Le Fond international pour le développement agricole (FIDA) se dit préoccupé par la situation socioéconomique de la femme rurale au Burundi. Dans le but de l’encourager à entreprendre davantage, vendredi 13 mars, il a décerné des prix aux meilleures candidates entrepreneures lors d’un concours de projets. C’est à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des droits de la femme.
En lice, de jeunes femmes et filles. Dix candidates au total. Elles proviennent de différentes provinces du pays, avec différents projets. Ils ont été initiés depuis un temps relativement court. Parmi ces projets, la cordonnerie, la fabrique des souliers, l’élevage de poules, la fabrication de l’huile d’avocats, le tissage, etc.
Sélectionnées par le biais d’un concours de projets innovants organisé par le FIDA, sous la supervision du Burundi Business Incubator, BBIN. Ces femmes font partie s’inscrit du projet de création des emplois en faveur des jeunes ruraux du FIDA. (EJR)
L’enjeu du concours, c’est la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Selon François Xavier Nsabimana, chargé de programme pays du FIDA au Burundi, l’insertion socioéconomique des femmes rurales constitue l’un des défis majeurs pour le développement du pays du tiers-monde, à l’instar du Burundi.
A la fin de la compétition, trois prix ont été décernés aux meilleures candidates. Le premier a reçu avec une valeur de 5 millions BIF. Il a été décerné à Brigitte Bukuru. Elle détient une fabrique de sandales. Le second prix est revenu à Ciella Akimana, éleveuse de poules. Il a une valeur de 3 millions BIF .Quant au 3è prix, il est revenu à deux jeunes femmes de l’ethnie batwa exerçant dans la couture et tricotterie. Il a une valeur de 2 millions BIF.
«Il ne s’agit pas des liquidités, ces prix vont financer les fonds de roulement, nous leur offrirons des équipements qui équivalent à ces prix», précisera Yvette Manirakiza, chargée de la section emploi des jeunes ruraux au sein du BBIN.
Le Fida-Burundi entend désormais assurer l’égalité des chances entre l’homme et la femme dans l’accès et la jouissance de toutes les opportunités mises à la disposition des ménages ruraux par les projets appuyés par le Fida, dixit Nsabimana. Il fait savoir qu’une stratégie genre vient d’être mise en place pour ce faire.