A l’occasion du 23ème anniversaire de la ’’victoire de la démocratie’’, le parti Sahwanya-Frodebu à travers une déclaration sortie ce 2 juin, fait des recommandations pour que le pays ne sombre pas.
Pour Léonce Ngendakumana, président du Sahwanya-Frodebu, la solution à la crise burundaise, conforme à la conviction du parti du héros de la démocratie, est l’acceptation par les parties en conflit de s’asseoir autour de la table de négociations, sans exclusion, sans conditions préalables et sous médiation internationale.
Revenant sur certains aspects de la crise comme le déni manifeste de l’Accord d’Arusha et la violation répétitive de la Constitution, le président du Frodebu estime que ces faits décrivent une profonde crise politique et sécuritaire que traverse le Burundi.
Selon Léonce Ngendakumana, ces faits sont suffisamment graves pour détruire la nation burundaise mais aussi embraser la région et remettre en cause tous les acquis de la paix et de la démocratie tels qu’ils avaient été voulus par la victoire du 1er juin 1993 et l’Accord d’Arusha.
Pour le parti Sahwanya-Frodebu, il est impératif que les Nations Unies, de commun accord avec l’Union Africaine, l’Union Européenne et l’EAC arrêtent des mesures urgentes et fortes pour mettre fin à la crise et sanctionner à la même occasion les responsables des crimes déjà commis conformément à législation internationale.
Saluant l’orientation prise par le médiateur Benjamin William Mkapa, Léonce Ngendakumana appelle ce facilitateur à inviter le Cnared, la plateforme de l’opposition radicale, au prochain tour des négociations.