Une situation inhabituelle et préoccupante se remarque dans les institutions financières et bancaires en mairie de Bujumbura depuis quelques semaines : la disparition progressive des billets de 10 000 francs burundais dans la circulation. Cette rareté touche non seulement les banques commerciales mais également les commerçants puisqu’elle se répercute au quotidien sur les opérations de retrait et de dépôt d’argent.
Selon les témoignages recueillis auprès des institutions bancaires, la pénurie des billets de 10 000 FBu est devenue une triste réalité. Cela fait que les banques ou les institutions financières ainsi que les clients prennent beaucoup de temps lors des opérations de retrait et de versement d’argent. « Même l’utilisation des compteuses de billets ne parvient pas à compenser la perte de temps occasionnée par le comptage de nombreuses coupures de 2 000 FBu qui sont disponibles aujourd’hui à la place des billets de 10 000 et de 5000 », fait observer un agent de la Banque commerciale du Burundi, Bancobu.
Les banques commerciales ne sont pas les seules à subir les conséquences de cette pénurie. Les commerçants locaux sont également touchés. L’un des défis majeurs rencontrés par les commerçants est le comptage des billets de moindre valeur pour des transactions financières importantes. Certains commerçants se plaignent du temps perdu à compter manuellement un grand nombre de billets de 2 000 FBu pour des montants considérables. Ce qui augmente le risque d’erreurs et de pertes financières.
Un agent de Lumicash témoigne de cette réalité : « Il arrive que je reçoive un client qui souhaite retirer 500 000 FBu. Vous imaginez le nombre de billets que je dois compter manuellement ? Plus de 250 billets. Il y a plus de probabilité de me tromper dans ce comptage en ma défaveur. Ce qui constitue alors une perte financière pour moi. »
La pénurie de billets de 10 000 FBu crée ainsi un cercle vicieux où les banques, les commerçants et les clients sont tous affectés. Les longues files d’attente dans les agences bancaires et les difficultés rencontrées par les commerçants pour gérer de grandes quantités de billets de moindre valeur ont un impact significatif sur la rapidité lors des transactions financières et sur l’économie locale dans son ensemble.
« Des mesures urgentes sont nécessaires pour rétablir l’approvisionnement en billets de 10 000 FBu afin de mettre fin à ces longues files d’attente qui nous empêchent d’effectuer les versements en temps réel », réclame un commerçant venant faire le dépôt dans la Banque de crédit de Bujumbura, BCB.
Devons-nous alors comprendre que les nouveaux billets de 10 000 ont subi le même sort que les anciens, c’est-à-dire disparus, volés, thésaurisés ou cachés quelques part? Ils doivent se mordre les doigts, ceux qui ont pensé salutaire la mesure radicale du Chef de l’Etat de changer les billets et ruiner les thésauriseurs de billets. Le problème reste donc posé et nécessite une réflexion collective pour savoir quoi faire pour contrôler nos billets papier ou trouver un autre système qui les remplace efficacement.
N y aurait il pas une opération qui se prépare
Retirer les billets de 10 000 du circuit.
Les remplaçer par des nouveaux
Mais faire l échange au compte goutte……
Afin de diminuer la masse monétaire
@Clayton,
Cela fait des mois que je n’arrête pas de le répéter ici: Les nouveaux hommes fort de Gitega se comportent comme si ils ont évolués dans les écoles zairoises. Le bling bling, zéro dégrée de honte intellectuelle( souvenez vous quand ils venaient avec des faux diplômes et tout le monde était General, Capitaine, etc..?). Voici est une histoire vraie: Un jour la première dame Zairoise est partie inaugurer une construction d’une route: Uvira-Bukavu-Kisangani, madame vient pose une plaque métallique avec les details de cette route: Quelques années après: mêmes la plaque n’était plus la:Oublie la route. Ceci vous rappelle quelque chose? Le fameux Barrage Electrique?
Et le Franc Zairois: Quand Mobutu a pris le pouvoir, le zaire valait $2. Oui vous avez bien lu: $2! Vers sa fin triste: Le zaire avait une inflation tellement si élevée qu’il avait des billets d’ 1 million de zaire qui pouvait même pas acheter un papier de toilette. Donc autant utiliser ces billets quand on allait au WC.
Pour les jeune, 1 million fut un grand chiffre. Pour vous donner une idée, une personne sorti de UoB avec une licence, commençait le premier emploi même pas avec 45.000,00FBU/mois! et la note bancaire la plus élevée était 5000FBU! et quand j’ai quitté le pays, Fanta coûtait 25FBU!
La semaine dernière j’ai appris que l’ancien chef de la BRB n’est plus en prison! Iwacu nous doit une explication car, j’ai pas du tout compris car, une personne arrêtée pour blanchiment d’argent ne devrait pas passer si peu de temps en tôle! J’attends avec plaisir le jour ou le petit Alain Bunyoni va sortir de la prison!
Ça ne Vous rappele rien ces problèmes répétitifs ? Manque de carburant , manque de devises , manque de grosses coupures , enrichssement illicite des hommes au pouvoir … Moi ça me rappele le Zaïre de fin des années 80 et début des années 90 … Est ce le début de la fin ?
@Claypton, je pense que ta comparaison est erronne, il ne faut pas comparer l’incomparable , meme dans d’autres cieux on essaie de rarefier les grosses coupures pour faire diminuer la thesirisation meme en Europe il n’est plus facile de trouver les billets de 500,200 et 100 € en circulation , et les distributeurs de billets ne les donnent plus.Dans certains pays en europe pour avoir un billet de 100,200 ou 500 € il faut aller a la banque centrale et la bas on te taxe 10 % du montant voulu dans ses coupures cad si tu veux 5000 € en billet de 500€ il faut donner 5500 € et on te donne 5000 €. selon toi ses pays deviendrons aussi l’ex Zaire par manque des grosses coupures ?
@Mugisha,
C’est vous qui comparez les oranges et pommes: Que peut on acheter avec 10,000FBU au Burundi? C’est exactement combien d’Euro? 10000=Euro? Vous semblez oublier que la monnaie est un outil de transactions. Sans cela l’homme n’est plus libre. Pensez à la sécurité des gens qui sont obligés de porter dix billets de 100FBU au lieu d’un billet de 10000FBU.
En Europe, tout est possible par carte bancaire/téléphone. Est ceci possible au Burundi?
S’il vous plait, essayez d’aider les residents Burundais à comprendre la situation locale et surtout proposez les des idées pratiques/possibles. Pas ajouter des confusions dans la confusion.