«Le gouvernement est soucieux d’une règlementation sincère sur la dualité entre la prestation des services publics et le suivi des cours par les fonctionnaires de l’Etat».
Ce sont les propos d’Isidore Ntirampeba, porte-parole de la Deuxième vice-présidence de la République. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce mercredi 7 mars pour éclairer l’opinion sur une note de cette même institution au sujet du programme du soir dans les universités.
Il assure que le gouvernement n’est pas sur le point de supprimer cette formation ni de refuser les diplômes déjà délivrés. «C’est bon que les fonctionnaires aient l’engouement pour les études ».
Néanmoins, M. Ntirampeba se demande si les fonctionnaires étudiant le soir ne se retrouvent pas écartelés entre les cours et le travail : « Que priorise-t-on que l’autre?», s’interroge-t-il.
Il estime que ce cumul implique le bâclage du travail. Sur ce, il est urgent de repenser l’organisation de cette formation. Le souci est que le nouveau programme profite à la fois au fonctionnaire et au gouvernement.
En outre, il tient à préciser au sujet des diplômes : «Les bénéficiaires ne doivent pas les faire valoir pour exiger des avantages y afférents ». Et aussitôt de nuancer : «Ils peuvent néanmoins les utiliser en postulant pour des postes vacants».
Pour rappel, la Deuxième vice-présidence a envoyé une note au ministère de l’Education le 28 février dernier. Dans cette dernière, Déo Mpfubusa, chef du cabinet, qualifie les programmes du soir d’irréguliers et demande de recenser les fonctionnaires qui en ont bénéficié.