Udala Media, une agence internationale de communication basée à Londres, se fait fort de vendre au moins 50 films en ligne. Déclaration de Léonce Ngabo, ce vendredi 3 janvier à Bujumbura.
« Ce projet est une première au Burundi et même en Afrique », soutient Léonce Ngabo. Selon ce cinéaste et représentant d’Udala Media en Afrique Centrale et de l’Est, les artistes burundais gagneront financièrement car l’argent issu de la commande d’un film sur internet sera directement versé sur les comptes de leurs auteurs. « Plus un film sera visionné, plus les rentrées financières seront importantes », indique Ngabo. Il est on ne peut plus optimiste : « Le film burundais aura directement accès aux acheteurs européens, nord-américains et asiatiques. Outre que les artistes burundais gagneront en visibilité, les retombée financières seront importantes vu le pouvoir d’achat élevé des futurs consommateurs».
D’après toujours Léonce Ngabo, depuis novembre 2013, le projet est dans sa phase initiale de collecte de films africains pour la constitution d’une base de données. Elle prend fin en avril. Il affirme avoir déjà collecté et envoyé une cinquantaine de films
burundais, tous formats confondus (longs et courts métrages, documentaires, séries, films d’animation, etc.)
Toutefois, le cinéaste recommande à ses compères artistes de protéger d’abord leurs productions en s’inscrivant à une société d’auteurs, en l’occurrence l’Office Burundais des Droits d’Auteurs (OBDA).
Enfin, l’auteur du film « Gito, l’ingrat » déplore le fait que jusqu’à présent, rares – si pas aucun ! – sont les artistes burundais qui perçoivent les droits d’auteurs sur leurs productions.
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