Appuyé par l’Ambassade des Etats-Unis et USAID, le projet « Promoting Human Rights and Rule of Law in Burundi » a été lancé officiellement ce 17 avril. C’est dans le cadre de l’appui aux programmes de démocratie, des droits de l’homme et de la gouvernance.
C’est une aide de 250 000 dollars américains accordée à la CNIDH (Commission nationale indépendante des droits de l’Homme) pour renforcer son travail dans la défense et la protection des droits humains. Ce projet, explique Frère Emmanuel Ntakarutimana, président de cette commission, sera orienté vers six axes : collecter des données bien documentées dans les cas de violations des droits humains dans tout le pays ; assurer l’assistance des témoins et des victimes des violations des droits de l’Homme sans laquelle leurs témoignages ne sauraient aider à lutter contre la culture de l’impunité ; organiser des visites annoncées et inopinées dans quelques lieux de détention, de privation de libertés réputés très propices aux violations des droits humains ; organiser des campagnes de sensibilisation sur les missions et le fonctionnement de la CNIDH; produire un matériel de sensibilisation sur les missions e tle fonctionnement de la commission afin que la population sache quoi demander à la CNIDH ; organiser des ateliers pour faire un plaidoyer sur la mise en place des mécanismes de lutte contre le trafic humain, particulièrement le trafic des enfants.
Le président de la CNIDH a exprimé, de façon très explicite, ses remerciements à Mme Dawn Liberi, Ambassadeur des Etats-Unis au Burundi et à son équipe pour leur appui et leurs encouragements. «Le processus de création de la CNIDH a été possible grâce au concourt et à l’engagement de beaucoup d’acteurs, entre autres, votre prédécesseur Mme Pamela Slutz dont le soutien politique nous a donné du souffle », a-t-il souligné. Il a indiqué que ce projet est important pour le respect et la promotion des droits civils et politiques, la satisfaction des droits sociaux, économiques et culturels.
Pour Mme Dawn Liberi, c’est un honneur d’annoncer le nouveau programme du gouvernement des Etats-Unis pour soutenir la CNIDH. « Ce soutient symbolise l’attachement de mon gouvernement au respect des droits de l’homme, l’Etat de droit, l’importance de renforcer les institutions et les acteurs en garantissant le respect de ces droits conforment à la Constitution du Burundi, du droit national et aux normes et lois internationales. » Il est significatif que cet évènement ait lieu à la suite de la visite au Burundi du Haut-Commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’Homme. Elle se joint à lui en affirmant que les citoyens burundais méritent d’exercer leurs droits civiques conformément à l’esprit des Accords d’Arusha dans la sécurité, la dignité et la participation active et significative de chaque électeur éligible. Cet accord, martèle l’ambassadrice, a montré le compromis et une vision commune pour l’avenir de cepays apportent plus de dividendes que se tenir séparément. « Nous sommes avec le Burundi pour l’appuyer pour des élections démocratiques mais nous ne prenons pas partie. »
«Persécutions et misères», voilà ce qui a tant marqué le Peuple burundais depuis belle lurette, et que nous rejetons massivement aujourd’hui!!!…
En 1993, une partie du peuple s’est soulevé suite au vol de son choix démocratique. Aujourd’hui , elle se soulevera aussi suite au vol de la constitution. Surtout quand on observe qu’il y en a qui peuvent manifester et d’autres pas ! La répression finit par échouer : exemple : l’armée quasi monorégionalomonoéthnique burundaise. Mais en attendant, préparez-vous au pire : http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=11275&Itemid=1