Les pertes représentent entre 150 et 200 millions de Fbu. Un gigantesque feu a tout emporté ce 26 septembre, à 2 heures du matin. La maison, située sur l’avenue de l’Amitié, et les articles en vente n’étaient pas encore assurés. L’origine de l’incendie est toujours inconnue.
De grosses photocopieuses d’une valeur de 30 millions chacune, des imprimantes, des appareils photos professionnels, des ordinateurs portatifs, des lits, des chaises, des armoires dites « royales », … tout est parti en fumée : « Ce sont nos voisins chinois du magasin T2000 qui ont alerté nos veilleurs », raconte, abattu, le directeur gérant, Denis Ciza.
Réveillé par son chauffeur venu le chercher à la maison, il est arrivé sur les lieux, au même moment que les sapeurs pompiers : « Il n’y avait pas grand-chose à sauver, d’autant plus que la grande partie des articles était en plastique», explique Denis Ciza qui soupçonne un excès d’électricité (Surtension) à l’origine de l’incendie, « surtout à cause du délestage que connaît la ville de Bujumbura depuis quelques mois. » Mais les voisins disent qu’il faut chercher ailleurs l’origine du feu: « Nos maisons auraient également brûlé, puisque nous nous trouvons à l’intérieur d’une même parcelle », pense l’un d’entre eux.
Sur place, les travaux de reconstruction ont déjà commencé pour que les 40 employés des bureaux administratifs retrouvent leur travail. Signalons que les bureaux administratifs n’étaient pas encore assurés. Seule l’était l’usine de la société sise au quartier Industriel…