Comme le confirme leur avocat Me Pascal Runyange, les cinq défenseurs des droits humains arrêtés le 14 février dernier viennent d’être libérés dans l’après-midi de ce 28 avril. Ils avaient comparu, le 27 février, devant le Tribunal de Grande Instance de Ntahangwa en itinérance à la prison centrale de Mpimba.
Il s’agit de Me Sonia Ndikumasabo, présidente de l’Association des Femmes Juristes du Burundi (AFJB), ancienne commissaire à la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (Cnidh), de Marie Emerusabe, coordinatrice générale de cette association, d’Audace Havyarimana, représentant légal de l’Association pour la Paix et la Promotion des Droits de l’Homme (APDH), de Sylvana Inamahoro, directrice exécutive de cette association et de Prosper Runyange, coordonnateur du projet foncier au sein de l’APDH.
Les quatre premiers avaient été arrêtés à l’aéroport Melchior Ndadaye de Bujumbura, dans la matinée de mardi 14 février, par des agents du Service National de Renseignement alors qu’ils s’apprêtaient à s’envoler pour Kampala afin de prendre part à une rencontre avec des partenaires. Prosper Kinyange avait été arrêté à Ngozi, sur mandat du procureur et conduit au SNR à Bujumbura.
Ils avaient été transférés à la prison centrale de Mpimba dans la soirée de jeudi 16 février, après avoir été auditionnés par le substitut du procureur du Parquet de Ntahangwa au Tribunal de Grande Instance de Ntahangwa.
Ces membres de la société civile burundaise étaient accusés d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », de « rébellion » et d’« atteinte au bon fonctionnement de l’économie nationale ».
Bonne nouvelle. Enfin libres. Au Burundi, leur cas c’est du vite fait !
Après la pluie, le beau temps.
Au moins ça. Une bonne nouvelle dans la marée de lugubres annonces.
c’est une bonne nouvelle et merci a la justice burundaise qui a fait sa noble mission . Concernant les infractions qui pesaient sur eux , je constate qu’elles sont presque semblables à celles qui pèsent sur le récent ancien premier ministre du Burundi. surement que lui aussi fera un emprisonnement de courte durée si jamais il advenait pour lui de visiter cette prison de musaga.