Le procureur de la République à Bubanza a pris la décision dans la matinée de ce vendredi 25 octobre 2019 de transférer les quatre journalistes du Journal Iwacu et leur chauffeur au cachot du commissariat communal. Il n’y a pas d’eau encore moins d’électricité. La salubrité laisse à désirer.
Cette équipe d’Iwacu venait de passer trois nuits au cachot du commissariat provincial. Les conditions de détention y sont plus ou moins acceptables.
Le procureur n’a pas donné les raisons ou les motivations de ce transfert. L’avocat de ces journalistes croyait qu’il s’agissait d’une audition mais ce n’était pas le cas. Le procureur leur a signifié qu’il n’a pas de temps pour les écouter.
Le risque de passer d’autres nuits de plus en garde à vue se précise avec ce nouveau rebondissement dans ce dossier. D’habitude, les vendredis sont presque des demi-journées pour les fonctionnaires de l’Etat.