalons que d’après les électeurs, l’enjeu des collinaires réside dans le fait de se choisir des élus connus pour leur intégrité, leur disponibilité et leur aptitude à résoudre les petits litiges locaux.
Commune Ntahangwa : des électeurs fâchés
Contrairement aux autres scrutins, aux collinaires de ce 24 août, il fallait voter là où on s’est fait inscrire.
Cependant, plusieurs électeurs n’ont pas posé ce geste citoyen parce que ne remplissant pas cette condition.
11h20min au Lycée communal de Gihosha. Des électeurs vont dans tous les sens, passant d’un bureau de vote à l’autre. La colère monte chez certains. Selon eux, des agents de la Ceni leur ont refusé de voter.
Shalom Ntwari, habitant Gihosha urbain, témoigne qu’il est là depuis 8 heures : « J’ai passé d’un bureau à l’autre mais tous les agents de la Ceni m’ont refusé de poser ce geste citoyen. » A l’origine, sur son récépissé, il est marqué qu’il habite dans Gihosha rural. Il ne peut donc voter pour son futur chef de quartier mais pour celui de Gihosha rural. Au lieu de poser un geste inutile, explique M. Ntwari, il préfère tout laisser.
Le cas de M. Ntwari, confirme Joseph Ciza, président du centre de vote Gihosha, n’est pas le seul. L’erreur, fait-il savoir, a été commise au moment de l’enrôlement des électeurs : «Certains estimant que la file n’est pas longue dans un tel endroit, ils se sont faits inscrire là où ils ne devraient pas.»
Interrogé pourquoi une telle erreur s’observe seulement aux collinaires, M. Ciza précise qu’aux élections législatives, communales et présidentielles, cette condition d’élire chez soi n’était pas exigée : « Conformément à l’arrêté 79 de la Ceni, il faut remplir cette condition.»
Même son de cloche à l’Ecole Primaire de Cibitoke 1. Selon un membre de la Ceci, des habitants ont proposé d’être mis sur les listes additionnelles. Toutefois, elle signale que cela n’est pas possible parce que cette faveur est réservée aux militaires, policiers, chauffeurs, journalistiques, etc.
Mais de façon générale, elle estime que les électeurs ont répondu massivement au vote.
Faible affluence à Kamenge
L’opération de vote a commencé vers 6h30 avec une faible affluence au centre de vote de l’école fondamentale Kamenge III. Pascaline Bizimana, responsable de ce centre a indiqué que les électeurs venaient au compte-goutte. D’après elle, certains candidats se sont présentés sur les lieux pour influencer la population : « Nous leur avons demandé de rentrer chez eux pour que les gens accomplissent librement leur devoir de citoyens. »
Le centre était gardé par des militaires. Même s’il y a un vaste parking à l’intérieur, tous les chauffeurs devaient garer leurs véhicules à l’extérieur, près de la route principale.
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