Héritage de Melchior Ndadaye, poursuites judiciaires contre les putschistes, parti éclaté… A la veille du 20ème anniversaire de l’assassinat du premier président démocratiquement élu, le président de Sahwanya Frodebu se dit optimiste.
20 ans après l’assassinat de Melchior Ndadaye, premier président démocratiquement élu et fondateur de votre parti, quel est votre sentiment ?
Un sentiment déception mêlé à quelque satisfaction. Déception car même si nous sommes dans un processus démocratique, nous avons un pouvoir à connotation policière. L’ aspect policier prédomine sur le dialogue. Quand les partis politiques, les syndicats, la société civile revendiquent leurs droits, la réponse est policière, l’usage de la force. Quand on veut changer la constitution, voter des lois liberticides, il n’y a pas de consultation ni de débats autour de ces projets de loi. C’est un pouvoir dictatorial.
Vous reconnaissez quelque satisfaction …
Nous pouvons nous féliciter car au niveau de l’opinion, on parle quand même de la démocratie, des droits de l’Homme, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption… malgré la résistance du pouvoir. Ce sont là certains indicateurs, fragiles certes, de la démocratie.
Qu’en est-il des poursuites judiciaires contre les putschistes et les assassins de feu le président Ndadaye ?
Le dossier du putsch du 21 octobre 1993 semble aujourd’hui être classé. Avant l’arrivée du pouvoir Cndd-Fdd, le dossier était instruit au niveau du parquet général de la République, et avait même été transmis devant la Cour suprême pour être jugé.
Mais, on dirait que le Cndd-Fdd veut classer ce dossier. Même les quelques suspects qui avaient été arrêtés, cinq caporaux, et détenus à la prison centrale de Mpimba, ont été libérés par le pouvoir Cndd-Fdd. Le dossier attendrait la Commission Vérité Réconciliation. Mais je dois vous dire qu’il ne peut pas être traité au niveau de la CVR, telle que conçue aujourd’hui par le pouvoir, qui omet l’aspect judiciaire.
Mais que faites-vous, au niveau du Sahwanya Frodebu, pour que ce dossier ne soit pas classé sans suite ?
Nous considérons que le dossier coup d’Etat du 21 octobre 1993 et assassinat du président Melchior Ndadaye, qui était une institution, n’est pas une affaire du parti Frodebu mais celle du gouvernement du Burundi, qui doit engager les juridictions compétentes pour clôturer ce dossier. Ce que nous faisons, et que nous continuerons, c’est de faire pression pour que la lumière soit faite sur ce dossier.
Qu’est-ce qui vous permet de dire que le pouvoir veut classer ce dossier ?
Nous savons que le pouvoir a eu des contacts avec les ayant-droits de feu Melchior Ndadaye pour qu’ils acceptent que le dossier soit remis à la CVR. C’est paradoxal que le Cndd-Fdd ait pris les armes, soi-disant pour venger la mort de Melchior Ndadaye, et qu’une année après son arrivée au pouvoir, il veuille classer sans suite le dossier de son assassinat.
Qu’en est-il de l’héritage de Melchior Ndadaye et de son idéal, au vu des dissensions actuelles dans votre parti ?
Après l’assassinat de Melchior Ndadaye, le parti Frodebu a traversé une série de crises, qui ont abouti à une scission en ailes, mais pas trop antagonistes. C’est une conséquence de la manipulation du pouvoir, et d’autres partis politiques en ont fait les frais. Je pense qu’un jour ces ailes se réunifieront. Mais cette série de crises a fait que le Frodebu n’ait pas aujourd’hui la capacité nécessaire et suffisante pour poursuivre et parachever l’idéal de Melchior Ndadaye, un Burundi nouveau. Nous sommes en train d’envisager un processus de réunification pour constituer la force d’antan afin d’y arriver.
J’aime les chretiens: a la question de savoir qui a tuer Jesus-Christ;tous sans exception s’empressent de repondre: »nous tous ». La mort d’un politicien est toujours une equation a plusieurs inconnues.
Mon grand frere Nzorijana Léopold ;je suis heureux de lire votre message que tu as publié mais il ne faut pas oublier que Jésus a était tué par les israéliens même et aussi ;il était un grand politicien parce que jusqu,à le moment ,il y a ces que meurent à cause de jésus christ alors ,ce comme un politicien s,il meurt alors qu,il avait des bonnes idées leurs partisans restent dans les problèmes ou bien il y a ceux que meurent pour que leurs idées soit disparus au monde ,c,est un grand problème si un porticien meurt à cause de la guerre mais c,est simple s,il meurt à cause de sa maladie ou bien de l,accident
Amahoro !
Jewe nakuze numva bavuga ngo : » Agapfuye kabazwa ivu »! Ubu iyo ndavyiyumviriye, ngasubiramwo ijambo rimwe ku rindi sintahura! Ariko hari Abarundi babishize mu bikorwa!
Nti muhere kuri kwigandagurwa rya Président Ndadaye, Songa mbere ….murabe abantubagiye bagandagurwa, ukagirango ni isazi ihonyowe. Ubu hari ibi hugu biha igateka udukoko mbese n ibiti, amabuye n ibindi. Bakuzni b Imana ko benshi muri twe twize katekisimu, ntiwice, ntiwibe,
ntiwifuze umugore wa mugenzi wawe canke ngo wifuze ivyiwe. Mubona abobagani batasibize igihugu!!!! Rekera aho, abacumuye bose ni bakubitwe inkomi muruhanga! Pierre Ngandandumwe ntiyagiye ari umwe…..Ndadaye ntiyagiye ari umwe! abadatinya gusesa amaraso, ntibatinye kubesha no kunyaga abakorewe ikibi!!!!
Kurezako ntbizokweza imirenzo, ahar kera ibihute binuka bizoturika…..Uburundi busubire bugwe mw isanganya ! Yemwe akarorero si kure Kagamé ate : » NAHUNZE MAMA AMPETSE KU NGOGO! none tuzogume muri iyo ngeso y ibinyoma. Vyiyumvire ushatse azonsubize.
Mr Bamboneyeho, d’où tu tires ces idees tordues et incomprehensibles? peux-tu recommencer ton raisonnement dans des termes clairs. Nul n’a saisi ton message