A la suite de la mesure contestée de la ministre de l’Education, le porte-parole du ministère, Juma Edouard, tranquillise.
«L’enseignement professionnel des métiers est plutôt avantageux en termes d’opportunités ou de création d’emplois». Les métiers donnent plus de possibilité de s’épanouir que les filières traditionnelles d’enseignement général.
D’après lui, la plupart de Burundais se font une fausse idée de l’enseignement professionnel des métiers. Ils estiment à tort que l’enseignement des métiers est moins important par rapport aux filières «Langues» et «Scientifiques». «Pourtant, il est plus porteur que les autres pour se lancer dans l’entrepreneuriat».
M. Juma soutient que la décision de la ministre est loin d’être une punition : «C’est plutôt une chance pour les concernés de préparer leur avenir».
Avant d’ajouter aussitôt qu’il n’y a aucune obligation de revenir à l’école après l’accouchement. «La poursuite des études est un choix individuel et volontaire». Néanmoins, dit-il, ceux qui sont prêts à poursuivre leurs études viendront se faire inscrire. «Dans ce cas, nous ne pouvons pas parler de sanctions».